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Black March pour l'album "Praeludium Exterminii"

Interview

Black March pour l'album "Praeludium Exterminii" Entretien avec Arnaud (Guitare) (2017)
Salut et merci de prendre le temps de répondre à ces quelques questions, tout d’abord pour commencer peux-tu présenter le groupe et son histoire ?

Avant même d’avoir choisi le nom de BLACK MARCH, le groupe a été créé de mon initiative avec deux amis. Le but était clairement de faire du Black Metal, peu importait précisément le style. Je suis aujourd’hui le seul membre originel du groupe et une bonne quinzaine de musiciens est passée par la formation avant de pouvoir trouver une réelle cohésion musicale et humaine. Certains anciens membres ont cependant pu apporter beaucoup à BLACK MARCH et nous ne les oublions pas. Nous avons choisi l’année 2011 comme année officielle de fondation car c’est celle qui a vu l’enregistrement de notre première chanson-démo « A New Order », réelle première impulsion de ce qu’allait devenir BLACK MARCH par la suite : un Black Thrash puissant, nihiliste et sans concessions. « Praeludium Exterminii » est en quelque sorte l’aboutissement de longues années de travail autant sur le plan musical que sur la recherche des membres qui pourraient apporter leur pierre à l’édifice.

Quelles sont vos influences principales ? Y’a-t-il une formation qui fasse l’unanimité parmi vous ?
En étant bref (sinon ça va être trop long), je dirais que les principaux groupes qui ont aidé à forger l’identité musicale de BLACK MARCH sont DARKTHRONE, DESTRÖYER 666, DISSECTION, AURA NOIR, ABSU et SATYRICON.
Un groupe qui fasse l’unanimité… Il doit y en avoir plusieurs mais le plus évident doit être MARDUK !

Vous avez désormais dans vos rangs le réputé Samuel Santiago, comment est-il arrivé avec vous ?

Après la séparation avec notre ancien batteur Pierrick (SOYUZ BEAR) début 2015, nous cherchions un batteur qui pourrait assurer une date à Bordeaux peu de temps après. Judas (qui avait joué avec Samuel dans FLESHDOLL) et Mary, qui le connaissaient bien, lui ont proposé de nous dépanner et il a accepté. Comme le feeling passait bien et qu’il appréciait notre musique, il s’est proposé d’enregistrer notre album et nous avons bien évidemment accepté. C’est tout naturellement qu’il est devenu membre permanent de BLACK MARCH au cours de l’année dernière.

Comment se passe le processus de composition des morceaux ? Tout le monde met-il la main à la patte ou y’a-t-il un compositeur attitré ?

Cela dépend des morceaux. « XIII » et « As The Dark Fills The Hollow » ont par exemple été composés à deux (Simon et moi) et Mary a posé seule ses textes dessus. « Our Blessed, Empty Shelters » a été en grande partie composée en répétition. Certaines chansons, si elles ont été composées principalement par moi-même, ont dû être mûries plusieurs années et sont passées par différentes mains et voix avant de trouver leur forme finale. Il n’y a pas de recette miracle, c’est en grande partie une histoire de circonstances et de ressenti.

Il n’est pas commun d’avoir une chanteuse dans un groupe de Metal extrême, je trouve que Mary s’en sort extrêmement bien et livre une prestation de haute tenue, je pense que tu seras d’accord avec moi …

Il a suffi de deux chansons et moins d’une dizaine de minutes à Mary pour nous convaincre de ses capacités vocales. Et à l’époque elle n’avait pas une grande expérience de la musique en groupe. Sa prestation sur l’album ne me fait évidemment pas regretter le choix que nous avons fait à ce moment-là.

A l’instar de votre EP cet opus a également un titre en latin, quel en est le sens et sa signification ? Cette langue a-t-elle pour vous une signification particulière ?

« Praeludium Exterminii » veut tout simplement dire « Le prélude de l’extermination », ce qui nous paraissait être le titre approprié pour un premier album qui traite principalement de la guerre, de la mort, de la vacuité de l’existence humaine qui la conduit inexorablement à son autodestruction.
Pourquoi le latin. Je pense que cette langue a un écho chez beaucoup de monde, et encore plus chez les amateurs de musique sombre. Elle est agréable à lire et à entendre et elle est chargée d’une certaine mystique du fait qu’elle soit aujourd’hui morte mais qu’elle fut la langue de l’Empire romain conquérant. De fait, elle évoque toujours quelquechose de sérieux, voire de dur ou de grave. Ce choix semblait donc évident pour intituler une œuvre des plus sérieuses, avec son lot de noirceur et un certain côté martial.

Une des forces de l’album est son côté « live », le son est propre sans trop l’être et sonne résolument naturel, avec le recul êtes-vous totalement satisfaits du résultat ?

Nous sommes tous grandement satisfaits du résultat final. Le côté naturel mais également bien produit et puissant était quelque chose de voulu dès le départ. Bien-sûr avec le recul, on se dit toujours qu’il y a des choses que nous aurions fait différemment. Notre expérience du studio au moment de l’enregistrement et du mix étant ce qu’elle était mais ayant tout de même travaillé avec des personnes très compétentes, nous ne pouvons pas aujourd’hui regretter les choix qui ont été les nôtres.

