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Sonisphere 2011 - Premier Jour

Live report

Sonisphere 2011 - Premier Jour Slipknot + Airbourne + Dream Theater + Gojira + Mastodon + Evergrey + Bring Me The Horizon + Symfonia + Bukowski + Rise To Remain
Le 08 Juillet 2011 à Amnéville, France (Snowhall Parc)
Le Big 4 en France, je ne pouvais rater ça pour rien au monde. C'est donc sans hésiter que je me suis précipité pour avoir une place au premier Sonisphere sur le territoire français, dès que les billets ont été mis en vente. C'était en fin d'année dernière mais voilà déjà le moment tant attendu arrivé. Et malgré un reste d'affiche en demie-teinte, ma motivation est restée intacte. Direction donc Amnéville, petite ville de la Moselle de 10 000 habitants, en ce jeudi 7 juillet 2011.


Arrivée sur le site

Sonisphere sortie 35 que nous annonce un panneau sur l'A4. On tient le bon bout! Puis des petits panneaux en carton pour indiquer le parking voitures. Après 4h de route, j'arrive enfin sur les lieux, vers 17h30. Quelques dizaines de voitures sont déjà garées sur un grand chantier poussiéreux aménagé en parking pour le festival. Le temps de décharger (la voiture, hein!), je suis le mouvement vers le site que je n'atteindrai qu'une grosse demi-heure plus tard après un périple tumultueux entre la poussière et la caillasse. Une petite foule attend sagement l'ouverture, prévue pour 19h. Elle se fera d'ailleurs presque à l'heure. En attendant mon tour, je prie pour ne pas devoir camper sur le camping Snowhall situé juste à droite de la queue et recouvert de... macadam! Après une bonne heure d'attente, soulagement: j'obtiens un beau bracelet vert, c'est donc au camping de la forêt que j'aurais le droit de planter ma tente. Ce qui s'avèrera en fait un challenge ardu vu la rigidité du sol. Heureusement, un festivalier m'a prêté son hammer of the gods. Quant aux emplacements délimités, il faudra revoir leur taille parce que 2x2m, c'est vraiment ridicule!


Découverte du site

Après avoir fait la queue pour les bracelets puis le camping, et avoir sué à grosses gouttes pour planter les sardines dans un sol des plus arides, il était temps d'aller se sustenter et de découvrir ce fameux Snowhall, unique piste de ski indoor de France. Pas de queue pour rentrer, une simple fouille, et me voilà entré dans le complexe. On y découvre le système de tickets, valables que pour la nourriture (ça je ne l'apprendrai que plus tard...), l'écran géant et le stand du merch officiel du fest. Un t-shirt Sonisphere et un Metallica plus tard, je continue mon exploration. Un stand de quad est prévu, ainsi qu'une grande tente pour différentes distros qui n'ouvrira que le lendemain. Puis, le Snowhall à proprement parlé. Une grande piste de ski couverte, avec quelques restaurants à l'intérieur. Dont une pizzeria. Et moi, j'adore les pizzas, surtout cuites au feu de bois! Le ventre bien rempli, je ressors pour assister à un concert sur une petite scène annexe devant le Snowhall qui servira à découvrir des petits groupes du coin tout le long du week-end. Pas mon truc, je retourne à la tente pour pioncer et prendre des forces pour le lendemain.



Vendredi 8 juillet 2011


Ouverture à midi, très peu de queue à nouveau. Tout se passe bien pour le moment. Il est désormais temps de découvrir le reste du site qui s'étale en fait sur 3 niveaux. Le premier, vu hier, puis un deuxième avec tout un tas de coins restos (confiés à la même entreprise luxembourgeoise) et de boissons, ainsi que des toilettes. L'offre gastronomique est assez diversifiée (hamburger, saucisse, pâtes, pizzas, pitas, gaufres, woks, glaces, salades de fruits), pas trop chère et même plutôt bonne (à part les pâtes dégueulasses). Côté boissons, on a le droit aux habituels bières, Red Bull, Coca, Orangina, eau mais aussi à du plus classieux avec vin et champagne! Là non plus pas excessif niveau prix (5€ la pinte de Kro pour un Parisien, c'est presque donné!). Par contre, l'orga n'a pas prévu de parasols au-dessus des nombreux bancs. Bouffer en plein cagnard, ça c'est pas glop! Quant au 3ème niveau, c'est bien sûr la zone des scènes, légèrement en pente, que je vais rejoindre pour débuter cette première journée très ensoleillée mais à l'affiche clairement déséquilibrée par rapport au lendemain.


