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Ad Patres pour l'album ''Scorn Aesthetics''

Interview

Ad Patres pour l'album ''Scorn Aesthetics'' Entretien avec Arnaud (basse) et Axel (chant) (2012)
Salut les gars ! Allez, au rapport: présentation des membres et bref résumé du parcours d’Ad Patres !

ARNAUD : Salut Keyser ! AD PATRES a démarré fin 2008 avec Alsvid, Canard, Julien (notre premier chanteur) et moi lorsque IOST s’est arrêté. Quelques mois plus tard, Olivier nous a rejoint pour épaissir la section des cordes. En 2010, Julien a quitté Bordeaux et Axel a pris le poste de chanteur. Une démo a été enregistrée durant la transition entre lui et Julien (d’où le double chant) et a reçu un très très bon accueil à sa sortie fin 2010, début 2011.
Quelques concerts plus tard, nous avons remporté le tremplin Hellfest et avons bénéficié d’un superbe coup de promo. Nous nous sommes ensuite attachés à l’enregistrement de notre premier album « Scorn Aesthetics » qui est sorti le 3 septembre chez Kaotoxin, distribué en France par Season of Mist.

Quel était votre objectif en fondant Ad Patres ?

ARNAUD : D’abord le plaisir de jouer : Alsvid n’avait plus de groupe régulier et nous sortions d’un split donc nous avions d’abord en tête le plaisir de jouer. Et tant qu’à se faire un petit plaisir égoïste, nous nous sommes retrouvés sur notre goût commun pour le Death américain et sur le brutal death. On se retrouvait également sur le regard assez critique qu’on porte sur la scène actuelle : le style « Death Metal » est utilisé à tout va, dès lors qu’il y a un chant guttural, sans considération pour ces groupes qu’on aime et pour ce style, en oubliant aussi l’importance de la qualité des riffs, de l’intensité et de la puissance de cette musique.

Les échos à votre 1ère démo ont été largement positifs, notamment sur Thrashocore. Avez-vous été surpris par tant de louanges ou étiez-vous sûrs de votre coup? Avez-vous ressenti de la pression pour enregistrer l’album ou y êtes-vous allé à la cool ?

AXEL : Pour ma part, j’ai été très surpris des retours de cette démo, très positifs en effet, du coup inconsciemment, ça met une certaine pression pour l’album, de peur de décevoir. Surtout que Julien notre ancien chanteur, a enregistré les voix avec moi sur la démo, et cette dualité avait plu sur la démo, il fallait que tout seul, je compense ça. Ne pratiquant pas le reverse, ça n’a pas été facile mais je suis content du résultat.

Entre la démo et le full-length, Nihilistic Holocaust a sorti une split tape avec les Américains de Writhing (bonne découverte d’ailleurs) ? Comment s’est passée cette collaboration ? Comment jugez-vous la musique de vos collègues d’outre-Atlantique ? Tout en étant plus mélodique que celle d’Ad Patres, j’y ai trouvé le même amour pour le death US.

ARNAUD : C’est Gab (de Nihilistic Holocaust) qui est 100% le maître d’œuvre de cette sortie. Il avait beaucoup aimé notre démo et nous a contactés en nous proposant de la ressortir en split tape avec Writhing. Aucun d’entre nous ne connaissait ce groupe et nous avons tous adoré dès la première écoute de leur EP « Indomitable » qui figure sur le split. De plus l’idée de sortir une cassette nous a amusé donc on a accepté. C’est vrai que leur death est très différent de notre musique, plus mélodique et aussi plus sombre, mais si on composait des morceaux comme les leurs, on serait super fiers et ils doivent être bien cools à jouer.


Dans ma chronique de « Scorn Aesthetics », j’évoque Suffocation, Aborted, Behemoth, Decapitated comme influences. Vous êtes d’accord ? Y’a-t-il d’autres groupes qui vous ont marqués ?

AXEL : Tout à fait d’accord, mis à part Aborted et Behemoth, nous sommes tous « fans » de Suffo et Decapitated . Dans les groupes qui m’ont marqué, il y a Dying Fetus, et The Faceless, dans le registre du Death bien sûr !

ARNAUD : Personnellement, je n’ai jamais écouté Aborted et je ne suis pas très fan de Behemoth. Si je devais allonger la liste avec des groupes de Death pour situer mes goûts, j’ajouterais tout de même Vile, Hate Eternal, Zyklon et Morbid Angel.

