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Hellfest 2007

Live report

Hellfest 2007 Premier jour
Le 22 Juin 2007 à Clisson, France
Tout commence le vendredi à l'entrée principale où il faudra attendre presque 3 heures pour entrer sur le site! Et en arrivant, le spectacle désolant qui sera le notre pendant tout le week-end s'offre à nous: un gigantesque champ de boue. Il a plu beaucoup la veille, la pluie continue de tomber aujourd'hui et le festival ressemble plutôt à un terrain de foot russe en période de razpoutiza. Tout comme le camping d'ailleurs mais ça c'est une autre histoire....

C'est seulement à 15h passées que j'entre enfin sur le site et j'apprends que j'ai raté MUMAKIL qui devait commencer à 13h30! Ca commence bien! Je ne suis pas au bout de mes surprises puisque les trois premiers groupes de la Main Stage, à savoir DEW-SCENTED, BLOODSIMPLE et LAMB OF GOD sont annulés, un transformateur ayant pris feu sur la grande scène! Et ça je ne le tiens pas de l'orga, qui restera étonnamment muette toute la journée, mais de festivaliers...

Enfin bref passons tous ces problèmes qui seront évoqués plus tard pour nous consacrer à la musique, puisque c'est pour ça qu'on est là après tout. (Keyser)


ZERO MENTALITY (Discover Stage) : Nouveaux venus sur la scène émocore, les allemands de Zero Mentality sont venus défendre leur seconde progéniture, « Invite your Soul », devant un public plutôt réceptif aux compos basiques (comprendre structures rock et alternance entre gueulante et chant clair éraillé) du groupe de Bochum. On pense à Carpathian mais en plus varié, que ce soit au niveau du chant mais aussi par la présence de leads discrètes qui donnent plus de caractère à l'ensemble. Les protégés de Jacob Bredahl assurent pas mal, même si le jeu de scène de certains laisse encore à désirer (le gratteux de gauche a passé tout le concert en mode static-x). Un bon apéro avant la rouste Misery Index (Thomas Johansson)


MISERY INDEX (Gibson Stage) : Premier groupe que j'attendais de pied ferme à ce Hellfest, Misery Index a tenu toutes ses promesses avec un show bien carré qui m'a fait vite oublier les 2 heures d'attente sous le soleil avant de pouvoir entrer. Malgré un son pas toujours top à cause du vent ce fut pour ma part une bonne première claque ! Les compos du groupe étant de vraies tueries sur scène. (Niktareum)

Difficile de départager les trois principales formations frayant dans les mêmes eaux du death grind (Brutal Truth, Napalm Death et donc Misery Index). D'autant plus dur que tous ont fait parler la poudre et que leur puissance de feu scénique ne souffre aucune contestation. Aussi motivés pour faire tomber les têtes qu'en première partie de Fear Factory l'année dernière, Misery Index n'a fait aucun (mais alors vraiment aucun !) quartier et mis le public à terre à grand renfort de blasts cinglants et de mosh parts telluriques. Débarrassés de la prod un peu étouffée de l'album, les morceaux de Discordia se révèlent sous leur jour véritable, des secousses sismiques à faire vibrer les os d'un mamouth. Des distributeurs de minerves n'auraient pas été de trop au sortir de pareil déferlement de violence. (Thomas Johansson)

Troisième fois que je vois la bande de Jason Netherton, et 3ème fois que je prends mon pied. Malgré un son très bof, le groupe balance la sauce à plein régime pendant une trop courte demie-heure qui aura donné du baume au coueur au festivalier pour supporter la suite. Et putain, quel batteur, ultra puissant et ultra carré! (Keyser)


THE SETUP (Discover Stage) : Vu le gabarit des bestiaux sur scène, The Set Up ne pouvait jouer que du hardcore. Impression vite confirmée par le carnage (braveheart style !) au centre du pit, de circles en pogos incessant pour la plus grande joie de fans trop heureux de laisser libre cours à leurs pulsions primaires. La musique ? du très lourd, appuyé par des backing vocals bien poilues et une rythmique sans faille, tour à tour pesante et véloce. Pas une once de chant clair ni de raffinement, mais on n'était pas là pour ça ! très costaud. (TJ)