RISE TO REMAIN (15h25-15h55, scène Saturn)

C'est la petite scène, ça?! Impressionnant, tout aussi imposante que la grande qui lui fait face, avec comme pour elle un écran géant de chaque côté pour que même les plus éloignés des spectateurs aient l'impression de voir quelque chose. Et déjà plein de monde amassé devant pour le premier groupe de la journée, RISE TO REMAIN. J'avais déjà subi les assauts des Anglais en première partie d'Iron Maiden il y a quelques jours mais mes tendances masochistes m'ont poussé à aller en prendre une deuxième dose. Et bizarrement, c'est mieux passé qu'à Bercy. Peut-être le beau temps ou l'excitation, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, la musique des Londoniens reste d'une platitude affligeante, tout juste sauvée par le talent du lead guitariste sur les solos et les sweeps. Pour le reste c'est breakdowns sur breakdowns et chant clair pour ados sur tous les refrains, bref du metalcore cliché et bateau qui a un train de retard, fils de Bruce Dickinson ou pas. Le combo semble pourtant avoir des fans (il faut dire que les Rosbeefs ont au moins pour eux le fait de savoir mettre un peu d'ambiance), eux qui répondent sans problème aux invitations de circle pit, jumpdafuckup et wall of death. Prestation scénique solide et énergique donc, avec un son correct (rendu légèrement fluctuant par le vent toutefois) mais musicalement sans grand intérêt.


BUKOWSKI (15h55-16h35, scène Appolo)

Demi-tour vers la scène Appolo pour le premier groupe français, BUKOWSKI. Difficile de cataloguer la musique du groupe étant donné que je ne le connaissais pas et que ce n'est pas vraiment mon rayon mais leur concert d'une demi-heure fut une bonne surprise. Le trio a l'air un peu perdu sur cette scène gigantesque, le chanteur avoue d'ailleurs que c'est la première fois qu'ils jouent devant 30 000 personnes, et le son moyen (trop de basse) ne les aide pas beaucoup, surtout au début. Il n'empêche, les riffs un peu stoner, couillus et efficaces, un chant viril et accrocheur et de bons solos plaisent au public qui réserve un bon accueil aux Français. Pas mon genre de prédilection à la base mais ça se laisse écouter et c'est plutôt entraînant. On appréciera également les parties plus lentes et dissonantes qui apportent un plus d'ambiance. Je m'attendais toutefois à une musique plus sombre et imbibée vu le nom.


SYMFONIA (16h35-17h15, scène Saturn)

Et le prix du son le plus pourri est attribué à...SYMFONIA! Pour leur première prestation en France, la nouvelle bande de Matos et Tolkki n'a pas vraiment eu de chance et a eu du mal à imposer son speed mélodique dans ce brouhaha sonore des plus désagréables, même si quelques éclaircies sont apparues au fil du set. Souvent qualifiée de sous-Stratovarius (ce que je ne me permettrais pas, ne connaissant qu'à peine les Finlandais) et malgré des conditions déplorables, la musique de SYMFONIA m'a pourtant paru sympathique. Kitsch certes avec ces claviers ou la tenu Renaissance de l'ex-Angra mais je l'ai trouvé plutôt accrocheuse. André Matos est bien en voix, accompagné par des musiciens talentueux (l'ex-Stratovarius Timo semble un peu blasé mais enchaîne quand même, Jari Kainulainen nous sort un petit tapping de basse pas mal du tout...), et un titre comme "Rhapsody In Black" a tout pour plaire, pour peu qu'on accroche au genre. A revoir dans de meilleures conditions.

Setlist SYMFONIA:

Come By The Hills
Forevermore
4th Reich (Stratovarius cover)
Rhapsody In Black
Santiago
In Paradisum
Pilgrim Road


BRING ME THE HORIZON (17h20-18h, scène Appolo)

