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Wolf Throne Festival - 2ème Jour

Live report

Wolf Throne Festival - 2ème Jour Demigod + Proclamation + Antaeus + Temple Of Baal + Dead Congregation + Venenum + Disma + Cadaveric Fumes + Convulse + Lugnasad
Le 09 Novembre 2013 à Saint-Germain-en-Laye , France (La Clef)
Quatorze heure. Il est temps pour moi d’aller prendre le RER sous un ciel gris et pluvieux. J’arrive à La Clef une petite heure plus tard et profite de mon avance pour jeter un coup d’œil aux différentes distros présentes. Chose que je n’avais pas fait jusque là par manque de temps. Bon, il y a de quoi faire mais on ne peut pas dire que les prix soient hyper attractifs. Toutefois, le bac à 5€ de chez Season Of Mist regorge tout de même de quelques trucs assez sympas. Après m’être délesté d’un petit billet de 5 et alors que je me rends dans la salle Eclipse, je croise Steven, l’un des organisateurs du Wolf Throne Festival un peu sur les nerfs car le chanteur de LUGNASAD n’a rien trouvé de mieux à faire que de se tailler les bras avant de monter sur scène. Jusque là, ça le regarde mais il a foutu du sang un peu partout sur le chemin et plutôt que d’utiliser les backstages pour monter sur scène a préféré passer devant tout le monde, comme si de rien n’était, en pleine journée entre le personnel de La Clef, parents et enfants (car La Clef offre également d’autres locaux pour les habitants du quartier). Bref, un certain manque de jugeote qui a priori est heureusement passé plus ou moins inaperçu. (AxGxB)

Le warm-up du jeudi était fou, la 1ère journée vendredi une véritable boucherie, qu'allait donc nous réserver le samedi? Sans doute plein de bonnes choses vu l'enchaînement de dingue sur près de neuf heures qui nous attendait, pauvres pêcheurs. Ça s'annonçait physique! On retrouve avec plaisir le complexe de la Clef qui ouvre ses portes dès 15h, comme prévu. Direction la petite salle Eclipse pour le premier d'une longue série de concerts. (Keyser)


LUGNASAD (Eclipse, 15h15-15h55)

Groupe de Black Metal parisien, LUGNASAD prend ses quartiers à l’heure (une constante durant tout le festival, sans exception). Le groupe délivre de mon point de vue une musique sympathique mais pas vraiment inoubliable. Son Black Metal dépressif oscille entre parties soutenues et passages plus mélodiques. Ces lors de ces derniers que je trouve le groupe un peu moins intéressant, notamment sur les parties de guitares un peu bancales et limitées. Pour le reste, LUGNASAD fait le boulot sans particulièrement briller. Le public semble intéressé car la salle est loin d’être vide mais ne semble pas pour autant prêt à se déchaîner. Je décide de tirer ma révérence après une bonne demi heure agréable mais pas transcendante. (A)

LUGNASAD (Eclipse, 15h15-15h55)

Je n'avais jamais entendu parler de ce groupe avant de le voir sur l'affiche du Wolf Throne. N'étant pas non plus grand amateur de black metal, toutes les conditions étaient réunies pour que je fasse tout sauf regarder les Français. Mais j'ai bravé le destin et assisté quand même à la représentation. Et je n'ai pas regretté. Sans être génial, le black metal de LUGNASAD passe plutôt bien, du moins au début. Catalogué comme black dépressif, j'avoue ne pas avoir eu cette impression, mis à part le chanteur (également dans Merrimack) qui venait de se taillader le bras droit. La musique du combo parisien m'a même paru assez brutale, du moins au début, tout en restant mélodique, me faisant penser à ce qu'on entend en Suède avec tremolos et compagnie. Mais bon, après tout, je n'y connais rien! Le son est bon, les compositions dynamiques et même si ça ne bouge pas dans le pit (ni beaucoup plus sur scène d'ailleurs à part le jeu "mal dans sa peau" du frontman anorexique), je passe un bon moment et en profite pour m'échauffer les cervicales. LUGNASAD a ensuite la mauvaise idée de ralentir davantage le tempo. D'un coup, ça passe moins bien. L'ennui pointe le bout de son nez, il est donc temps de s'éclipser et de descendre dans la grande salle pour attendre CONVULSE. (K)


CONVULSE (A.I., 16h00-16h45)