J’ai un peu de mal ces derniers temps avec les nouvelles sorties brutal death. Peut-être que mes goûts ont changé, que je suis devenu plus « old-school » ou plus sélectif, mais j’ai surtout l’impression que la scène actuelle se mord la queue, tout le monde sonne pareil et ça devient chiant. Ad Patres n’a pas la prétention d’être original mais vous avez le mérite de travailler vos riffs, les mélodies et l’ambiance, ce que beaucoup de combos d’aujourd’hui oublient au profit de la brutalité bête et méchante.

AXEL : Le problème pour moi des prods actuelles, c’est la « robotisation » des instruments. Des fois, j’ai l’impression d’entendre un ordinateur tellement c’est retapé. Il y a aussi cette espèce de course à la technique, qui peut être cool, mais 99% du temps mal utilisée. Après j’apprécie beaucoup l’arrivée d’un côté plus « prog » dans le Death voire Jazz (The Faceless, Animal as Leader…) ça donne un petit coup de frais pas négligeable !

ARNAUD : Je partage ton constat et ton dépit par rapport à la « mode » du moment. Comme je te le disais au début, tous dans le groupe, on se retrouve sur cette analyse et on tient beaucoup à la démarche de ne pas suivre les tendances ou les modes, mais de se tenir à ce qui nous fait vibrer personnellement.

D’ailleurs j’hésite toujours un peu pour définir la musique d’Ad Patres. Vous vous considérez comme du brutal death ou simplement du death ? Ou alors vous vous foutez des étiquettes ?

AXEL : Pour moi le Brutal Death, c’est des groupes comme Devourment, Vomit The Soul, Disgorge.. Mais maintenant on a tendance à appeler ça du Slam (Désolé Grand Corps Malade...) ou d’autre sous-sous-genre. Pour moi, on fait du Death, avec un coté Brutal et ça s’arrête là.

ARNAUD : Je dirais qu’au niveau batterie, l’intensité et la vitesse nous rapprochent plutôt du Brutal Death et au niveau des riffs on serait plus proche du Death. Mais bon, on s’en fout, on n’a pas non plus envie de s’interdire de lorgner sur d’autres styles à cause d’une étiquette. Tant que tu nous dis pas qu’on fait du Nu Metal ou du Skate Core, ça ne me choque pas.

C’est le guitariste Mathieu Pascal qui a produit « Scorn Aesthetics ». Pourquoi ce choix ? Comment s’est passé l’enregistrement ? Le résultat est en tout cas probant avec un son puissant et clair sans sonner trop artificiel comme trop d’autres formations, notamment au niveau de la batterie…

AXEL : Pourquoi ce choix ? Il suffit d’écouter l’album ! Vu le super boulot qu’il avait fait sur la démo, pourquoi changer pour l’album ?
Pour la batterie, étant ancien batteur, je suis assez fan du son de caisse claire, naturel et chaud, et pas triggé à mort comme la plupart des prods actuelles.


En ce qui concerne les artworks death metal (pas que là-dessus d’ailleurs haha !), je suis assez vieux jeu et je préfère les machins en noir et blanc à la Chris Moyen. Mais j’avoue adorer la pochette de « Scorn Aesthetics » qui illustre très bien le titre de l’album. Vous pouvez nous en dire plus sur sa conception ?

ARNAUD : La conception de la pochette a débuté avant l’enregistrement de l’album et s’est terminée 10 mois plus tard alors que tout était terminé et que nous avions même trouvé un label ! Ce fût donc un travail de très longue haleine… L’artwork est l’œuvre de Svartwerk, qui est en fait Xenoyr le chanteur du groupe Australien Ne Obliviscaris. Je lui ai envoyé les paroles du morceau « Scorn Aesthetics » et quelques mails de plusieurs kilomètres pour lui expliquer les idées qui sont derrière et des pistes pour décliner tout ça en image. Son talent a fait le reste. Et il lui a aussi fallu une bonne dose de patience et de diplomatie pour supporter tous les pinaillages et les hésitations !