CHIMAIRA (Main Stage): Enfin je vois ce groupe pour lequel j'ai beaucoup de respect même si je l'écoute de moins en moins. Bonne performance des Américains avec une setliste certes courte mais très énergique ("Nothing Remains", "Resurrection", "Power Trip", "Severed", "Needle", "Pure Hatred") et un son relativement bon. A revoir sur une scène plus petite toutefois pour plus d'intensité. (KS)

Un groupe de la main stage après l'annulation de Dew Scented, Bloodsimple et Lamb Of God, Chimaira devenu désormais un « gros groupe » a assuré un show correct, sans grosse surprise, et moins efficace que mes souvenirs de leur prestation au Fury Fest en 2004. (NT)


DESTINITY (Discover Stage) : Les lyonnais ont fait le plein de voix sous le chapiteau d'une discover stage largement conquise par leur offensive death thrash. Débarrassés des influences BM des débuts, Destinity envoie la sauce sans se poser de questions à grand renfort de solis, de blasts et de tempo rapide (notamment sur un Synthetic Existence terriblement jouissif) comme l'affectionne un No Return. En moins old school toutefois, comme en témoigne la rythmique plus heurtée de ce nouveau titre jeté en pâture dans un pit déchaîné et rageur. A noter quelques passages de chant clair bien assurés par le batteur entre deux concassages de toms, qui préfigurent d'un Destinity plus moderne et accrocheur dans les mois qui viennent. A suivre de très près ! (TJ)



MASTODON (Main Stage): Un des groupes que j'attendais le plus de ce Hellfest 2007 vu la qualité du dernier opus Blood Mountain. Malheureusement la prestation des Géorgiens fut gâchée par un son exécrable qui m'aura à peine permis de reconnaître les morceaux...grosse déception donc! (KS)


EARTH CRISIS (Gibson Stage) : 19h10, une légende du hardcore s'apprête à monter sur scène : Earth Crisis. J'étais vraiment très impatient de voir pour la première fois en live les syracusiens. J'avais été très attristé lors de l'annonce de leur split il y a quelques années et du coup très heureux d'apprendre leur reformation. Le groupe a l'air visiblement content d'être là et enchaîne les titres, essentiellement tirés des vieux albums (aucun titre de « Breed the killers » si ma mémoire est bonne et un seul de « Slither », l'excellente Killing brain cells). Karl Buechner, malgré son allure un peu « papy » et ses petits sauts, assure un set plus que correct et le groupe délivre une bonne énergie. J'aurais bien aimé entendre quelques titres plus récents mais ça fait déjà plaisir de voir Earth Crisis en live bordel ! (NT)


HATEBREED (Main Stage) : Encore une autre formation que je souhaitais absolument voir! Et contrairement à MASTODON, je ne fus pas déçu. Quel frontman ce Jamey Jasta, qui arborait un beau hoody bleu Suicidal Tendencies! Il a tenu la scène comme personne ne le fera sur les 3 jours, courant, sautant, hurlant et haranguant la foule comme un vrai leader. Et en live, la musique ultra efficace des Américains prend une nouvelle ampleur, pour le plus grand plaisir d'une fosse déchaînée. Assurément l'un des sets de la journée! (KS)

BRUTAL TRUTH (Gibson Stage) : j'avoue mon ignorance concernant ce groupe pourtant culte qui vient de se reformer mais je suis quand même allé voir le show. Quelle bonne idée pour ce qui va être l'une des plus grosses surprises du fest pour ma part! Un chanteur complètement allumé qui ne cessera de se taper le front avec son micro pour finir en sang, un batteur tout aussi mentalement défaillant et surtout un grind/death supra jouissif! Je sais ce qu'il me reste à faire maintenant! (KS)

