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Fury Fest 2005

Live report

Fury Fest 2005 Troisième jour
Le 26 Juin 2005 à Le Mans, France (Parc des Expositions)
Dimanche 26 Juin :

Une autre nuit très courte pour attaquer (déjà..) le dernier jour de ce fest absolument dantesque. Le temps de faire un semblant de toilette et c'est le moment de rejoindre la Main Stage pour Ultra Vomit : les mecs sont visiblement à la fois fier, heureux et abasourdis d'être là, quelque part on les comprend, et ça ne les a pas empêchés d'assurer un show musicalement excellent. Je ne connais pas beaucoup le groupe, mais le bon esprit (et la reprise de « Max et Compagnie », je suis fan) et l'attitude du groupe donnent vraiment envie de s'y mettre. Dommage qu'ils ne soient pas signés sur Relapse Records comme Cephalic (ok, j'arrête…).

Après Ultra Vomit, on continue dans le gros délire avec….Epica. Oui c'est évidemment que je n'y allais pas pour la musique, mais pour voir si Simone était aussi bonne….chanteuse qu'on le prétend. Après une chanson et demi, j'en avais déjà fait le tour, c'est quand même ultra soporifique comme style et la silhouette de la chanteuse n'a pas suffit à me motiver pour rester plus longtemps, d'autant plus qu'une interview avec Furia nous attendait.

A peine sortie de cette très sympathique rencontre, je vais voir de loin Soilwork, le groupe Suédois qui doit tourner le plus souvent en France. Manque de bol, ils entament une chanson de « Stabbing the Drama », et vu que j'ai décroché du groupe depuis cet album je préfère aller me placer bien devant à la Velvet Stage pour Behemoth.

Les Powers Rangers du Black / Death débarquent sur scène pour un show ultra intense, qui fait monter la température déjà étouffante au délà de ce qui est humainement supportable. Pourtant les Polonais ne cessent de headbanguer et d'haranguer la foule, mais la chaleur et la fatigue avaient cassés un peu tout le monde et ils n'ont certainement pas eus la réaction qu'ils attendaient. Un dantesque « As Above, So Below », une interprétation ultra rapide de « Decade of Oepion » (le batteur est vraiment magistral), et une bonne dose de titres de Demigod ont été joués avec un professionnalisme impressionnant. Pour le dernier titre « Chant for Esxhaton », Nergal revêtira son costume de Power Ranger (le même que portait Force Noir dans l'épisode 243 contre Zorghor), visible sur les photos promos du dernier album. Une prestation toute en puissance, mais l'énergie n'y était pas, du coté du public en tout cas.

Sculpting the throne ov Seth
Conquer All
As above so below
Demigod
Antichristian phenomenon
Decade of Therion
Chant for Eschaton 2000


Première date en France de l'année pour In Flames, il était donc impensable que je rate ça. Les Suédois sont des pros de la scène, depuis le temps qu'ils écument les festivals et les petites salles de concerts, et de ce fait la scène de la Main Frame faisant face à une salle bondée ne les intimide absolument pas. Délivrant un set carré et classique (si l'on excepte un "Graveland" issue de "The Jester Race" que visiblement peu connaissaient dans la salle...), le groupe créera la surprise en invitant un fan sur scène pour chanter "Bullet Ride". L'heureux élu (vetu d'un tee shirt Slaughter of the Soul, un homme de gout sans doute possible) assurera plutot bien scéniquement, à défaut de vocalement tenir le coup. Courageuse et jolie performance qu'il convient de saluer! (je parle comme un journaliste politique c'est horrible..)
Pas le meilleur concert du Fury, mais un bon moment de plus qui ne s'oubliera pas!

Cloud Connected
Pinball Map
System
Dial 595
Bullet Ride (avec au chant un gars du public)
Graveland
Only For the Weak
The Quiet Place
Touch of Red
My Sweet Shadow