Bah quoi? J'ai payé cher ma place, il faut bien que je rentabilise! J'assiste donc au gig des têtes à claques de BRING ME THE HORIZON tout en sachant fort bien que j'allais détester. Et ce fut le cas. Du metalcore encore plus con que RISE TO REMAIN car sans une once de mélodie. Mosh parts, mosh parts, mosh parts et hurlements du frontman Oliver Sykes, tatoué jusqu'au cou comme la nouvelle mode l'ordonne et affublé d'un t-shirt des Bulls (Jordan 23 bien sûr, rare preuve de bon goût), voilà à quoi se résume la musique du combo de Sheffield. Mais BRING ME THE HORIZON est un groupe à la mode et ses fans étaient là en nombre, bien excités par un son énorme et le charisme du chanteur, qui, il faut bien l'avouer, sait faire bouger les foules (combien de fois a-t-il prononcé les mots circle pit?!), n'hésitant pas à aller à la rencontre des spectateurs. Bordel pas possible dans la fosse, circle pits, moshs, le bassiste qui s'en va escalader la scène pour jouer tout en haut (impressionnant!), l'un des gratteux qui vient sur le toit d'une des tours de la technique à 50m de la scène, on ne peut pas dire que c'était statique! Comme pour RISE TO REMAIN donc, musique de merde mais bonne ambiance!


C'est l'heure d'aller bouffer, je rate donc les Suédois d'EVERGREY que je ne vois que pour les deux dernières minutes. Dommage, ça avait l'air pas mal du tout!


MASTON (19h-19h50, scène Appolo)

Les Américains sont une grosse machine désormais, qui a rameuté tout un tas de fans en ce début de soirée. J'aime bien MASTODON mais malheureusement, à chaque fois que je les ai vus, le son était atroce. Pas de ça cette fois-ci, tout est nickel! J'ai pu donc apprécier la musique du quatuor d'Atlanta à sa juste valeur. Je préfère clairement quand le groupe joue des titres plus gras et directs (les anciens donc) mais même les récentes compos plus longues et progressives gardent quelque chose de groovy et catchy, quelque chose d'hypnotique. Les musiciens, sûrs de leur nouveau statut de piliers de la scène, possèdent désormais bien plus de charisme que la dernière fois que je les avais vus. Ça bouge bien, ça joue bien, il manque juste de la communication avec les spectateurs. Après, on n'aime ou pas le chant à plusieurs assez spécial, personnellement, j'adhère! Et il n'y a pas que moi vu la réaction du public. Très sympa!

Setlist MASTON:

Iron Tusk
March Of The Fire Ants
Where Strides The Behemoth
Mother Puncher
Circle Of Cysquatch
Aqua Dementia
Crack The Skye
Crystal Skull
Bladecatcher
Megalodon
Blood And Thunder


GOJIRA (20h-21h, scène Saturn)

Deuxième groupe français de la journée et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de GOJIRA, nouveau leader de la scène metal hexagonale. Et dire que le groupe était attendu est un euphémisme. Pas de quoi effrayer les Frenchies qui assument leur statut comme des chefs en assénant avec une grande maîtrise et une joie non feinte leurs riffs lourds et puissants qui rendent dingue le public (mon Satan ce "Heaviest Matter Of The Universe"!). Il faut dire qu'avec un énorme "Backbone" en deuxième position, c'était gagné d'avance! Les seuls blast-beats de tout le fest, je peux vous dire que j'ai savouré! Le son au début du set se fait petit mais grossira au fur et à mesure pour nous péter à la gueule sur un "Vacuity" pourtant ultra basique avec ce riff principal limite ridicule mais qui prend toute sa dimension en live. Et à nouveau quelques blasts pour mon plus grand bonheur! Le groupe est à fond, se défoule (comme d'habitude le bassiste Jean-Michel Labadie se fait le plus agité), la foule aussi. Joe Duplantier, très en forme, ne cesse de nous remercier pour notre accueil. On appréciera le petit échange de place entre le frontman et son batteur de frère Mario qui viendra du coup haranguer le public, toujours un moment sympathique qui change de la routine dans un concert. On aura même le droit à un rappel ("Oroborus")! J'avais un peu lâché le groupe suite au mitigé The Way Of All Flesh, GOJIRA m'a rappelé qu'il était toujours là! LE concert de la journée. Enfin, pour l'instant...

Setlist GOJIRA:

Ocean Planet
Backbone
Remembrance
Love
A Sight To Behold
Flying Whales
The Heaviest Matter Of The Universe
Toxic Garbage Island
Vacuity

Rappel:

Oroborus


Petite pause repos/nourriture/boisson pour me remettre de mes émotions. Pas de DREAM THEATER, je n'y connais rien et ce n'est pas vraiment ma canette de bière. Je ne pourrais donc pas vous dire si Mike Mangini a un plus gros kit que Mike Portnoy.