Ce sont ensuite les Finlandais de CONVULSE qui prennent possession de la grande scène. J’arrive un peu en avance et décide, afin de m’économiser un mal de jambes prématuré, d’assister à leur prestation depuis les gradins. Oui, je me fais vieux et je vous emmerde. Comme pour DESTRÖYER 666, on sent dès la monté sur scène des Finlandais (toujours au son de cette introduction piano/bar) que le groupe était particulièrement attendu. CONVULSE entame alors son set et je me réjouis du son beaucoup plus puissant et lourd que durant le warm-up (et pourtant j’avais trouvé le son plus que correct). Pas de surprise par rapport à jeudi soir puisque les Finlandais délivreront le même set à l’identique. Mais qui pourrait refuser d’assister à un deuxième concert de ces vétérans de la scène Finlandaise? Si la prestation est sans surprise, je me régale cependant de cette setlist qui mêle énormément de titres de World Without God ainsi que quelques nouveautés qui passent décidément très bien l’exercice de la scène. Quel plaisir d’entendre "Blasphemous Verses", "False Religion" ou encore "World Without God". De leurs côtés, les membres de CONVULSE ne sont pas parmi les plus démonstratifs mais semblent content d’être là ce soir. Kristian Kangasniemi harangue la foule de temps à autre, Rolle Markos n’hésite pas à jouer de la batterie debout comme pour mieux solliciter le public alors que Rami Jänsä se la joue rock’n’roll avec le pied sur les retours. Il n’y a bien que Juha Telenius qui ne fait étalage d’aucun débordement. Quoi qu’il en soit, CONVULSE a fait une fois de plus très bonne impression grâce à un Death Metal old school puissant et habité. Un retour gagnant pour la bande récemment réunie. (A)

CONVULSE (A.I., 16h00-16h45)

Quel plaisir de revoir les Finlandais deux jours après leur excellent concert au Klub. Je ne doutais pas un instant de la réussite de ce deuxième show en France. Et comme souvent, j'avais raison! Seules différences: pas d'effet de surprise et une salle plus grande donc un show moins intimiste. Mais sinon, CONVULSE a asséné son death metal avec la même force tranquille et la même conviction qui fait plaisir à voir chez un vétéran tout juste sorti de sa retraite. Du death metal plus brutal et sombre que la plupart de ses compatriotes de la même époque du début des années 1990 et qui rend très bien en live, d'autant que le son se fait à nouveau sans reproche, permettant à la musique du quatuor d'exprimer toutes ses qualités. On a eu le droit à la même setlist qu'à Paris avec l'intro de World Without God suivie du morceau-titre pour bien démarrer. Le reste fera la part belle au premier album des Finlandais puisque "Incantation Of Restoration", "Resuscitation Of Evilness", "False Religion", "Blasphemous Verses", "Putrid Intercourse" ou encore "Powerstruggle Of Belief" et son ouverture en arpège/acoustique qui contraste avec la brutalité et la lourdeur ambiantes, seront joués, pour le plus grand plaisir du public qui a accueilli chaleureusement le groupe. "We Kill" Our Kind" nous rappellera lui que CONVULSE vient de sortir un nouveau disque sur Svart Records, Evil Prevails. Une prestation remarquable du combo mené par un Rami Jämsä qui n'a rien perdu de son growl caverneux. (K)


CADAVERIC FUMES (Eclipse, 16h50-17h20)

Après le set des Finlandais, direction l’Eclipse pour l’un des groupes que j’attendais le plus en ce samedi soir. Rennais d’origine, CADAVERIC FUMES bénéficie d’emblée de toute ma sympathie. Mais ce n’est pas leur seul atout puisque le groupe a sorti l’année dernière une première démo particulièrement convaincante, l’excellente Macabre Exaltation. Et bien malheureusement, sans aller jusqu’à dire que j’ai été déçu je dois bien reconnaître que CADAVERIC FUMES n’a pas tout à fait répondu à mes attentes. La faute à un son de guitare plus que moyen qui ne m’a pas permis de distinguer grand chose à l’exception de certains riffs que je connaissais plutôt bien. Le groupe qui pratique un Death Metal old school inspiré autant par l’école Suédoise qu’Américaine n’a pourtant pas démérité, réussissant à créer de très bonnes atmosphères tout au long de sa prestation. CADAVERIC FUMES nous gratifiera même d’un nouveau morceau intitulé "Swallowed Into Eternity". Un titre intéressant puisque la première partie se veut lourde et hypnotique alors que la seconde moitié laisse place à quelque chose de beaucoup plus sauvage. Un titre encourageant quant à l’avenir du groupe. Il est dommage cependant que CADAVERIC FUMES n’ai pas su dévoiler tout son potentiel. La guitare manquait clairement de précision et de puissance. Peut-être un deuxième guitariste serait-il le bienvenue ou alors le groupe n’est peut-être pas encore tout à fait mature sur les planches. Une marge de progression évidente qui me fait dire que la prochaine fois sera meilleure. Quoi qu’il en soit, voilà un groupe à surveiller de près. (A)

