Tuska Open Air 2007
Live report
Tuska Open Air 2007 Premier jour
Le 29 Juin 2007 à Helsinki, Finlande
Hatesphere
Hatesphere est donc le groupe qui a eu la lourde tâche d'ouvrir le festival. Et malgré l'audience encore clairsemée, la bande arrive en pleine forme sur la grande scène, offrant dès le départ un show énérgique et entraînant.
Je retrouve avec plaisir la formation que j'avais vu toute aussi vive à L'Elysée-Montmartre en 2005. Le public présent pour le groupe semble lui aussi très satisfait de la prestation des thrasheux danois. Ne connaissant malheureusement qu'assez mal leur discographie, ce passage confirme cependant l'idée d'excellent groupe de scène que j'ai d'eux. Parfait pour chauffer le public dans cette météo fraîche et nuageuse.
Scent of Flesh
Scent of Flesh est un groupe de Death Finlandais, dont le nom me disait vaguement quelquechose, et qui d'après notre cher Chris, ne casse pas trois pattes à un canard sur cd. Pourtant un gros public est au rendez-vous à cette première prestation Tuska de la formation.
Cependant ce qui aurait pu être un excellent moment de death metal est ruiné par un son un peu "en bouillie" et un groupe très statique sur scène. Les morceaux semblent donc très répétitifs, et malgré la guitare tout à fait stylée de Matti Viisainen, le leader du groupe, le passage de Scent of Flesh ne m'aura pas vraiment marqué, on pourrait dire que c'était moyen...
Dragonforce
Avant même la fin de Scent of Flesh je me suis dépeché d'aller à la grande scène pour Dragonforce. Les Anglais qui apparament ont fait venir beaucoup de monde au festival, déboulent complètement excité sur scène. Et c'est parti pour un festival de vitesse, de solo, de grimaces, de gesticulations, d'emotions exacerbées... Un déluge d'art dramatique en 220 bpm qui s'abat sur les foules hystèrique. Et si je parle d'art dramatique, c'est que c'est bien ce qui décrit le mieux la performance du combo, une pièce de théatre, une farce bouffonne et enjouée relevée par les éructations tragiques du chanteur, le tout admirablement joué. Cette théatralité agit en effet comme le meilleur des antidotes contre la banalité et la répétitivité musicale du groupe. Je garde ainsi un excellent souvenir du groupe.
Immortal
Très vite, le public de la grande scène change du tout au tout, ceintures de balles et piques remplacent oreilles de chats et chapeaux colorées, les expressions de joies laissent place à des visages couverts de faux sang et de corpsepaint. Car voici venu Immortal, aujourd'hui sous la forme minimaliste d'un power trio. Abbath, plus dodu que jamais dans son pantalon d'élasthane noire, évolue par ses entrechats si reconnaissable (et si peu grâcieux) sur la scène, crâche quelques flammes, tout en enchaînant une setlist variée et assez représentative de la carrière du groupe. Cependant, je ressent l'étrange impression qu'un peu tout est au second degrée, qu'Abbath se regarde jouer Abbath plutôt qu'il ne joue pour la foule. Au delà de ça j'ai aussi été déçu par une qualité sonore assez pauvre, les riffs étaient souvent difficile à reconnaître.
Setlist :
The Sun No Longer Rises
Withstand the Fall of Time
Sons of Northern Darkness
Tyrants
One by One
Wrath from Above
Unholy Forces of Evil
Unsilent Storms
At the Heart of Winter
Battles in the North
Turisas
Après Dragonforce et Immortal je pensais avoir atteint ma dose mensuelle de kitsch, mais c'était sans compter Turisas qui a tout les niveaux de kitsch et de ridicule bats les deux groupes précédents à plate couture. Tout commence par l'arrivée du groupe sur scène, vétus de peaux de bêtes et de moonboots en mammouth laineux, leurs corps peints de couleurs guerrières. C'est accompagné de deux jolies jeunes filles blondes en robes blanches qu'entre en scène le chanteur, celles-ci s'empressant de lui enlever solenellement sa cape. Et c'est parti pour le Battle Metal ! Là, moi qui m'attendait à une forme de speed metal burné avec un petit coté éxotique, je tombe de très haut. Turisas délivre une sorte de Folk Metal influencé par des musiques de films, le tout sonnant à mes oreilles d'un kitsch (je sais, je me répète, mais c'est vraiment le meilleur mot) qui au lieu de friser le ridicule se jette à les deux pieds dedans. Je ne supporte pas longtemps, et part au bout de deux morceaux pour aller sur l'autre scène, où, je le sais joue un groupe qui ne me décevra pas.
Katatonia
D'un coups, tout autre ambience, la lumière est bleutée, les chemises et pantalons sont noirs. Jonas Renkse, le chanteur, a le visage caché par ses cheveux et chante dans son micro, encadré par les guitaristes et le bassiste. L'audience, relativement calme, a les yeux rivées sur la scène, dans une osmose quasi mystique, chantant en choeur les paroles de tout les morceaux. Je suis moi-même captivé, tout en restant très minimaliste dans sa prestation la bande suèdoise arrive à réellement transmettre ses émotions et son ambience à la foule. A ajouter un son d'une excellente qualité, Katatonia m'a beaucoup plus sur scène, et me donne très envie de les revoir. On notera aussi la présence unique de Dissolving Bonds dans la setlist, morceau présent uniquement sur le EP My Twin et qui n'avait encore jamais été joué en live.
Setlist :
Consternation
Ghost of the Sun
Will I Arrive
My Twin
Don't Tell a Soul
Clean Today
Chrome
Soil's Song
Deliberation
Criminals
Evidence
Had to (Leave)
Right into the Bliss
Teargas
Dissolving Bonds
Murder
Children of Bodom clotûre la journée, mais je décide pour d'évidentes raison à ne pas assister.
| Biskui 6 Novembre 2007 - 1470 lectures |
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