J’aime beaucoup le chant d’Axel. Des bons gros growls des familles que tu arrives à varier un peu. Je trouve également tes quelques intonations porcines mieux maîtrisées que sur la démo, comme sur le début tonitruant de « Circles Of Red » (un de mes morceaux préférés, qu’est-ce que ça cogne haha !) qui me collerait presque des frissons. Quels sont tes modèles ? C’est toi qui écris les paroles ? Bon, bien évidemment on a du mal à les comprendre mais quelles sont les thématiques abordées ? Ça me semble un peu plus intéressant que le gore ou le satanisme habituels… (j’aime bien le sang et Satan mais c’est bien de se montrer plus profond aussi).

AXEL : Merci ! Je ne pense avoir de modèle en particulier, dans ma « jeunesse » c’est Dying Fetus qui m’a donné envie de me mettre au chant. Il y a beaucoup de chanteurs que j’apprécie particulièrement, comme Frank Mullen ou Matthew Chalk dans « The Scepter of the Ancient » de Psycroptic. Bref des influences très variées.
Dans Ad Patres, j’ai cherché à « innover » en quelque sorte, de sortir un truc qu’on n’entend pas souvent, et qui collerait aux paroles et à l’instru.

Pour les Paroles, moi je pose et enregistre mes phrasés en yaourt, et Arnaud s’en sert pour écrire les paroles, en respectant mon phrasé, il va même jusqu’à coller à la phonétique de mon yaourt. Il est très fort !

ARNAUD : En effet, j’essaie de ne pas trop parler de Satan ni de boyaux dans mes paroles, tout simplement parce que ça ne me parle pas, et que je serais super emmerdé si je devais écrire sur le sujet. Je parle plutôt de trucs psychologiques, d’angoisses, de fatalité. En général, j’essaie de prendre un point de vue que je juge original et de jouer sur des métaphores ou des tableaux. J’essaie aussi souvent de faire des ponts entre deux sujets éloignés pour en tirer un parallèle comme sur Circles of Red où je rapproche la calligraphie, l’écriture spontanée d’un côté et l’arme blanche et la pulsion meurtrière de l’autre.

Je le redis, j’ai beaucoup aimé l’album, même si je suis sûr que vous pouvez faire encore mieux. J’ai par exemple trouvé un petit côté répétitif à l’ensemble mais je me suis dit que dans ce genre particulier, il est difficile d’éviter l’aspect monotone. Autre chose que je n’ai pas aimé, les saccades du début de « To The Fathers » (un très bon morceau sinon). Ça me fait trop penser au modern death avec lequel j’ai beaucoup de mal alors que vous avez plutôt une vision à l’ancienne du DM.

AXEL : Le Fameux 0-0-0-0-0-0-0-0… Je le déteste moi aussi dans le Deathcore et ses dérivés. Mais bon, de temps en temps ça reste efficace.

ARNAUD : C’est drôle cette histoire de côté répétitif parce que de mon côté, je trouve les morceaux de l’album super hétérogènes, et je pensais au contraire qu’on nous reprocherait de partir dans tous les sens.

Vous êtes signés sur Kaotoxin Records, un jeune label français pas très connu encore mais qui a l’air de faire du bon boulot. Comment êtes-vous arrivés sur la roster lilloise et qu’est-ce qui vous a convaincu ? Avec vous eu des contacts avec des labels plus « prestigieux » ?

ARNAUD : Nous avons choisi Kaotoxin car il était très motivé, qu’il nous a proposé un bon deal et que nous avons tout de suite un très bon rapport et une très bonne communication. De plus, on préférait favoriser un label français et on voulait éviter de se retrouver complètement noyé dans un catalogue immense et être la 666ème roue du carrosse. Depuis la signature, Nico n’a de cesse de nous prouver que nous avons fait le bon choix et comme le remarques judicieusement, il est en train de monter un roster beaucoup plus death qu’il ne l’était il y a un an et de très bonne qualité. Etant une petite structure, il se démène trois fois plus et fait preuve de plus d’audace et d’astuce que les gros pour la promo. Il ne peut pas se reposer sur ces lauriers et comme il ne peut pas sortir 200 groupes par an, il est plus sélectif et je trouve qu’il fait de bons choix.
On a démarché deux ou trois labels « prestigieux » et, quand on nous répondu, c’était pour nous dire qu’ils ne peuvent pas se permettre d’investir pour faire émerger des trouvailles. Je te laisse juger qui est « prestigieux » dans l’affaire.