CADAVERIC FUMES (Eclipse, 16h50-17h20)

Me rappelant la chronique élogieuse d'AxGxB sur Thrashocore, j'étais curieux d'entendre les Français de CADAVERIC FUMES en live, à défaut d'avoir pu écouter la seule et unique démo tape Macabre Exaltation de cette jeune formation rennaise de death metal old-school déjà repérée par Blood Harvest qui s'est occupé de l'édition vinyle de la bête. Le verdict sera mitigé. J'ai effectivement senti quelques riffs sympathiques ainsi qu'une ambiance bien sombre et à l'ancienne comme j'apprécie. Le nouveau morceau "Swallowed Into Eternity" m'a également paru prometteur avec sa première partie écrasante à l'atmosphère prenante. Problème, le son des guitares est brouillon et, ne connaissant pas les morceaux, j'ai du mal à me repérer autrement que par le jeu de batterie. Le potentiel me semble là mais vu les conditions du concert, il faudra que j'écoute la démo pour un vrai avis sur la musique de CADAVERIC FUMES. En attendant, point d'interrogation! (K)


DISMA (A.I., 17h35-18h15)

On retrouve ensuite les Américains de DISMA pour leur deuxième participation du week-end. Comme CONVULSE, celle-ci va être sans surprise car en tout point identique à celle de jeudi soir (à l’exception, encore une fois, du son beaucoup plus massif et impressionnant). Toujours assis dans les gradins, je me vois rapidement soufflé par la lourdeur et la puissance des compositions de DISMA. Le groupe se montre plutôt statique mais qu’importe car les Américains jouissent d’une telle force de frappe que le reste est superflu. "Lost In The Burial Fog", "Towards The Megalith", "Chaos Apparition", "Spectral Domination", "Chasm Of Oceanus"... Même setlist et même punition. DISMA ne laisse ainsi aucune chance au public en le pressant de toute part, alternant passages mid-tempo groovy, séquences de blasts et parties beaucoup plus écrasantes. Et comme si cela ne suffisait pas il faut en plus compter sur les vocalises "mammouthesques" (non, ce mot n’existe pas) de Craig Pillard. Un set implacable du début à la fin qui force le respect et l’admiration. A quand une tournée commune avec Funebrarum? (A)

DISMA (A.I., 17h35-18h15)

Après CONVULSE, au tour de l'autre groupe du warm-up présent au fest, DISMA, d'investir la grande salle de la Clef. Les Américains avaient la pression. Ils devaient faire au moins aussi bien que leur prestation de jeudi au Klub pour reprendre à KRYPTS le titre de groupe le plus heavy du Wolf Throne que les Finlandais leur avaient brillamment chipé la veille devant une assistance admirative. CADAVERIC FUMES ayant fini plus tôt que prévu, le show n'a pas encore commencé quand j'arrive dans la fosse. Les Américains font leur derniers réglages, ça ne devrait pas tarder. Je sens l'excitation monter pendant que le public afflue vers la scène. Pile poil à l'heure, c'est parti! Dès le premier riff, on est soufflé par le son monstrueux d'une lourdeur titanesque. Comme pour CONVULSE, le concert de DISMA n'aura pas la même saveur intimiste qu'au Klub mais avec un son pareil et une fosse qui se déchaîne, il aurait fallu être bien difficile pour ne pas apprécier une telle démonstration de death metal rampant riche en calories. Une lourdeur qui prend tout son sens en live. J'ai mal au cou mais le secouage de tête est obligatoire. Et quand ça accélère sur du two-beat ou du gros blast, c'est la jouissance totale, comme sur l'exceptionnel "Lost In The Burial Fog" que j'étais bien content d'entendre une deuxième fois. DISMA a de toute façon jouée la même setlist qu'au warm-up excepté quelques changements comme le nouveau morceau "Unwept In Oblivion", qu'on peut retrouver sur le split avec CONVULSE (Ola Larsson a encore frappé pour l'artwork), qui servira cette fois de conclusion à un show abyssal. La faute aux riffs ultra gras de la paire Bill Venner/Daryl Kahan, sans oublier bien sûr les vocaux infra-basses de l'inhumain Craig Pillard, fixé à son pied de micro la majorité du temps. Ça ne bouge pas des masses mais la musique de DISMA n'a besoin d'aucun artifice pour se faire comprendre. Avec des titres tels que "Spectral Domination", "Chasm Of Oceanus", "Chaos Apparition" ou "Towards The Megalith", on voit en effet très bien où veulent en venir les Américains. Autant dire que c'est bien DISMA les plus heavy du fest. Anecdote troublante, un mur s'est effondré à Saint-Germain-en-Laye quelques jours après le Wolf Throne. M'est avis que le groupe n'y est pas étranger! (K)


