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Hellfest 2007

Live report

Hellfest 2007 Deuxième jour
Le 23 Juin 2007 à Clisson, France
Après une 1ère journée hésitante à beaucoup de niveau, notamment celui de l'orga, la 2ème s'annonçait meilleure, la pluie n'étant pas au rendez-vous!

ZUBROWSKA (Discover Stage): connaissant seulement de nom, je m'attendais à quelque chose de plus death. Finalement les Français jouent une sorte de hardcore chaotique difficile à suivre mais relativement efficace, avec deux chanteurs bien en jambes et motivés comme il se doit, malgré le peu de personnes présentes sous le chapiteau pour ce 1er concert du samedi. Une demie-heure sympathique même si leur musique a un peu tendance à tourner en rond au bout d'un moment.... (KS)

Grâce à l'orga misérable j'avais déjà loupé Mumakil le vendredi, mais j'étais bien décidé à ne pas rater la prestation de Zubrowska en ce samedi midi ! Et heureusement car les toulousains déploient sous le chapiteau une énergie communicative. Les 6 musiciens se donnent à fond durant les trop courtes 30 minutes, passant en revue les titres des 2 albums « One On Six » et « Family Vault » mention spéciale au début de « When Satan plays disco people die ») et également un nouveau morceau qui m'a paru tout à fait sympathique. Au final un très bon set donc, bien énergique malgré un public peu dense mais visiblement convaincu. (NT)


AFTER FOREVER (Main Stage) : je ne suis pas spécialement fan de métal symphonique à chanteuse mais il faut avouer que ce groupe sait de quoi il parle et fait sans doute partie des meilleures formations du style. Compos ultra efficaces faciles à retenir, musiciens tout sourire, son excellent et surtout une chanteuse à la voix aussi magnifique que son corps de rêve, bref une bien belle surprise que ce gig des Néerlandais auquel j'assistais au départ uniquement par curiosité! (KS)

Un des groupes que je tenais tout particulièrement à voir. Même avec une seule gratte, ça dépotait sévère. Belle unité entre les musiciens et grand coup de chapeau à Floor Jansen, à la fois pour ses vocaux impressionnants mais aussi pour sa « metal-attitude » 100 fois plus flagrante que chez les autres chanteuses du genre (elle, au moins, fait de vrais helicos de metalheads). Par contre, programmation oblige, le set fut beaucoup trop court. J'ai pris mon pied pendant 25 mn mais je suis resté un peu sur ma faim. (EN)


THE ARRS (Gibson Stage) : on entend beaucoup parler de ces petits Français depuis un moment, il était temps que j'aille voir de quoi il en retourne. Pas original pour un sou mais là aussi très efficace et rentre-dedans, le combo parisien aura mis tout le monde d'accord avec son métal/hardcore énergique au possible qui aura fait démarrer les 1ers moshs de la journée! (KS)


VADER (Main Stage) : voilà un autre groupe que je tenais absolument à voir puisque je n'avais pas encore vu ces stakhanovistes de la route. Que dire si ce n'est que VADER est un rouleau compresseur que rien n'arrête! Les compos en béton sont soutenues par un très bon son et un Peter en pleine forme (ne parlons même pas de Daray et ces blasts surpuissants!) et le public semble acquis à la cause des Polonais. Et puis avec l'énorme Wings en final, comment pouvait-on croire que ça se passerait mal?! La 1ère grosse claque de ce samedi presque ensoleillé! (KS)

Ingestion difficile d'un semblant de hot dog dont le prix avoisine celui d'une place de cinéma ? spasmes incontrôlables dû à l'abus de frites molles et de bière coupée à l'eau tiède ? les G.O. du Hellfest ont tout prévu (sauf la pluie) et programmé Vader à l'heure de la sieste. Junk food contre double pédale, même Ronald n'aurait pas résisté. S'appuyant principalement sur leurs dernières productions en date (« The Art of War », « Impressions in Blood »), les polonais ont fait constater la redoutable efficacité des excellents ShadowFear, Lead us et surtout The Art of War, dont la montée en puissance a laissé tout le monde sur le carreau. Même le mid tempo Predator, plutôt tiède sur album, aura fait forte impression. Avec un très bon Mauser, impérial niveau leads. (TJ)

