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Fury Fest 2005

Live report

Fury Fest 2005 Deuxième jour
Le 25 Juin 2005 à Le Mans, France (Parc des Expositions)
Samedi 25 Juin :

Une nuit courte, sur un lit de cailloux et bercé par des beuglements et des rots absolument charmants, voilà la première pensée qui traversa mon cerveau embrumé au réveil (oui je pense à mes reviews même au réveil, quel homme quand même). Un petit tour au Carrouf du coin pour refaire le plein de bières et de paté de couilles atrophiés de cochon, et nous arrivons trop tard pour voir Warscars. Du coup c'est Kruger qui a l'honneur de ma présence à leur concert, un autre groupe de post hardcore à la COL / Isis assez agréable au réveil. J'effectue dans la foulée ma première visite de l'espace Presse (cool des chiottes ! pas cool celle de droite est déjà bouchée ! j'ai hésité à prendre une photo de la bête, mais thrasho n'est pas encore devenu rotten.com..), et le temps de taper la causette et des bières, il est déjà temps d'aller voir Cephalic Carnage.

Les Américains les plus déjantés du grind sont sur la grande scène pour un concert magistral, avec toujours ces zicos intenables qui sautent dans tous les sens, ce chant porcin et ces intermèdes décalés. La part belle est donné au petit dernier « Anomalies », que je ne connais pas aussi bien que « Lucid Interval », dont peu de chansons seront finalement joués. Le chanteur est visiblement très fier de son label (Relapse pour ceux qui l'ignorent), arborant le tee shirt du label en question et rappelant toutes les deux chansons que Relapse c'est quand même leur label et que ça troue le cul. Les titres s'enchaînent sans temps mort, et le groupe revêt des masques de BeuMeus pour conclure sur le cultissime « Black Metal Sabbath » issue de « Lucid Interval ». Une parodie trvesquement drôle du BM, qui me donne envie de vous rappeler que Cephalic est signé chez Relapse (et ouais).

A peine remis de la bonne nouvelle qu'est la présence de Cephalic Carnage sur Relapse Records, il est temps d'enchaîner sur Aborted, un autre groupe de poètes que j'aime beaucoup. Les Belges jouaient l'année dernière sur la Velvet, c'est aujourd'hui sur la Forum Stage qu'ils égorgent une partie du public avec grand plaisir. « A Cold Logistics Slaughter», « Meticulous Invagination », « The Saw and the Carnage Done », « Sanguines verses of Extirpation », « Dead Wreckoning », « Gestated Rabidity » et « Voracious Haemoglobinic Syndrome » furent entre autres assénés à un public conquis d'avance et surenthousiaste. Sven est excellent aussi bien en frontman qu'en growleur de premier choix (mais quelle voix !! toujours aussi énorme), et le nouveau guitariste issu d'Yyrkoon est très à l'aise. Bref Aborted en live c'est gigantesque, et avec Cephalic je suis enfin servi par des concerts de brutes comme je les aime. Seul bémol, Sven n'a pas daigné rappelé durant le concert que Cephalic Carnage était signé chez Relapse Records, une erreur grave qui mériterait une sanction immédiate.

Mais passons sur ce détail pour enchaîner sur un autre groupe absolument génial, et qui n'est pas signé chez Relapse (au contraire de Cephalic Carnage par exemple) : les dieux de Immolation. J'attendais beaucoup de cette première fois, et que dire si ce n'est que les Américains ont été absolument impériaux, nous reproduisant à la perfection leurs riffs maléfiques et ces mélodies sombres issues des bas fonds du Minnessota (j'avais envie d'écrire ça depuis longtemps). Ici aussi le groupe privilégie l'actualité, ne jouant pratiquement que des titres de « Harnessing Ruin » et « Unholy Cult », et oubliant totalement ses premiers albums, ce qui est un peu dommage. Mais la qualité des compos et du groupe est tel qu'on ne peut leur en vouloir, ces mecs maîtrisent vraiment leur Death Metal et sont d'une efficacité à toute épreuve. A revoir dès que possible.