VENENUM (Eclipse, 18h20-19h00)

On termine cette première partie de soirée (avant la véritable première pause de la journée - vingt cinq minutes, wouhou!) avec les Allemands de VENENUM. Ces derniers étaient déjà venus nous rendre visite au Klub en mars dernier en compagnie de Tribulation et Ketzer. Déjà à l’époque le groupe avait su nous convaincre. Il faut dire que son EP éponyme est plutôt bien fichu dans le genre Death Metal de sorciers des caves. VENENUM récidive aujourd’hui avec un set tout aussi envoûtant. La force du groupe? Des leads et des mélodies tout simplement incroyables offrant au public des atmosphères frissonnantes, terrifiantes, cryptiques... VENENUM jouera ainsi l’intégralité de son EP (Raaaa ce foutu "Sacrosanct Transcendence" qui me fait toujours autant d’effet!) et nous gratifiera comme en mars dernier d’un titre inédit. Le public est nombreux et beaucoup semblent sous le charme de ce groupe encore la réputation est encore à construire. Avec son Death Metal old school empruntant encore beaucoup au Thrash des années 80, VENENUM nous a offert un set intense ne sacrifiant ni à l’efficacité (passages soutenus, alternance rythmique) ni à l’atmosphère (riffs morbides, chant incantatoire, leads terrifiants). J’ai hâte à un premier album. (A)

VENENUM (Eclipse, 18h20-19h00)

Les Allemands étaient déjà venus nous rendre visite à Paris en mars dernier. Pas un problème de les revoir déjà vu la qualité du show donné au Klub en première partie de Ketzer. Et pendant 40 minutes, VENENUM a récidivé. Le combo n'a pas inventé la machine à courber les bananes et fait lui aussi dans le death old-school comme la quasi totalité des groupes présents au Wolf Throne mais il possède un feeling bien à lui qui l'aura fait se démarquer du reste de l'affiche pourtant prestigieuse. VENENUM a deux visages. L'un où il vous emporte dans les profondeurs de catacombes millénaires où se tiennent des rituels occultes encore plus anciens, ce grâce à des séquences down-tempo atmosphériques et une voix d'outre-tombe à vous glacer le sang. L'autre où il s'embête moins et balance des riffs rapide en tremolo sur du tchouka-tchouka thrash. Entre les deux, quelques mid-tempos fameux pour headbanguer, le tout bien mis en valeur par un son nickel, d'où j'étais du moins (devant sur la gauche). La première facette est majoritaire car à l'inverse de Excoriate, ancien groupe du guitariste Patrick Tauch, VENENUM joue davantage sur l'ambiance que l'efficacité d'un death thrashy primaire. D'où l'absence de pogos comme avaient pu en engendrer VOIDS OF VOMIT la veille. Mais, si les morceaux sont longs, jamais ils n'ennuient et les spectateurs semblent se régaler. Ce sacré feeling dont je vous vantais les mérites à l'instant et qui vous fait vivre la musique à fond, vous transcende. Riffs, leads, chant, batterie, tout est bon chez VENENUM. Seul la basse se fait plus discrète. Le seul groupe allemand du Wolf Throne a donc fait honneur à son pays, bien fourni en jeunes formations old-school de qualité. Et comme en mars à Paris, le final fut totalement apocalyptique! (K)


DEAD CONGREGATION (A.I., 19h25-20h20)

