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After Forever + Nigthmare + Magica

Live report

After Forever + Nigthmare + Magica Le 19 Février 2006 à Lyon , France (Ninkasi-Kao)
Quel plaisir de retourner au Ninkasi Kao, dans l’intimité que nous confère la petite taille de cette salle ! Et rien de mieux que d’y retourner pour voir un bon concert de heavy ! Mais ce soir-là, c’est plus qu’un concert auquel nous avons eu droit. Pour le tout dernier soir de leur tournée qui leur a fait traverser l’Europe pendant 3 semaines, After Forever, Nigthmare et Magica se sont lâchés pour notre plus grand plaisir. Surprises, délires, roadies envahisseurs et poupée gonflable, ou quand le rire se mêle aux gros riffs !

Magica ouvre donc la soirée. J’avais très peu entendu parler du groupe si bien que je fus assez surprise de voir débarquer sur scène, une fille derrière le micro. Le groupe entame son set et j’avoue que les premiers titres m’ont laissée quelque peu perplexe. Le son était un peu faiblard (ce qui est généralement le cas avec les premières parties pour contraster avec la tête d’affiche, je n’en tiens donc pas trop rigueur), le groupe a eu du mal à se mettre dans l’ambiance et la chanteuse ne semble pas appréhender l’envergure du rôle de frontwoman, se cantonnant à quelques déhanchés et sourires timides. Mais c’est surtout musicalement que le groupe déçoit ; leur heavy symphonique manque de pêche et tombe dans les schémas vus et revus du style révélé par le groupe qui doit être leur influence majeure, Nightwish. Cela justifie la place imposante du clavier dans la composition et le choix d’avoir pour chanteuse une brunette insipide mais qui se voudrait être la nouvelle Tarja en tentant en vain de lui ressembler par une posture, une tenue et un chant (quasi)similaires. Sauf que Ana de Magica est moins belle, chante moins bien, s’habille mal et sa voix n’a de puissance que dans les notes (très) aigues. Dommage ! Nightwish plane donc un peu trop au-dessus de ce combo roumain et c’est donc sans surprise mais avec un certain agacement que j’entendais le groupe reprendre « Nemo ». La comparaison est alors véritablement inévitable mais les fans de celle qui a été l’emblème du plus grand groupe à voix féminine pendant 10 ans n’ont pas à s’inquiéter : ce n’est pas Ana qui pourra prétendre la remplacer.
Afin de faire bouger un peu la salle et la scène qui sont toutes deux restées statiques depuis le début de leur prestation, les gars de Nigthmare ont déboulé sur scène pour secouer tout ça !
Magica boucle son set par une de leur compo, Ana a le temps de nous envoyer une jolie petite poignée de paillettes avant de partir, tentative de divertissement dérisoire mais touchante ; au fond, Magica est un groupe jeune et ça, on ne peut pas le leur reprocher !

Après ce tout premier groupe dont la performance fut au final assez courte (on ne va pas s’en plaindre non plus !), c’est au tour de nos petits français de Nightmare de montrer ce qu’ils ont dans le ventre.
Nouveau son, nouveau style, nouvelle ambiance, nouvelle humeur, à peine Nightmare entame-t-il son set que la qualité globale su concert monte d’un cran.
Face à ce déploiement d’énergie et de bonne humeur, la salle se réveille et accueille chaleureusement le heavy pas foncièrement original mais efficace du groupe. Pendant leur prestation, nous avons vraiment pu apprécier la complicité évidente des musiciens attentifs aux mouvements et attitudes les uns des autres. Les gratteux se joignaient pour jouer ensemble dans des positions en face à face assez originales, ou alors tout pied sur les retours, s’adressaient avec fougue au public toujours plus emballé. Le chanteur avait vraiment la pêche, courant et se posant aux quatre coins de la scène, un grand sourire aux lèvres. Tous les musiciens étaient contents d’être là et nous le montraient bien. Le groupe était donc très communiquant avec le public, même si cette bonne humeur ambiante a un peu déconcentré les musiciens qui nous ont fait un magnifique faux départ ! On ne leur en voudra pas trop vu leurs efforts (qui ne doivent pas en être) pour nous faire passer un bon moment en leur compagnie.
Nightmare aussi nous a concocté une petite reprise et pas des moindres, puisqu’il s’agissait de la sublime Hallowed be Thy Name d’Iron Maiden que l’on ne présente plus ! Reprise bien assurée à tous les niveaux, sauf pour le chanteur qui nous a fait une petite bourde sur le troisième couplet et partant un peu trop en avance. Pas facile de reprendre un titre aussi connu et aussi apprécié ! En tout cas, nous faire la surprise d’entendre un petit Maiden, ça fait très plaisir (ah ! que c’est loin le Parc des Princes… !*soupir*).
Franck le guitariste semble avoir la cotte. En tout cas, le chanteur laisse sous-entendre qu’il a déjà fini plus ou moins déshabillé en Italie et c’est pour cela que ses interventions étaient souvent ponctuées par des « A poils ! » scandés par la foule. D’ailleurs un roady ne s’est pas gêné pour venir lui ouvrir sa chemise au moment où il devait changer de gratte ! Le show continue quand soudain on voit arriver sur scène l’équipe technique du groupe, dont un d’eux portait dans les bras un mannequin de femme nue sur laquelle on avait sctotché une feuille où la douce phrase « Franck baise moi » était dédiée à ce dernier. Ils en profitent pour embêter les musicien et pour faire des signes au public, se prendre pour une star qu’ils ne sont pas pendant quelques secondes…en tout cas, nous ça nous a fait bien rire tout ça, surtout quand on a du faire slamer le fameux mannequin qui perdait ses membres au passage (et qui a aussi assommer ma pauvre voisine…). Le show reprend des allures normales avec quelques passages plus doux ; nous avons eu droit à une quasi-ballade bien faite et agréable ! Puis le chanteur nous a fait chanter sur «Mind Matrix Schizophrenia» et les roadies accompagnés cette fois des musiciens d’After Forever ont débarqué pour faire les chœurs et finir en beauté le concert de Nigthmare.