Ca joue bien et ça tabasse bien mais ça manque un peu d'âme. Comme sur disque, j'ai trouvé que les morceaux sont tous dans le même esprit (et donc un peu redondant) et malgré son indéniable niveau, le batteur blaste toujours un peu pareil. Set plutôt mitigé pour moi. (EN)


EPICA (Main Stage) : Après la claque After Forever, j'attendais la réponse de son « jumeau » Epica. Et bien là encore, impression mitigée. D'une part, parce que je n'ai pas perçu beaucoup d'unité entre eux : ils se tapent un peu leurs délires chacun de leur côté (le claviériste notamment) ou font des choses complètement incongrues (Simone qui va se changer quasiment dès le début du set ou va se brosser les cheveux !?). D'autre part, je crois que Mark a finalement plus chanté que Simone. Je me suis parfois demandé à quoi elle servait si ce n'est à aguicher l'assistance. Quoi qu'il en soit, ravi d'avoir pu apprécier Cry of the moon, Seif al din ou Mother of light en live. Mais je déplore un peu le choix d'un morceau aussi longuet en fin de set. J'ai préféré After Forever et, à mon avis, un inversement d'horaire entre les deux groupes n'aurait pas fait tache. (EN)


KICKBACK (Gibson Stage) : brisons tout suspense dès le départ, ce fut LE concert du samedi! Déjà musicalement, le negative hardcore des Essonniens claque, les compos sont taillées pour le live, rien à redire. Mais c'est surtout l'attitude sauvage du groupe et du chanteur qui aura mis une ambiance sans pareille! Insultes gratuites ("sale bouseux", "paysans de merde!"), provocations ("on vous encule bien profond", "néo-métal de tafioles") et effets d'annonce ("on a un nouveau titre, bah ouais vous croyiez qu'on suçait des bites pendant ce temps là?", "celui qui tabasse le mec en rouge a un t-shirt KICKBACK gratuit")...les coreux ne nous ont rien épargné et inutile de dire qu'ils se sont fait plein de nouveaux amis quand on voit la fin du set où les 1ers rangs jetaient sur la scène le foin mis par terre pour absorber la boue. Culte de chez culte! (KS)

16h30, un combat de catch dans la boue commence à droite de la scène, sous les yeux amusés d'un Stephen Bessac se chauffant au Jack Daniel's. On sent déjà que l'ambiance pendant le set de Kickback risque d'être, comme d'habitude, bien chaude. Et en effet dès le début le public est mis dans le bain lorsque Stephen lâche un « Alors les bouseux ! ». On sait dès lors que kickback sera à la hauteur de sa réputation sulfureuse. Sous les yeux de Rick Ta Life le combo parisien assène son hardcore-métal avec plein de mépris et d'arrogance : « Allez retournez moi ce champ de paysans ! ». Bref, ceux qui ne connaissaient pas le groupe (ou du moins leurs prestations scéniques) ont dû se demander qui étaient ces vilains garnements. Il n'empêche que les titres sont toujours une tuerie sur scène (le début de malade de « Ruining th eshow », « Like th worms », « Forever war »…) et le pit boueux était bien déchainé. Mais comme Kickback n' a pas que des amis, des poignées de paille boueuse fusaient sur scène, notamment de la part d'un spectateur, ce qui a permis une nouvelle fois à Stephen de s'illustrer en lançant « un t-shirt Kickback gratuit à celui qui le défonce ! ». A part ça, quelques doigts, le sempiternel « Kickback, 1991-2007 vous faites le calcul.[…] On est là pour foutre la merde ! » etc…et quand même un nouveau morceau (dont je ne garde pas un souvenir impérissable, si ce n'est son titre « Women are dead ») juste pour ceux qui auraient pensé que pendant ces 7 dernières années le groupe aurait , je cite, « sucé des bites ». Il n'en est donc rien, nous voilà rassurés, et un album est bel et bien prévu. Miam. Bref c'est un Kickback en grande forme qui nous a délivré un bon set, bien evil, de quoi se rassurer sur la santé du groupe. Ca fera plaisir à certains (dont moi), moins à d'autres. (NT)


BRUJERIA (Main Stage) : après les monstrueux KICKBACK, le pseudo gang mexicain aura fait pâle figure. Du grind ça?! Laissez-moi rire! Ou du grind Roadrunner alors! Le son est brouillon, les morceaux sont inintéressants et répétitifs, la voix braillarde du chanteur au look de western est horripilante et les riffs sont ennuyeux à mourir. Seul véritable intérêt, la présence de Shane Embury à la guitare et de Jeff Walker à la basse. Et à la rigueur la version enfumée rigolote de "La Macarena" (Hey, Marijuana!). Je n'avais jamais prêté attention à ce groupe malgré tout le tintamarre qu'on a fait lors de la sortie de leur album puis de leur "reformation", je sais maintenant pourquoi! A oublier! (KS)