Vingt cinq minutes. C’est le temps qui nous est imparti à tous entre VENENUM et le set à venir de DEAD CONGREGATION. Il s’agit également de la plus grande pause du Wolf Throne Festival. Car non, nous ne sommes pas là ce week-end pour enfiler des perles (ni autre chose d’ailleurs). Le temps de soulager ma vessie, je retrouve Keyser pour prendre la direction de la salle A.I.. Nous assistons ainsi aux balances avec le sourire aux lèvres, contents de retrouver sur scène le groupe grec. La salle se remplie petit à petit, les techniciens/musiciens quittent la scène puis enfin les lumières s’estompent et enfin DEAD CONGREGATION monte sur les planches. Résonnent alors les premières notes de "Martyrdom", titre instrumental implacable qui ouvre l’excellent Graves Of The Archangels. Voilà déjà que les frissons m’envahissent alors qu’Anastasis Valtsanis pointe sa guitare au ciel dans une attitude qui semble vouloir dire: "Préparez-vous, ça va être la guerre". Cela aurait pu être le cas si le son des guitares n’avait pas été aussi brouillon. Certes, cela ne semble pas beaucoup avoir dérangé le public qui s’en est donné à cœur joie dans le pit mais de là où j’étais, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à discerner quoi que ce soit. Caché derrière ce marasme sonore se cachent quand même quelques riffs clefs comme ceux de "Morbid Paroxysm", "Graves Of The Archangels", "Hostis Humani Generis" ou "Teeth Into Red". D’autres titres sont par contre bien plus difficiles à distinguer, je pense notamment à "Lucid Curse", "Vomitchrist" ou "Vanishing Faith". Une prestation qui me laisse donc sur ma faim alors que j’aurai bien aimé profiter de leur set et headbanguer comme je l’ai fait pour presque tous les autres groupes. On se consolera avec les deux titres inédits que DEAD CONGREGATION nous a fait l’honneur de jouer. Il est vrai que Graves Of The Archangels date déjà de 2008 et qu’on aimerait voir son successeur arriver très prochainement. Quoi qu’il en soit, de ce que j’ai retenu de ces deux morceaux, je ne me fais pas trop de soucis quant à ce futur album qui devrait combler mes attentes. Et selon les rumeurs qui ont pu circuler ici et là, le dit album serait terminé. Argh! (A)

DEAD CONGREGATION (A.I., 19h25-20h20)

Après avoir enchaîné cinq groupes, on a enfin le droit à une pause bienvenue de 25 minutes. De quoi recharger les batteries avant de se prendre DEAD CONGREGATION dans la tronche. J'avais hâte de revoir les Grecs que je n'avais pas croisés depuis 2010 à Helsinki. Et apparemment, je n'étais pas le seul vu l'enthousiasme du public. Mené par un Anastasis toujours bien musclé mais qui s'est rasé la barbe et aidé à la guitare par l'ancien bassiste Antonis (ce qui nous fait les 3/4 d'Inveracity sur scène), le combo entame son set par le morceau d'intro de son génial album Graves Of The Archangels, "Martyrdoom". Nous voilà déjà plongés dans l'ambiance. Grand sourire sur les lèvres, je sens que ça va être bon! Et boom, le groupe balance la sauce. Et là, c'est le drame. Sur les parties rapides, et je vous rappelle qu'il y en a beaucoup chez DEAD CONGREGATION qui ne lésine par sur les blasts, l'overdose de basse, les guitares quasi inaudibles et l'absence de caisse claire au profit d'une grosse caisse envahissante, gâchent tout. Alors que le son avait été très correct jusque là pour la plupart des groupes (seul RITUALIZATION et CADAVERIC FUMES avaient été un peu handicapés), notamment dans la grande salle qui semblait aux mains de gens compétents, il est abominable pour le quatuor d'Athènes. Une vraie bouillie! Certes, le groupe dégage cette puissance imparable qu'on aime tant sur album, une vraie machine de guerre, mais ses compositions regorgent de riffs énormes que j'aurais bien aimé entendre. Et du blast sans caisse claire, la pire des frustrations! Du coup, c'est la grosse déception. Jamais je n'ai pu faire abstraction des conditions exécrables. Pourtant, il y avait du lord puisque les Grecs ont entre autres balancé "Hostis Humani Generis", "Morbid Paroxysm", "Graves of the Archangels", "Vanishing Faith", "Lucid Curse" et "Vomitchrist". Mais rien n'y a fait, même le pit en feu, même les deux nouveaux morceaux (enfin!) dont l'un sera sans doute le titre le plus lourd de la formation. Le pire aura été "Teeth Into Red" et sa partie de blast en solo de 2 minutes qui m'a fait l'effet d'un pétard mouillé alors qu'elle me fout la gaule sur album. J'ai souvent vu associer dans les reports DEAD CONGREGATION et live avec les mots problèmes techniques et son de merde, ça n'a une nouvelle fois pas loupé. J'espère avoir plus de chance la prochaine fois et que celle-ci aura lieu avant 2016. Sortez-moi au moins un putain de nouvel album l'année prochaine et vous serez pardonnés! (K)


TEMPLE OF BAAL (Eclipse, 20h25-21h10)