Une petite pause pour tout le monde en attendant nos hollandais. Soudain les lumières et la bande son s’éteignent…After Forever entre en scène.
Un par un les uns derrière les autres, les chevelus du groupe saluent le public, prennent place et c’est parti ! Ils nous ont envoyé un son massif, rond, chaleureux même si, comme d’habitude c’est toujours le clavier qui pâti de la balance ainsi que la voix de la belle Floor Jansen sur le début de la première chanson. Mais les choses pour elle s’arrangent et on a pu apprécier la qualité de sa voix, dans les mediums et dans les aigus, posée avec assurance et sensibilité et ce, tout le long du concert. Le groupe est véritablement en pleine forme pour ce dernier concert et enchaîne des titres savamment piochés dans toute leur discographie, nous faisant remonter dans le temps à chaque morceau. Ce set-list varié représente bien tous les aspects du potentiel du groupe et toutes ses différentes influences dotant chaque chanson d’un caractère spécial : samples électroniques, mélodies orientales, chœurs épiques, le tout soutenu par de bons riffs qui font de la musique d’After Forever un ensemble construit, riche et puissant. Et lorsque que cette qualité musicale est alimentée par un visuel travaillé, cela donne obligatoirement un très bon concert.
Un show d’After Forever c’est un tourbillon de cheveux sur un éclairage dynamique et original avec l’apport d’un flash blanc qui vient nous brûler les rétines sur les passages speed de la musique. Le gros ventilateur posé aux pieds de la chanteuse assure un visuel sensuel avec ses cheveux dans le vent, mais l’oblige à rester à un seul endroit de la scène, ce qui fait que ceux qui n’ont pas eu la chance d’être au milieu, ne la regarderont jamais dans les yeux !
La jolie Floor a vraiment assuré son rôle en mélangeant avec subtilité féminité et force, lui donnant un charisme bien à elle. Elle n’hésitait pas à s’adresser au public et à faire des petits coups d’humour qui n’ont pas tous été compris d’ailleurs ! Quelques petits détails scéniques ont alimenté le show ; elle est arrivée avec des cornes sur la tête pour « Face your Demons » et le manteau blanc qu’elle a porté pour leur ballade m’a rappelé à quel point After Forever manquait parfois de style…et c’est fort dommage.
Au milieu du set, les hommes ont voulu « faire la fête » et sans la chanteuse en reprenant avec brio « For Whom The Bells Tolls » des grands de Metallica ! C’est le bassiste qui a assuré le chant et s’en est bien sorti pour le SEUL passage véritablement headbangant du concert !
Mais Floor revient et l’énergie reprend de plus belle. Le claviériste est haut perché entre ses quatre claviers, le sourire aux lèvres tout le long, ça fait plaisir !
Le groupe se donne à fond pour les dernières chansons du dernier concert de cette tournée. Et qui dit dernier concert du dernier groupe de la tournée, dit dernier gros délire et je peux vous dire que le rappel fut un pur borbel ! Tous les musiciens et raodies du tour ont débarqué dans des tenues excentriques, ou peu habillés ; fou rire général, grand salut et tout le monde quitte le transbordeur fatigués mais heureux et nous aussi !

Set list After Forever :

Enter
Come
Boundaries are open
Living Shields
My Pledge of Allegiance part 1
Beyond Me
Attendance
From Whom The Bells Tolls
Strong
Monolith Of Doubt
Yield To Temptation
Being Everyone
Forlorn Hope
Face your Demons
Digital Deceit
Follow In The Cry

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1979 - France
  

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