Après cette avalanche de Death, un peu de Black histoire de varier les plaisirs : Dissection était supposé nous baffer comme sur l'excellente date Lyonnaisse de cette année ; il n'en sera malheureusement rien, le groupe étant victime dès le départ d'un problème très gênant : les guitares sont inaudibles. « Night's Blood » et « Frozen » sans entendre les guitares et avec une basse bien trop forte, ce n'est ni bien ni top comme concert, et cela m'a fortement dégoûté du concert. Du coup j'ai préféré laisser le groupe se démener pour aller prendre une place de premier choix pour Dark Tranquillity. Les rumeurs parlent d'un sabotage opéré par Mustaine au niveau de la soundboard, on ne saura probablement jamais la vérité mais en attendant les gars des Chiffres et des Lettres sont sur le coup…

At the Fathomless Dephts
Night's Blood
Frozen
Unhallowed
Where Dead Angels Lie
Maha Kali
The Somberlain
Rappel: Thorns of Crimson Death


Dark Tranquillity donc, voilà un groupe que j'adore et qui nous a servi le plan classique du concert absolument parfait, musicalement très carré, très pro et avec sa prestance habituelle. Simplement, aucune surprise n'était présente ce jour là au niveau de la set list, reprenant les habituels « The Wonders at your Feet », « The Treason Wall », « Lost to Apathy », « The New Build », « Punish My Heaven »… Une set list strictement identique à celle de la tournée avec Kreator, qui du coup a rendu le concert beaucoup moins intéressant pour moi. J'en aurais donc profité pour canarder le groupe de photos, pour une fois que j'arrive à temps pour rentrer dans la fosse presse lol.

The Treason Wall
Lost To Apathy
Through Smudged Lenses
White Noise / Black Silence
The New Build
The Wonders At Your Feet
Punish My Heaven
My Negation
Final Resistance


A peine fini la Tranquillité Sombre que je courre à l'espace presse avec Mikael et Space Monkey pour une interview d'anthologie avec Mikael Stanne, qui me fait revenir sur les concerts juste à temps pour Neurosis. Contemplé de loin, leur musique m'est totalement inconnu et m'a paru très riche et planante, mais face à l'inconnu j'ai préféré assouvir un rêve d'enfance et voir enfin Mustaine et sa bande sur scène. Megadeth, le groupe qui avec Metallica et Slayer a bercé mes premières années métalliques, et que je n'aurais loupé sous aucun prétexte.

Mustaine le dira lui-même au bout de quelques titres, ils n'ont que peu de temps pour jouer et par conséquent la communication avec le public sera réduite au strict minimum. Mais on s'en fout quelque part, quand on voit les titres joués : « Wake Up Dead », « In My darkest Hour », « Reckoning Day », « Trust », « Train of Consequences », « A Tout le Monde » (forcément !), « Hangar 18 », « Tornado of Souls », « Symphony of Destruction », « Peace Sells ».. et un grandiose « Holy Wars » pour conclure. Une set list de rêve, que des classiques, voilà ce que voulait le public et Mustaine l'a bien compris. Marrant de voir le batteur avec son énorme batterie et ses deux ventilos histoire d'avoir toujours les cheveux au vent, une vraie pub vivante pour l'Oréal… Mustaine et ses collègues ont tous passés la quarantaine et accusent le coup, ça ne headbangue pas des masses et les coupes de cheveux sont … datés, mais musicalement c'est tellement bon et culte qu'on oublie tous ces détails. Et moi qui avait un peu peur de la réaction du public face à ce style de zik un peu démodé, j'ai vite réalisé que j'étais un fan parmi des milliers d'autres, et Megadeth a eu droit à une véritable ovation tout du long du concert, Mustaine semblait au bord des larmes à la fin… Magnifique.

Après tant d'émotions il était temps de retourner au camping fêter cette seconde soirée de Fury. On saluera l'ami Grospaquet, Lassie et tous les autres malades rencontrés sur le camping, et au niveau des événements marquants on se souviendra des canalisations des toilettes qui ont été fracassés durant la nuit (un joli geyser d'eau vers 4h du mat'), et de la « Techno Metal Parade », un poste cd passant un cd de techno et suivi par une cohorte de métalleux en pure adoration et faisant le tour des tentes. Le genre de souvenirs qu'on gardera longtemps en mémoire.

Autre review :

FLOGGING MOLLY (par Mikaël) :

Premier groupe à jouer pour lequel j'étais venu au Fury Fest. Pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit d'un punk rock festif aux influences irlandaises. Quand vous les voyez arriver sur scène vous comprenez : le chanteur (assez âgé) à une guitare electro acoustique et les autres instruments présents sont : un banjo, une guitare électrique, une basse, une batterie, un violon (tenu par une demoiselle qui optera pour une petite flûte sur certains titres) et un accordéon. C'est 30 minutes de fête très bon enfant que le groupe va offrir à une fosse où la bonne humeur règne et ou les pogos se transforment rapidement en danses festives. Nous aurons le droit à de nombreux « classiques » du groupe tels que «Selfish Man», «Devil's Dance Floor» ou «Seven Deadly Sins». Je regrette juste qu'ils n'aient pas joué «Black Friday Rule» mais avec le peu de temps qui leur était accordé, il ne fallait pas trop en demander non plus. Un excellent concert pour vraiment commencer le Fury Fest.

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