Ofdrykkja - Gryningsvisor
Chronique
Ofdrykkja Gryningsvisor
Quelle misère… Avec le premier album, j’y croyais. Avec le deuxième un peu moins, mais là, le troisième m’a désespéré… Pfffff, quel ennui, quel gâchis… Où est passé le « dépressif urbain » que j’avais envie de comparer à LIFELOVER en 2014 ? Il n’en reste plus grand-chose. OFDRYKKJA, qui signifie « ivresse » en islandais, est bien loin de faire tourner la tête. En quelques années, ses membres se sont assagis et sont même devenus bien soporifiques...
Le visuel aurait pu mettre la puce à l’oreille remarquez. Passer d’une pochette torturée avec des illustrations choc à une forêt aux ambiances fantastiques et au centre un putain de cygne, on devrait se douter que la musique ne va pas être aussi sombre qu’auparavant. Et donc oui, c’est la majeure partie du temps très mou, à cause d’une trop grosse tendance à placer du folk pur... Guitare acoustique sur des airs introspectifs. Guitare acoustique sur un nuage de mélancolie. Guitare acoustique tristoune. Et avec de longs passages sans vocaux... Quand il y en a, soit ils sont interprêté par la voix claire de monsieur, soit par la voix lancinante de madame... C’est joli, mais répétitif, et particulièrement lassant. Les 4 premiers morceaux sont tous dans ce style, et il faut avoir du courage pour poursuivre, ou bien vraiment savoir qu’on allait se caliner les oreilles de Tagada bien sucrés... Arrive alors « Wither », qui serait passé inaperçu ailleurs, mais qui vient nous tirer de la somnolance hypnotique dans laquelle nous étions plongée. Le morceau est toujours aussi calme et reposant que les précédents, mais il offre des vocaux plus arrachés, plus intéressants, et posés sur une musique ambiant assez féérique. Il est suivi d’une piste à l’ambiance assez médiévale, balade auprès du lac des songes en compagnie de Dame Chansonnette. C’est mignon...
Finalement, tout est bien doux, et peut bien évidemment séduire les oreilles de celui qui veut se reposer, se baigner dans un bain de fleurs naturelles. Mais ce n’est pas ce que OFDRYKKJA peut proposer de mieux. Il donne carrément l’impression qu’un des membres a imposé sa compagne, cette Miranda Samuelsson qui chante beaucoup sur l’album, au détriment de l’identité du groupe. Cet album est donc à classer dans le rayon « sérénité et lumière », plutôt que dans « Dépressif torturé ». Pas pour moi donc...
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