On sent un mélange à la fois Scandinave pour la noirceur et Australien pour le côté épique, es-tu d’accord avec cela ?

Qu’il est difficile de s’affranchir des références Scandinaves et Australiennes quand on parle de Black/Thrash, surtout qu’il n’y a pas vraiment (pas du tout ?) de scène Black/Thrash Française. Cependant, étant conscient des influences qui sont les nôtres et qui ont concouru à l’écriture de l’album, je ne peux que valider cette analyse.

Le style de la pochette est très inspiré du Japon, et m’a fait penser à titre personnel aux œuvres d’Hokusaï, qu’en penses-tu ? Qui s’en est occupé ?

Tu as tout à fait raison. L’artiste qui a réalisé la pochette s‘appelle Julie Docteur et est tatoueuse de profession (en ce moment active sur Toulouse). Elle nous a en effet confirmé qu’Hokusaï était une de ses références. De notre côté, nous n’avons pas émis le souhait d’orienter l’artwork vers quelque chose de japonisant, cependant le dessin nous a plu et nous n’avons pas émis d’objection quant au choix du style. De plus, il correspondait parfaitement à l’esprit que nous voulions voir retranscrit au travers de la pochette. Nous sommes on ne peut plus satisfait du résultat.

Comment vous êtes-vous retrouvés sur ce label Mexicain (Throats Productions) quasiment inconnu par chez nous ?

Avant de sortir l’album en écoute/vente digitale sur Internet, nous avons démarché plusieurs labels, sans succès. L’album étant sous notre coude depuis un moment, nous avons décidé de le lâcher et d’attendre de voir ce qui se passait. Le gérant de Throats Productions a été le premier à nous contacter. Après plusieurs discussions avec lui et un délai de réflexion raisonnable, nous nous sommes dit que l’offre qu’il nous faisait était intéressante pour la sortie d’un premier album et nous l’avons acceptée.

Les différentes critiques de l’album sont majoritairement élogieuses, cela vous met-il la pression pour le futur ?

Pas le moins du monde. Nous allons continuer à travailler comme nous l’avons toujours fait, du mieux que nous pouvons. A partir de là, nous ne sommes pas maître de tout, la critique réagira comme elle le doit !

La scène Toulousaine est très productive ces derniers temps avec notamment les albums de FLESHDOLL ou encore INSANE VESPER, quels sont vos rapports avec les groupes locaux ? Le Metal se porte t’il bien dans le Sud-Ouest ?

Nous nous entendons plutôt bien avec les groupes locaux, même si nous ne connaissons évidemment pas tout le monde. Je dirais que la scène Metal se porte bien dans le Sud-Ouest même si je n’ai pas d’ordre de comparaison. Depuis que je vais aux concerts sur Toulouse, j’ai vu des hauts et des bas, des gros coups durs et des choses inattendues mais il est certain que Toulouse possède un vivier de talents qui ne lâche rien. En témoignent les sorties prochaines des albums de HEIR ou SOYUZ BEAR, pour ne citer qu’eux…

Quels sont vos projets pour cette année et dans un futur proche ?

Nous sommes en ce moment même en train de travailler sur notre prochain EP. En étant optimiste on peut prévoir une sortie en fin d’année prochaine ou début 2019, histoire de laisser vivre un peu notre album. Nous espérons également être présents sur certains festivals pour l’été 2018, mais rien de concret pour le moment. Nous nous préparons, c’est tout.

Y’a-t-il une formation avec qui vous aimeriez jouer sur scène ou partir en tournée ?

Il y a des tas de groupes avec qui nous serions fiers de partager l’affiche. Je pense que l’ensemble du groupe serait d’accord pour dire MGLA.

Jusqu’à présent quel a été votre meilleur souvenir ou expérience au sein du groupe ?

Il est très compliqué de choisir. Sans doute le concert que nous avons fait en première partie de REGARDE LES HOMMES TOMBER à Bordeaux (plus précisément au Haillan) en Novembre 2015. C’était alors notre second concert dans le coin et nous ne nous attendions pas à un tel accueil. Le public était très réceptif et l’osmose qui s’installait grandissait à mesure que le concert avançait. Ce fut sans doute notre meilleur concert en termes d’ambiance, un excellent souvenir.

Y’a-t-il une rencontre que vous avez faite grâce à la musique et qui vous a particulièrement marqué ?

La musique nous amène à rencontrer sans cesse des gens plus intéressants les uns que les autres, que ça soit sur le plan musical, philosophique ou intellectuel. Mais je ne saurais pas citer une rencontre qui m’a marqué au point de la mettre au-dessus des autres.

Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?

L’inspiration et la satisfaction dans nos futures réalisations musicales, albums et live.

Je te laisse le mot de la fin pour nos lecteurs …

Merci aux lecteurs d’avoir pris le temps de s’intéresser au groupe. En espérant se retrouver dans un concert ou autre lieu d’échange.

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Black / Thrash - 2011 - France
  

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