On enchaîne les grosses têtes d'affiches avec Napalm Death sur la Forum Stage; or ami lecteur (ou lectrice, soyons audacieux), tu te souviens sans doute de mes multiples remarques sur la piètre qualité du son dans la salle en question. Et bien je suis heureux de pouvoir annoncer que Napalm Death est l'heureux gagnant du pire son du fest (Dissection étant hors concours cette fois ci), la confusion sonore étant telle que c'est aux beats de batterie que je reconnaissais tant bien que mal les titres joués. Impossible donc de vous dire ce qui fut joué, sauf un "Suffer the Children" annoncé par Barney, un petit « Breed to Breathe » et quelques titres de "Order of the Leech" et de "Enemy of the Music Business". Ici aussi il faisait très chaud, au point que Barney quittera subitement la scène vers la fin d'un morceau, laissant le groupe conclure le morceau sans lui. 30 petites secondes de battement, il n'est toujours pas revenu et Mitch Harris annonce le dernier morceau « Nazis Punk Fuck Off » lorsque Barney revient sur scène pour s'excuser : d'après ce que j'ai compris il a eu un malaise du à la chaleur, ce qui se comprend vu la façon dont il se démène sur scène. Bref le groupe jouera encore deux titres avec un son toujours exécrable, mais personnellement j'étais aux anges tant j'adore ce groupe et leur répertoire. Napalm Death en live c'est la baffe, même avec un son de merde !

Une légende du Death Metal investissait maintenant la main stage : Obituary. Simplement, n'ayant jamais été grand connaisseur de ce groupe, j'ai contemplé de loin un titre avant d'aller rejoindre la Forum Stage pour voir Samael. Et je ne regrette absolument pas mon choix, tant le groupe m'a mis à genoux par une prestation ultra pro, carré et dynamique ! J'étais juste devant Vorph, et le charisme et l'aisance du sieur est proprement gigantesque. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste, avec notamment un guitariste à la chorégraphie absolument parfaite : il headbangue, et juste au bon moment de la rythmique se tord sur le coté avec son instrument avant de repartir en headbang ! Ca sent les heures d'entraînements devant sa glace avec la rackette de tennis de la petite sœur tout ça lol. La set list fait ici aussi la part belle au dernier album en date du groupe, à savoir le génialissime « Reign of Light » (de mon point de vue du moins), avec les tubesques « Moongate », « Inch'Alah », « Reign of Light », « On Earth » et « Telepath », repris par un public déchaîné et plus féminin que celui d'Aborted, étrange… Un petit « Baphomet's Throne » issue du lointain « Ceremony of Opposites » viendra même se caller entre deux titres plus récents, une nouvelle incitation à un headbanging sauvage. Moi qui suit en pleine redécouverte de Samael j'ai vraiment pris une claque à la vue de ce concert, c'est très pro et certains pourront dire que ça manque d'âme mais je ne raterais en tout cas pas l'occasion de les revoir !

Afin de me réserver pour Slayer et n'ayant pas gardé un bon souvenir de Dimmu Borgir en live, c'est assis au fond de la Main Stage que j'entend leur set. Mais si je n'avais pas été aussi claqué j'aurais bien fait un tour dans la fosse au final, tant le son m'a semblé excellement bon (une rareté pour ce groupe), notamment la batterie absolument hallucinante ! Je ne sais pas qui est aux fûts en ce moment chez les Norvégiens, mais les blasts sur « Kings of the Carnival Creation » étaient ahurissants de rapidité ! La set list était également intéressante, avec un « Stormblast » et un « Reptile » si rarement joués, et la sublime « Mourning Palace » en rappel. Là ou je n'attendais pas grand-chose du groupe ils ont réveillés mon intérêt pour la prochaine fois ou je pourrais les voir dans de bonnes conditions…

Vredesbyrd
Cataclysm Children
Kings of the Carnival Creation
Reptile
Stormblast
Progenies of the Great Apocalypse
Mourning Palace


Avant dernier groupe de la journée et pas des moindres : Amon Amarth. Il a beau etre déjà 22h du soir, la température de la Velvet Stage est toujours aussi haute, et comme beaucoup dans le public je joue mon homme viril en faisant sauter le tee-shirt, seul moyen de ne pas finir trempé de suite. Cela fut d'autant plus nécessaire que les vikings furent absolument gigantesques ce soir là, proposant un des meilleurs concerts du Fury : je n'avais jamais réalisé à quel points les titres d'Amon Amarth n'existent vraiment que pour la scène, chaque riff étant une invitation au headbang le plus sauvage. Même les titres les plus rapides comme « Bastards of a Dying Breed » passent bien pour peu qu'on ai les cervicales adaptés à la situation :p Le chanteur et son magnifique bide à kro est impressionnant, aussi bien physiquement que vocalement, quand au reste du groupe la joie était visible d'être aussi bien accueilli par le public et l'envie de donner le meilleur concert possible était bien présente. « Fate of Norns », « Valkyries Ride », « Bleed for Ancient Gods », l'impériable « Victorious March » et bien sur « Death in Fire » furent entre autres joués, toujours avec cette puissance et cette conviction qui est la marque des grands concerts. Une autre claque en ce dimanche décidément béni des Dieux !