Suite à cette semi-déception, retour à l’Eclipse pour le set des Parisiens de TEMPLE OF BAAL. Bien que j’apprécie beaucoup ce que j’ai pu écouter de Verses Of Fire, j’avoue que je connais encore très mal le groupe. Une chose est sûre, après une telle prestation, il est certain que je vais me pencher avec intérêt sur la carrière de TEMPLE OF BAAL. Adepte d’un Black Metal sans ambages, le groupe va délivrer une prestation tout en puissance et en sauvagerie. Il faut dire que le bassiste/chanteur Arkdaemon (également guitariste au sein de Hell Militia) sait y faire pour tenir une scène et motiver les troupes. Une mine pas très sympathique, un jeu extrêmement rapide, des postures agressives et des backings growlées des plus bestiales. Les autres musiciens ne sont pas en reste, mais le show est clairement assuré par Arkdaemon. Profitant de la sortie récente de son dernier album, TEMPLE OF BAAL nous présentera en live quelques extraits tirés de Verses Of Fire mais ne fera pas pour autant l’impasse sur le reste de sa discographie avec par exemple "Angstgeist" et "Hate Is My Name" (Lightslaying Rituals) ainsi que les excellent "Traitors Of Mankind" et Slaves To The Beast" (tous les deux issus des albums du même nom). Côté public, c’est la guerre avec un pit complètement déchainé. TEMPLE OF BAAL enchaîne ainsi les hymnes à Satan avec conviction et énergie jusqu’à une conclusion anarchique: Entre la sangle d’Arkdaemon qui décide de lâcher après tant de maltraitance, un micro qui rend l’âme... C’en est trop et le bassiste décide d’aller faire un petit tour dans le public pour aller voir comment ça se passe. Le groupe dépose les armes après quarante minutes intensives et moi je m’en vais faire l’acquisition de Verses Of Fire avec dans l’idée d’approfondir tout ça très sérieusement à l’avenir. (A)

TEMPLE OF BAAL (Eclipse, 20h25-21h10)

La déception de DEAD CONGREGATION toujours en travers de la gorge couplée à ma méconnaissance de la discographie des Français, ainsi qu'à la fatigue et un mal de pied récalcitrant auront raison de mon intention d'assister au show de TEMPLE OF BAAL dont je n'avais qu'un vague souvenir en première partie d'Angelcorpse au Nouveau Casino en 2008. (K)


ANTAEUS (A.I., 21h15-22h00)

On reste dans l’univers du Black Metal avec ANTAEUS, célèbre entité parisienne qui, à la manière d’un TEMPLE OF BAAL, va livrer une prestation époustouflante autant sur le plan de l’intensité que de l’atmosphère. Le Black Metal d’ANTAEUS va ainsi très vite séduire le public grâce ces rythmes particulièrement soutenus, ces nombreux riffs incisifs et une excellente prestation de Mkm qui, à plusieurs reprises, ne va pas hésiter à lancer des "Ici c’est Paris !". Une certaine forme de provocation qui m’aura bien fait sourire mais qui, semble t’il, n’a pas été du goût de tous. Qu’importe, car la musique des Parisiens suffit à mettre tout le monde d’accord. ANTAEUS va ainsi livrer un Black Metal froid et pourtant lumineux ne faisant aucun compromis, tout juste quelques mélodies plus "dociles". Une setlist éclectique puisant dans chacun des albums du groupe. De Cut Your Flesh And Worship Satan ("Devotee", "Inner War") à De Principii Evangelikum (le titre éponyme ainsi que "Blood War III") en passant bien évidemment par Blood Libels ("Rot", "Cyklik Torture", "Words As Weapons", "Gates To The Outside" et le redoutable "Blood Libels" en guise de conclusion). Bref, aucune chance d’en sortir indemne. A noter également l’hommage rendu par Mkm et ANTAEUS à la regrettée LSK. RIP. (A)

ANTAEUS (A.I., 21h15-22h00)

Pas du tout familier avec le black metal brutal des Franciliens, j'avais tout de même très envie d'aller voir ce qui s'annonçait comme un carnage total, surtout avec Blastum derrière la sulfateuse. Finalement, ça ne s'est pas fait puisque j'ai préféré tailler le bout de gras avec des gens biens. (K)


PROCLAMATION (Eclipse, 22h05-22h55)

Pour la suite, je n’avais pas dans l’idée de louper le set de PROCLAMATION mais c’est pourtant bien ce qui c’est passé. Nous avons préférés rester entre gratte-papiers à tailler le bout de gras sur l’art de la chronique, à disserter sur l’appellation "hammer blasts" et autres joyeusetés plutôt que d’aller assister à la prestation des Espagnols. Tant pis, d’autant que j’aime assez leur Black bestial qui n’est pas sans rappeler celui de Conqueror ou Revenge. (A)