À en juger par votre présentation sur Facebook, vous semblez très critiques envers la scène metal d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qui ne va pas selon vous ?

AXEL : En un mot : DEATHCORE. Plus sérieusement, il y a le gros problème des albums surfaits et recalés à mort sur Pro Tools, qui certes sonnent bien, mais qui enlèvent tout le « groove » qui est pourtant la base d’un bon Death, et qui surtout en Live ne valent plus rien.

ARNAUD : On est dans une génération d’image, de zapping, et mode et de buzz. Peut-être que les groupes sont trop préoccupés à se conformer à ce qui est « hype » ou trop obnubilés par l’importance de leur identité visuelle et n’ont pas une oreille assez critique sur leur propre musique. Ou peut-être qu’ils ont juste des goûts à la con.

Vous pensez quoi de la scène death française ? Bordeaux semble plutôt bien fourni avec vous, Gorod et Withdrawn qui avez tous sorti quelque chose cette année… pour les autres coins, le nouveau Offending aussi est pas mal du tout, tout comme le dernier MCD d’Affliction Gate.

AXEL : C’est vrai qu’on a pas mal de bons groupes ici, assez divers, et qui te bottent bien le cul. Toujours une bonne ambiance entre groupes (sauf certains …) donc c’est toujours un plaisir de se partager la scène !

Puisqu’on parle de nos groupes nationaux, qu’en est-il de Seth?

ARNAUD : Perso je les ai juste dépannés pour quelques lives lorsque leur bassiste s’est blessé. Je sais juste qu’ils sont repartis comme en 40 et qu’un cinquième album est en cours d’enregistrement, ça doit sortir début 2013.

Une opinion sur cette scène revival death metal old-school qui sévit depuis plusieurs années ?

AXEL : Là, tu me parles d’un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.. Non, malheureusement je n’ai pas eu l’occasion de les connaitre à l’ancienne époque. Du coup je peux pas trop te répondre.

ARNAUD : Comme à chaque mode, il y a des vieux cons pour trouver que c’était mieux avant. Je suis dans le camp des vieux cons.


Quelques baffes récentes à faire partager, death metal ou autre ? Perso, niveau death je vous conseille les nouveaux Chaos Inception, Drawn & Quartered, Valgrind, Gorephilia, Infinitum, Sinister, Ophidian I, Beyond Mortal Dreams, Spawn Of Possession et Terrordrome qui sont les albums qui tournent le plus en ce moment chez moi !

AXEL : Alors en Death : le nouveau The Faceless, Le dernier Vomit The Soul (que je viens de découvrir mais qui a quelques années), le dernier Cryptopsy que j’ai trouvé sympa et le dernier Dying Fetus.
Dans d’autres registres : Lingua Franca de Tram, qui est une très grosse baffe pour moi !

ARNAUD : Oulà ! il ne faut pas compter sur moi pour te faire découvrir des trucs, je suis nul pour ça ! Pour les lecteurs qui ne connaissent pas, il faut jeter une oreille à Writhing, Insain, Ulcerate, Dim Mak et j’ai pu profiter d’une pré-prod du prochain Antropofago qui risque de faire forte impression.

Des concerts prévus ? J’ai raté la dernière date parisienne avec Withdrawn et Insain si mes souvenirs sont bons, ce serait bien que vous reveniez dans la capitale…

ARNAUD : Le concert à Paris c’était avec Insain et Absinthebolik. Pour l’instant, on a la release party de notre album « Scorn Aesthetics » qui aura lieu à l’Heretic à Bordeaux à l’occasion du passage de la tournée MASTER + DEHUMAN. Pour le reste, encore rien de confirmé ; on cherche des dates à droite, à gauche avec de nouveaux publics à rencontrer et des bons groupes avec qui partager des scènes !

Je sais qu’être interviewé sur Thrashocore représente le summum de la carrière d’un groupe. Vous êtes donc déjà tout en haut après seulement un album et ce serait tentant d’arrêter en pleine gloire. Néanmoins, avez-vous des projets d’avenir pour Ad Patres ? Déjà des idées pour un prochain full-length ou un petit EP ?

ARNAUD : Je crois que la musique on a fait le tour, donc on va se lancer dans le cinéma.

Je vais arrêter de vous emmerder avec mes questions ! Un petit mot pour conclure les gars ?

AXEL : Poil

ARNAUD : Sac

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