Dernier concert de la journée et du fest, le seul, l'unique : Slayer. Quand j'arrive à la Main Stage le groupe vient d'entamer “War Ensemble” et le son est dantesque, et la salle rempli à raz bord. Certains verront d'ailleurs le concert de l'extérieur de la salle, tant il est difficile de circuler. J'arrive à me faufiler sur le coté droit de la scène pour voir de plus près le groupe, ainsi que le parasol Kronembourg qui se balade au milieu de la foule, juste en face de Tom ! Quand on a vu Slayer une fois, on les as vus pour toujours, tant leurs shows sont toujours impeccablement parfaits : son cristallin, rythmiques parfaites, batteur surpuissant et modifiant à l'envie ses parties (raah Dave), et Tom m'a frappé par sa ressemblance avec le Araya des années 90 période Seasons. Ajouté à l'écoute des raretés « Blood Red » et « Spirit in Black » (une belle surprise que celle-ci !), j'avais l'impression d'être retourné 15 ans en arrière sur la tournée Clash of the Titans (je vous rassure je n'y étais pas, mais j'aurais bien voulu !). Bref Slayer impérial, la fosse très classiquement devient complètement folle sur « Raining Blood » (j'étais en plein dedans, et ou que je regarde absolument tout le monde bougeait, un peu comme Hatebreed l'année dernière), et le magistral « Angel of Death » achève tout le monde en beauté. Il m'arrive de jouer mon blasé avec Slayer vu que c'était quand même la 4 ou 5ème fois que je les vois, mais c'était tellement efficace que je ne peux nier le pied que j'ai pris une nouvelle fois !

Disciple
War Ensemble
At Dawn They Sleep
Black Magic
Necrophiliac
Blood Red
Spirit In Black
Dead Skin Mask
Seasons In The Abyss
Postmortem
Raining Blood
South Of Heaven
Silent Scream
Mandatory Suicide
Angel Of Death


C'est sur les rotules que je sors de la salle, contemplant les mecs morts de fatigue (et d'ivresse) qui dorment à même le sol. Retour au camping pour une nuit courte et une dégustation des dernières bières avec toute la Thrasho Team et nos confrères d'U-Zine.net, et bilan ultra positif d'un festival absolument exceptionnel une fois de plus !

En prime, voilà les reviews de Keyser Söse concernant les groupes qu'il a vu:


TREPALIUM (26/06, 11h55-12h25, Velvet Stage)

Trepalium ne m'avait pas emballé sur CD mais là je dois dire que j'ai été bluffé, sans aucun doute ma plus grosse surprise du Fury. Du bon gros death qui tâche (certes pas très original) avec de bons gros riffs de bûcherons, un son pas trop mauvais, il n'en fallait pas plus pour me conquérir, tout comme le reste du public qui semble bien s'éclater vu le pogo matinal. Le chanteur a l'air d'apprécier l'acceuil des festivaliers et viendra slammer sur nos têtes tout en beuglant comme un damné, excellent! Je vais me repencher sur leur dernier album sans plus tarder.

END OF DAYS (26/06, 12h40-13h10, Forum Stage)

Direction la Forum Stage pour les Allemands de End Of Days. Je n'ai écouté qu'un seul morceau de leur dernier album, Dedicated To The Extreme, mais je savais que leur deathcore ultra efficace allait me plaire et je ne me suis pas trompé. Malgré un retard de plus d'1/4 d'heure qui fît planer un doute sur la venue du groupe, un set forcément raccourci et un son pas top (Forum Stage oblige), ce fut un de mes concerts favoris du week-end. Comme je le disais c'est efficace à mort et les nombreuses mosh-parts sont un régal pour les coreux et coreuses venus en nombre. J'aime bien les voir exécuter leur KDS et autres trucs un peu chelous mais malheureusement pas de pogos, le côté hardcore du groupe prenant le dessus en live (ou est-ce à cause du public majoritairement coreux?). Le chanteur est réellement impressionnant de par sa carrure, ses vocaux à la John Tardy et ses scéances de headbanging à la limite de se fracasser la tête par terre! Aller hop, rajout de leur dernier album sur ma liste d'achats!.