PROCLAMATION (Eclipse, 22h05-22h55)

Jamais deux sans trois il paraît. Je n'ai pas voulu contredire les chiffres et ai donc raté PROCLAMATION. Sauf que cette fois, c'était prévu. Du Blasphemy worship, très peu pour moi! (K)


DEMIGOD (A.I., 23h20-00h20)

Après cette pause bien méritée, nous prenons Keyser et moi le chemin de la salle A.I. afin d’assister à la prestation de DEMIGOD, célèbre groupe Finlandais (maintes fois séparés, maintes fois reformés) dont l’album Slumber Of Sullen Eyes constitue une oeuvre importante pour l’underground Death Metal. Nous avions déjà eu l’opportunité de voir le groupe à Helsinki trois ans auparavant pour nous interpréter dans son intégralité ce même album aujourd’hui érigé au panthéon du Death Metal finlandais. Sachant que DEMIGOD n’a pas pour vocation de sortir un nouveau disque et qu’accessoirement le reste de sa discographie n’a pas la même portée, il y avait fort à parier que la setlist de ce samedi soir soit à peu de chose prêt identique à celle de 2010. Ca n’a pas loupé. C’est au son d'"Apocryphal" que débute le set de DEMIGOD. Enfin "débuter", c’est un bien grand mot car le groupe fera trainer en longueur cette introduction jusqu’à l’écœurement. Après plusieurs minutes qui m’ont semblé interminables, les cinq Finlandais décident enfin de monter sur scène. Alléluia! DEMIGOD laisse ainsi derrière lui ce clavier obsolète pour assener les premiers riffs de "As I Behold I Despise". C’est alors parti pour quarante cinq minutes de Death Metal finlandais soit essentiellement du mid-tempo entrecoupé par quelques séquences plus soutenues le tout dans une atmosphère sombre et oppressante. Certaines sonorités trahissent l’âge des compositions, comme ce clavier (encore lui) sur le break de "Tears Of God" mais pour le reste, difficile de faire la fine bouche. Comme évoqué un peu plus haut, la setlist se concentre autour du premier album. On retrouve ainsi les excellents "The Forlorn" (excellent riff d’introduction), "Succumb To Dark", "Fear Obscures From Within", "Towards The Shrouded Infinity" et bien entendu "Slumber Of Sullen Eyes". Des titres attendus par beaucoup, notamment du côté des Italiens qui ne cessent d’arpenter la fausse dans tout les sens, les poings levés. Mais voilà, l’heure tourne et déjà le set de DEMIGOD touche à sa fin, concluant par la même occasion cette première édition du Wolf Throne Festival. Il est temps alors de se serrer la main, de jeter un œil sur ses murs ornés de ces belles reproductions de Chris Moyen, de penser à ces trois jours inoubliables et de prier pour qu’une suite ai lieu l’année prochaine. (A)

DEMIGOD (A.I., 23h20-00h20)

Trois groupes zappés à la suite, il était tout de même temps de se replonger dans l'enfer du Wolf Throne! C'est qu'on n'est pas venu là que pour papoter et bouffer des cacahuètes! Il n'y aura de toute façon pas d'autre chance car on arrive déjà au tout dernier groupe. Et pas n'importe lequel puisque c'est aux Finlandais cultes de DEMIGOD qu'incombent la lourde tâche de clôturer le festival. Pas ma formation de death préférée mais je me devais quand même d'être présent. Ce ne sera pas le cas de pas mal de gens puisque la fosse m'a semblé s'être vidée du haut des marches sur lesquelles j'ai pris position aux côtés de mon collègue AxGxB. C'était pourtant aussi l'occasion de voir au moins un membre d'Archgoat (le batteur Tuomas Karppinen aka Sinisterror tient la guitare chez DEMIGOD) qui avait annulé quelques mois plus tôt pour d'obscures raisons, au grand dam de nombreux fans. Le show prend un peu de retard (fait rarissime pendant les 2 jours) pour ne commencer que vers 23h20 au son d'une intro ultra cheap et beaucoup trop longue. Quand le combo entame vraiment son set, une chose frappe. La clarté du son. Si DEAD CONGREGATION a souffert d'une bouillie sonore, c'est tout l'inverse pour DEMIGOD. Un des sons les plus cristallins que j'ai entendus pour un concert de death! Avec un tel atout dans sa besace, c'était déjà bien parti pour les Finlandais. Sans surprise, ceux-ci délivrent ainsi un show précis et carré porté par un Esa Lindén très en forme au chant et qui arpente la scène sur toute sa longueur, libéré de la contrainte d'un instrument. Comme à Helsinki trois ans auparavant, DEMIGOD ne jouera que des titres issus de son album Slumber Of Sullen Eyes et de sa démo Unholy Domain pour un set résolument old-school en adéquation avec l'esprit du Wolf Throne. Si DEMIGOD a obtenu le statut de culte, je suis en ce qui me concerne moins fan que la plupart. J'apprécie le groupe, fer de lance de la scène death metal finlandaise du début des années 1990, mais ma préférence va plutôt à Demilich, Depravity, Adramelech ou même CONVULSE vu quelques heures plus tôt. Ça ne m'a toutefois pas empêché d'apprécier le concert, surtout quand DEMIGOD nous sort ces leads mélodiques magiques. Là, le groupe est vraiment bon. Malheureusement, je trouve aussi beaucoup de ses riffs banals et mous, même pour l'époque. Du coup, avec la fatigue accumulée en plus, le show commence à se faire un peu long sur les dernières vingt minutes et je suis presque content quand les Finlandais quittent la scène. (K)