AIRBOURNE (22h20-23h20, scène Saturn)

Je n'avais jamais entendu une seule note d'AIRBOURNE avant ce soir mais ne vivant pas dans une grotte, je savais à quoi m'attendre: du AC/DC on crack. Et c'est exactement ce à quoi ont eu droit les 35 000 personnes regroupées devant la scène Saturn. Une fois le son réglé convenablement (trop de basse et pas de chant au début), c'est parti pour une heure de pur hard rock survitaminé. Alors c'est sûr, ça n'a rien d'original, l'influence d'AC/DC étant limite embarrassante par moment, mais comment résister à ces rythmiques basiques et ces riffs bluesy entraînants?! Les Australiens sont de véritables chiens fous sur scène en plus, donnant tout comme s'il s'agissait de leur dernier concert. AIRBOURNE s'éclate et prend du plaisir, et nous encore plus! J'avoue avoir été subjugué par la prestation surexcitée du chanteur/guitariste Joel O'Keeffe, à la voix moins nasillarde que Brian Johnson, qui passe son temps à s'exploser des canettes de bière sur la tête et asperger le public. Pas de discours à la con, juste du pur rock 'n roll comme on l'aime! À l'instar de BRING ME THE HORIZON, le gus ira même jusqu'à escalader la scène pour nous jouer un solo tout en haut. Grandiose!

Setlist AIRBOURNE:

Raise The Flag
Chewin' The Fat
Diamond In The Rough
Blonde, Bad And Beautiful
Blackjack
Cheap Wine & Cheaper Women
No Way But The Hard Way
Runnin' Wild
Too Much, Too Young, Too Fast
Stand Up for Rock 'N' Roll


SLIPKNOT (23h30-01h, scène Appolo)

SLIPKNOT, c'est du passé pour moi. Grand fan des deux premiers albums, leur évolution commerciale me laisse indifférent. J'assiste malgré tout à l'intégralité de leur concert. 1h30 qui sont passées cela dit bien plus vite que je ne le pensais, pour un concert finalement sympathique malgré un son brouillon et l'ombre de Paul Gray, décédé il y a un an, qui planait au-dessus des désormais 8 (le remplaçant du bassiste n'apparaît pas sur scène). Un concert bien sûr dédié à sa mémoire, on pouvait d'ailleurs voir son costume vide placé à l'endroit où l'Américain avait l'habitude de jouer. Les Masqués n'ont pas pour autant perdu la foi, c'est toujours le souk sur scène. Entre autre, le Clown maltraite toujours ses bidons en les cognant ou les balançant par terre. Le seul qui a perdu, c'est Corey Taylor. Le bonhomme reste charismatique, sait parler à ses nombreux jeunes (et moins jeunes) fans mais niveau chant, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Enfin niveau gueulement devrais-je dire car son chant clair reste très correct. Pour pousser la gueulante par contre, il n'y a plus personne... quand je pense qu'il faisait partie de mes hurleurs préférés, bien triste! Cela ne m'a toutefois pas empêché de passer un bon moment. SLIPKNOT avait en effet préparé une setlist pleine de vieux tubes, allant de paire avec leurs combinaisons rouges des débuts, comme les indémodables "Spit It Out" (et son passage où tout le monde s'assied pour jumper après), "Wait And Bleed", "Eyeless", "Purity", "Liberate", "The Heretic Anthem" (sur lequel la batterie de Joey Jordison va se mettre à monter, passer à la verticale, et tourner (un classique mais toujours un grand moment en live)), ou encore "Disasterpiece", qui m'ont rappelé de bons souvenirs. Pas mal de monde se retire avant la fin du concert (SLIPKNOT reste un groupe polémique après tout!) mais pas moi, j'apprécie même un "Psychosocial" efficace. Moins sympas par contre, les "s" stylisés (logo du groupe) du décor, qui changent de couleur. Gay! Le combo de Des Moines se rattrape par des effets pyrotechniques qui tapent bien plus, avec même un petit feu d'artifice sur la fin. En parlant de fin, les Knots nous offrent un rappel de deux titres: l'incontournable "People = Shit", hymne de toute une génération, et la bourrine "Surfacing".

Setlist SLIPKNOT:

(sic)
Eyeless
Wait and Bleed
The Blister Exists
Liberate
Before I Forget
Pulse Of The Maggots
Frail Limb Nursery
Purity
Left Behind
Psychosocial
Disasterpiece
The Heretic Anthem
Duality
Only One
Spit It Out

Rappel:

People = Shit
Surfacing


Bonne surprise que cette première journée dont l'affiche ne m'intéressait pas des masses au départ. En fin de compte, j'ai même pris quelques claques! Il faut désormais braver la foule et retourner au camping. Demain, les choses sérieuses commencent!

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