ILLDISPOSED (26/06, 14h30-15h, Velvet Stage)

Indiférent sur album à leur death à tendance mélodique, j'ai bien plus apprécié les Danois de Illdisposed en live. Et c'est sûrement dû au fait que sur scène, le côté mélodique du groupe est aux abonnés abscents, principalement à cause de la présence d'une seule guitare. Le chanteur, Bo Summer, est une vraie masse et grogne comme il faut, avec souvent un chant porcin inédit sur CD. Leur musique est un peu linéaire mais pour une demi-heure, pas de problème, le set passe comme une lettre à la poste. Une bonne surprise donc, sans être le meilleur concert du Fest.

SUNNO))) (26/06, 18h30-19h15, Velvet Stage)

Ca fait un bon bout de temps que j'entends parler de ce groupe et du drone alors je me suis finalement décidé à aller faire un tour au set de ces extra-terrestres. Et bien je suis ressorti au bout de 5 minutes. Le groupe a apparemment eu des problèmes techniques avant mon arrivé (grillage d'amplis notamment) mais là n'est pas le problème. Autant visuellement que musicalement, c'est assez spécial. On a l'impression de rentrer dans un univers à part où tout se passe au ralenti. Les gars portent de larges capuches et jouent lentement, très lentement et très fort avec énormément de distorsion, si bien que ça ressemble à rien! Il y a quand même un chanteur, qui s'avère être Attila Csihar, l'ancien chanteur de Mayhem, mais sa voix est noyée dans le magma inaudible de distorsion. Je pense que c'est typiquement le genre de musique qu'on adore ou qu'on déteste. Pas de bol, je déteste!

Et les reviews de Mikaël :

FURIA :

C'est assez tôt qu'il fallait se lever pour ce dernier jour du Fury Fest si vous vouliez voir Furia : en effet le concert avait lieu à 10h30. Devant une fosse peu remplie (mais bien remplie pour l'heure qu'il était) le groupe s'entraîne en jouant les instrumentales de leurs chansons (en gros pas de chant). Ca semble bizarre au premier abord mais au final c'est toujours ça de plus pour un concert qui ne durera malheureusement que 30 minutes. Je dis malheureusement car, bien que ne les ayant jamais vu en live, je m'attendais bien à une super prestation et je ne fus pas déçu. Le son était très bon et les musiciens se sont donnés à fond dans la joie et la bonne humeur pour combler ce public qui avait quand même fait l'effort de venir les voir (vu comment ce fut facile de dormir au camping samedi soir…). Damien, le chanteur principal, m'a d'ailleurs paru beaucoup plus charismatique et sympathique qu'il ne le semble dans le DVD. Nous serons gratifié de 3 nouvelles chansons dont une extraite du 3e album du groupe (et qui avait l'air excellente). Seulement 30 minutes c'est court, très court. Je pense même que c'est le concert qui m'a semblé le plus rapide et dans ces conditions nous n'avons pas eu l'occasion d'entendre la sublime «Elmira, l'Image d'un Destin». Ce n'est que partie remise car je peux vous assurer qu'après un concert aussi bon vous n'avez qu'une envie : les revoir.

Revelations
Dogma's Fall
- (exclusivité du 3eme CD)
Mémoires d'Outre Tombe
Le Sacrifice de a Vierge
L'Oratoire de la Folie
Anthems For Kheros


ANTI-FLAG :

«Fuck Jacques Chirac, Fuck Georges.W Bush, Fuck the police !» : Si vous ne saviez pas qu'Anti-Flag était un groupe engage, c'est maintenant chose faite avec ce « discours » d'introduction crié par le bassiste du groupe. Que dire de la prestation qui a suivi si ce n'est qu'elle était tout simplement géniale avec des musiciens que je ne pensais pas aussi dynamiques, sautant et tourbillonnant des que l'occasion se présentait, chauffant la salle le mieux possible et bénéficiant d'un son tout à fait correct. Nous avons même eu le droit à un « circle pit » bien sympathique lors de je ne sais plus quelle composition. Le groupe finira par le célèbre « Die for the government » au cours duquel les paroles «you gotta die, gotta die, gotta die for your government - die for your country, that's shit» seront reprises en cœur par une fosse en folie.

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