Pour leur come back sur scène, les légendes du grind US ont repris les choses là où ils les avaient laissées sur disque en reprenant de larges extraits de Kill Trend Suicide et Sounds of the Animal Kingdom. Bien que plus ventru, Kevin Sharp n'a rien perdu de sa hargne et sa voix caractéristique le place toujours dans la A-list des aboyeurs de renom. Toujours aussi chevelu et sec, Dan Lilker avoine toujours autant à la basse, rampe de lancement idéale pour les riffs de Gurn et les blasts échevelés de Richard Hoak, toujours aussi branque derrière son kit. Un retour gagnant long de ligne qu'on espère suivi d'un nouveau skeud de haute volée. (TJ)

Efficace, brutale, un poil déjantée… voilà qui résume bien pour moi la prestation des légendes américaines de Brutal Truth. (NT)

Premier groupe du festival que j'ai pu voir après nos nombreux déboires (sur lesquels je ne reviendrais pas). Peut-être à cause de la fatigue (et/ou du ras le bol) déjà accumulé ou de ma méconnaissance du groupe, je n'ai pas du tout accroché. J'aime pourtant assez le grindcore mais j'ai trouvé que ça partait franchement dans tous les sens. Bref, pas convaincu. (EN)


MACHINE HEAD (Main Stage): et on enchaîne les claques avec la bande à Flynn que j'étais impatient de revoir, The Blackening étant pour moi l'album de l'année! Pas déçu sauf de la durée trop courte du set, le groupe est plus en forme que jamais avec un duo Flynn/Demmel à fond dans le revival. Les titres du dernier album sont formidables en live (notamment la sublime "Halo" dont le refrain sera très bien interprété malgré mes craintes), le son est excellent, tout le monde est content, la vie est belle, on en oublierait presque qu'on marche dans 20 cm de boue! Machine Head, c'est la grand classe! (KS)

J'avais déjà vu la bande à Rob Flynn mais c'était en 2001, pour la tournée de la supercherie « Supercharger » (album pourri, guitariste pas concerné, bref). J'attendais donc de revoir MH dans de meilleures conditions. Avec pour cadre le Hellfest et un très inspiré « The Blackening », tout semblait réuni pour une grosse claque. Je suis pourtant resté un peu sur ma faim. Pas que les nouveaux morceaux passent mal, bien au contraire (superbe interprétation de Halo et Clenching the Fists of Dissent), mais les classiques censés cimenter le set (Take my Scars, Old) sentaient un peu trop le pilotage automatique pour totalement (me) convaincre. Ça manquait un peu de sincérité dans la hargne et je ne comprendrai jamais pourquoi le groupe s'acharne à jouer un Descend the Shades of Night soporifique alors que tant de brûlots de la première heure (None but my own, Violate) n'attendent que d'être ressuscités. Bien, mais peut mieux faire. (TJ)

Une des grosses sensations du festival en ce qui me concerne. Je n'avais jamais vu le groupe en live et j'attendais impatiemment leur prestation. Les nouveaux morceaux sont vraiment hyper puissants en live (malgré un son un peu tournoyant du fait des conditions climatiques) et quelle joie d'entendre des vieux titres tels que Old, Take my scars ou Davidian. Excellente prestation (EN)

C'est avec un sentiment assez bizarre que j'attendais le concert de Machine Head. En effet j'étais très content de les voir enfin (« Burn My Eyes » étant un de mes albums cultes) mais d'un autre côté je m'en foutais un peu… je ne sais pas trop pourquoi. Toujours est-il que je fus très heureux de pouvoir headbanger sur Old et bien sûr Davidian ou encore Take My Scars. Clenching The Fist Of Dissent passe comme une lettre à la poste, j'ai par contre un peu plus de mal avec Halo qui m'ennuie déjà un peu sur l'album alors là avec les chœurs faux d'Adam Duce c'est pas mieux. Et puis Descend The Shades Of Night n'est clairement pas pour moi une chanson qui a sa place dans leur setlist. Merde, pourquoi pas Nation On Fire ou Blood For Blood à la place de cette mièvrerie ?! Au final set sympa, content de les avoir vus mais sans plus.. (NT)