Ce qu'il y a de bien avec Brujeria, c'est que le concept d'auberge mexicaine d'origine se retrouve également dans les morceaux ; si la griffe Dino Cazares est omniprésente (gros riffs syncopés, son crunchy à la Fear Factory), on sent tout de suite la patte de Shane Embury sur certains titres (basse vrombissante puis blast ! du Napalm dans le texte), voire celle des Sepulboys sur les copies carbones de Nailbomb. L'occasion de vérifier qu'on a retenu que les insultes des cours d'espagnol du collège et que la débilité profonde passe toujours bien dans le cadre d'une guerre des tranchées comme le Hellfest cette année (ah, cette reprise de « La macarena », hey marijuana !). Gros son et ambiance festive pour un des meilleurs concerts du week-end. (TJ)


F.U.B.A.R. (Discover Stage) : heureusement, les Néerlandais de F.U.B.A.R sont là pour nous montrer ce que c'est que le grind! 30 minutes de pure folie grindesque à la Nasum saupoudrée de powerviolence bien déjanté! Les titres sont courts, c'est joué à 100 à l'heure, quelques passages groovy quand même pour danser un peu, une bonne présence scénique avec un chanteur bien en voix aidé par le guitariste et le bassiste pour les backing vocals. Bref que du bonheur pour MA grosse surprise du Hellfest! Juste dommage que ça m'ait fait râté les vikings d'AMON AMARTH (et donc peu de personnes pour les Bataves aussi malheureusement)! (KS)


AMON AMARTH (Main Stage) : Très attendus, les suédois ont remporté haut la main la bataille du death mélodique, hissant leur death mid tempo aux sommets du Valhalla métallique. Devant une armée de sympathisants chargés à l'hydromel, les vikings ont assuré un show somptueux, d'une rare puissance, la charge nordique culminant sur le monstrueux Death in Fire, repris en cœur par la foule extatique. Ces vikings là n'en ont pas seulement le look, ils en ont aussi le cœur et la fougue. Mythique ! (TJ)

Sur la grande scène se dresse l'image de la pochette de « With Oden On Our Side », flanquée de deux « a » de chaque côté. Les vikings sont arrivés à Clisson. Etant assez fan du groupe je n'ai pas été déçu par cette première fois en live. Le beudonnant Johan Hegg harrangue la foule tel le capitaine d'un drakkar et les titres sont je trouve très efficace en live. Un très bon moment. (NT)

Fidèle à sa réputation, le groupe délivré une excellente prestation. Leur death mélodique si particulier est vraiment très communicatif. D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé et a semblé bien dedans. Une des grosses satisfactions du festival pour ma part. (EN)

NAPALM DEATH (Gibson Stage) : 2ème claque grind comme d'habitude avec les vétérans anglais! Toujours la même pêche, la même énergique communicative! Barney reste sans doute l'un des plus grands frontmans métal tout style confondu! Ca commence très fort dans la fosse mais dès le 3ème titre Suffer The Children, c'est la guerre totale malgré le champ de boue devant la scène, et ça ne s'arrêtera pas pendant les 40 minutes du gig. On regrettera juste le son cacophonique mais ça aussi on a l'habitude avec NAPALM DEATH! Grosse tuerie! (KS)

Qui n'a jamais assisté aux sermons anti facho/anti fanatisme du révérend Barney rate un grand moment de communion métallique. Devant un parterre de disciples entièrement dévoués à la cause napalm, les anglais ont déroulé leur grind dévastateur avec leur foi habituelle, à savoir mille fois supérieure à celle de 95% des groupes existants. Voir des vétérans à la si longue carrière donner la leçon aux nombreux représentants de saint brutal a quelque chose de miraculeux. Comme les divins « The Code is Red » et « Smear Campaign », véritables bibles du blast et du riff (Sink Fast Let Go, When all is Said and Done, Instruments of Persuasion, que du lourd !) dont la férocité hardcore s'accroît au fil des shows. Appuyée par des préceptes ancestraux que nul ne songe à mettre en cause (Nazi Punks Fuck off, Suffer the Children), la bonne parole de Birmingham aura sans peine converti de nouveaux adhérents au culte du grind anglais. (TJ)