A l’heure du bilan, il est juste de dire que le Wolf Throne Festival a réussi là où beaucoup d’autres ne se sont jamais risqués. En proposant une telle affiche à Saint-Germain-en-Laye, les organisateurs ont relevé un défi des plus osés. Pourtant, à quelques semaines de l’échéance, le Wolf Throne Festival affichait déjà complet, faisant rager bon nombre de personnes n’ayant pas pris les devants. S’il est toujours possible de faire mieux d’une année à l’autre, l’équipe autour du festival a ici placé la barre très haut. Entre une affiche incroyable, un lieu accessible, propre et moderne bénéficiant d’atouts évidents, un professionnalisme à toute épreuve, il y a bien peu de choses à reprocher à cette première édition qui, je me répète mais je le souhaite sincèrement, pourra poursuivre l’année prochaine avec le même engagement de qualité. Quoi qu’il en soit, cette première édition prouve que le Death Metal et le Black Metal underground ont le droit de citer en France. Long Live The Wolf Throne! (A)

Un sentiment vite rattrapé par un autre, la tristesse. Le Wolf Throne, c'est déjà fini! Puis la joie. La joie d'avoir assisté à plein de bons concerts et d'avoir vu plein de groupes qu'on osait même pas espérer voir un jour en France. Car la deuxième partie du samedi pas terrible pour moi (son de merde pour DEAD CONGREGATION, 3 groupes ratés puis une prestation de DEMIGOD juste sympathique) ne doit pas occulter la réussite quasi totale de cette première édition du festival qu'on voudrait voir s'installer durablement dans le paysage metal français si avare en affiches de ce genre. On prie Satan pour que les organisateurs et la salle aient été eux aussi satisfaits de cette collaboration et on croise les doigts pour qu'une deuxième édition se fasse au même endroit. La Clef a en effet beaucoup plu aux spectateurs, français ou étrangers. Et en plus c'est à côté de chez moi! Ouuuuuuuh (*imite le cri du loup en levant la tête au ciel*)!

Les +:

- l'affiche incroyable
- la salle moderne et pratique
- l'organisation au poil
- le son très correct dans l'ensemble
- l'exposition de Chris Moyen, bel hommage à une légende
- le merch officiel du fest de qualité
- la présence de près de la moitié d'étrangers venus d'un peu partout, signe du caractère immanquable du line-up
- la proximité avec mon domicile, ça change de devoir se déplacer à l'étranger

Les -:

- le son infâme pendant DEAD CONGREGATION
- le peu de temps entre chaque groupe (je plaide pour 15-20 minutes au lieu de 5 la prochaine fois)
- le manque de distros/merch (Season of Mist on connaît, Revenge, c'est plus typé brutal death même si j'ai pu y trouver la triple compilation d'Abramelin)
- le faible choix de nourriture (sandwich, hot dogs et c'est tout, où sont mes côtelettes de porc et mes pizza-tartiflettes?!)
- le prix excessif de la bière (6€ la pinte pour un fest indoor ça fait quand même mal aux fesses même si c'est du local)
- pas de Red Bull ou autres boissons énergisantes auxquelles je suis totalement accroc et qui sont indispensables en zone de combat
- le manque de bars et de personnel sans doute peu habitué à recevoir de tels soiffards (K)

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