ENSLAVED (Gibson Stage) : Je ne suis pas resté jusqu'au bout afin de trouver un bon emplacement pour Slayer mais les titres que j'ai écouté – qu'ils soient anciens (et donc très black) ou nouveaux (et donc plus progressifs) - m'ont bien plu. Je vais me pencher plus sérieusement sur leur discothèque. Une bonne surprise. (EN)


SLAYER (Main Stage) : Bin … Slayer quoi. Leur bons morceaux sont tellement nombreux qu'il est difficile d'être déçu par leur prestation. Bien entendu, j'avais préféré leur prestation à Clermont, plus longue et dans un lieu plus intimiste, mais Slayer reste un des maîtres incontestés du Metal au sens large. Et un des rares groupe capable de provoquer une telle envie de péter les plombs à un si large public. (EN)

Qu'attendre d'un concert de SLAYER sinon un show sans merci et une floppée de classiques ? en proposant une variante de « Decade of Aggression » mise à jour de seulement deux nouveaux titres (les passables Cult et Jihad), les éternels patrons du thrash ne pouvaient décevoir. Lombardo, non content de maintenir son statut de meilleur cogneur du circuit (démonstration de force sur les roulements), a vraisemblablement pesé sur la setlist en réorientant le groupe vers quelques oubliés de « South of Heaven » (Silent Scream, énorme !) et « Seasons in the Abyss » (Spirit in Black, toujours aussi majestueuse). Araya plutôt en forme, des soli très fidèles de la part de Hanneman. Traditionnel certes, mais tellement efficace. (TJ)

Mmrgnrmpf ptain c'est gras…mgrnmmf ah War Ensemble…mmmgnrmpf frites, ketchup…ah tiens Angel of Death !…aller saleté de tomate viens là ! grntdmmpf….yeah « Die by the sword » cool !…Mwaaaarrrmgh soif…bière… hé hé Reign In Blood… tiens des copeaux… (NT)

Je ne sais pas si c'est la fatigue ou quoi mais je n'ai pas été emballé comme j'aurais dû l'être à un concert des dieux du Thrash. Pas que c'était mauvais non, Araya & cie savent toujours balancer la sauce. Il leur suffit après tout de jouer leurs classiques pour mettre à genoux la fosse. Mais justement, SLAYER est un peu trop souvent en pilotage automatique. Leur musique est toujours aussi efficace mais plus on les voit et moins ça fait de l'effet, malgré l'apport de deux titres issus du (décevant) dernier album « Christ Illusion » (Cult et Jihad).

Petite déception finale donc pour ce dernier concert du vendredi pour ma part, étant trop fatigué pour CANNIBAL CORPSE et KORN ayant, on l'apprendra 20 minutes avant le début du set, annulé son concert faute de protection de leur matériel contre la pluie... Une 1ère journée éprouvante en raison du climat et des annulations mais d'excellents concerts dans l'ensemble! (KS)


CANNIBAL CORPSE (Gibson Stage) : Un concert de Cannibal Corpse c'est un peu comme faire un tour de grand huit : on sait exactement à quoi s'attendre, mais on sait aussi qu'on ne sera pas déçu (pour peu qu'on soit fan des grands huit ou du groupe bien entendu). Les américains nous on offert une set bien carré comme à leur habitude avec tous ses classiques (Stripped, raped and strangled, Hammer smashed face etc…), sa dédicace «to all the women out there» sur Fucked with a knife, en passant par Pit of zombies, Unleashing the bloodthirsty… bref un bon moment ! (NT)

Jamais vu live auparavant. Un vrai bon moment de sauvagerie. J'ai trouvé le son excellent. J'ai surtout pris ma claque en regardant jouer Webster le poulpe et en écoutant le chant death magistral de Fisher. Mention spéciale aux titres de « Tomb of the mutilated » que j'adore par dessus tout. (EN)

KORN (Main Stage ... ou pas) : Korn = tapettes. (NT)

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