Un concert de Napalm Death c'est toujours intense, brutal, mais en même temps tellement bon enfant ! C'est toujours un grand plaisir de voir Barney tout sourire entre les chansons et enragé tel un lion en cage lorsqu'il beugle. Malgré un son moyen (guitare trop faible, caisse claire difficilement audible) le public a comme toujours répondu présent aux agressions sonores des gars de Birmingham et le pit fut bien mouvementé. Un concert sans grande surprise (la setlist varie très peu) mais tellement bon. (NT)

J'avais beaucoup entendu parler de l'efficacité scénique des britanniques mais, malgré un Barney tel un lion en cage, j'ai moyennement accroché car j'ai trouvé que ça ne se démarquait pas assez des autres groupes qu'ils ont pourtant influencé. Et en plus, le set a été « quelque peu » perturbé par l'entame prématurée du set de Children of Bodom sur la mainstage, Barney, visiblement surpris, nous gratifiant d'un « What ?! » signe de son incompréhension (légitime). Malheureusement, les juxtapositions de concerts entre la Mainstage et Gibson stage se reproduisirent fréquemment le lendemain. Pas plus de respect pour les groupes que pour les metalheads en fin de compte … (EN)


MOONSPELL (Gibson Stage) : Même si le groupe n'a pas joué un seul titre de mes albums favoris, j'ai été plutôt emballé par la prestation des portugais, bien plus bourrine (toutes proportions gardées bien entendu) que ce à quoi je m'attendais et donc bien moins soporifique que la dernière fois que je les avais vu. Les morceaux du nouvel album (bien représenté) s'avèrent ultra-efficaces en live et tiennent largement la route face aux classiques tels que Opium. Une très bonne surprise.


IMMORTAL (Main Stage) : Pour moi, il était inconcevable de louper la prestation des norvégiens de retour sur scène à la plus grande joie des fans. Malheureusement je n'étais pas très bien placé. Et même si je suis ravi d'avoir vu Immortal live et d'avoir pu entendre résonner At the heart of winter, Tyrants ou Withstand the fall of time, j'ai trouvé le set franchement brouillon, en partie à cause des problèmes de son. Néanmoins, la joie de les avoir vu enfin l'importe malgré tout sur les petits défauts de l'interprétation. (EN)

Immortal n'est pas le groupe de black que je connais le mieux mais j'étais quand même très impatient de voir Abbath et ses deux acolytes sur scène. Merde, Immortal quoi ! Que dire ? si ce n'est que le show fut tout bonnement énorme (une fois les problèmes techniques passés). Les titres plus heavy des récents albums sont vraiment très efficaces et les anciens plus black le sont tout autant. Evidemment beaucoup de gens ont passé leur temps à gueuler « Blashyrk mighty ravendaaaark !! ». Rajoutez à cela quelques effets pyrotechniques et Abbath qui fait le cracheur de feu et vous obtenez l'un des tous meilleurs concerts du fest. (TJ)

Voilà l'un des concerts les plus attendus de ce week-end, même par moi qui ne suis pourtant pas fan de black mais qui apprécie beaucoup un album comme « At The Heart Of Winter ». Et tant mieux car cet opus sera souvent à l'honneur pendant l'heure de show! Après un début plus qu'hésitant puisque les Norvégiens ont dû s'y reprendre à quatre fois pour commencer, un trigger batterie faisant apparemment tout sauter à chaque fois, le groupe rentre enfin dedans et balance ses tubes à la chaîne. Le son est correct et Abbath est en grande forme. Je ne résiste d'ailleurs pas à l'envie d'évoquer son petit effet de jambe dit du crabe ou ces accroupissements ridicules pour faire lever la foule (le second degré fait après tout partie intégrante de l'esprit du groupe, tout du moins pour moi!). N'oublions pas aussi les petits effets pyrotechniques bien evil! Concert très sympathique qui clôture cette 2ème journée pour moi, THERION et TYPE O NEGATIVE ne m'intéressant pas du tout!
Une 2ème journée bien meilleure que la 1ère que ce soit niveau concerts ou météo, même si la boue fait toujours des siennes! Et le dimanche s'annonce tout aussi bon vu l'affiche alors espérons que le temps nous laissera encore un peu de répis! (KS)

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