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Backtrack + Redemption Denied + Mad At The World + Jack Move

Live report

Backtrack + Redemption Denied + Mad At The World + Jack Move Le 14 Avril 2014 à Paris, France (Mécanique Ondulatoire)
Belle affiche Hardcore proposée en ce lundi 14 avril à la Mécanique Ondulatoire par l'association Paris Hardcore Show. L'occasion pour moi de réparer le RDV loupé de l'année dernière avec les new-yorkais de BACKTRACK. Ces derniers m'ayant filé sous le nez pour incompatibilité d'agenda.
Bref, quatre groupes pour un petit billet de 10€. Pas de quoi préférer rester affalé dans le canapé pour la demie-finale de Top Chef. D'ailleurs il y du monde massé devant les portes de la Mécanique Ondulatoire. Signe qu'il risque de faire très chaud dans la cave.

Les premiers à ouvrir le bal sont les parisiens de JACK MOVE. Groupe de Hardcore plutôt orienté Youth Crew, la jeune formation vient de sortir sa toute première démo cassette sur le label nantais Straight & Alert (Cut Loose, Clean Break, Raw Justice...). Devant un public déjà relativement nombreux, JACK MOVE ouvre alors les hostilités avec un Punk/Hardcore vif et nerveux malheureusement plombé par un son plutôt médiocre ne permettant pas vraiment d'apprécier la qualité des riffs. Dommage, car malgré une relative simplicité derrière chacune des compositions jouées ce soir, le potentiel de JACK MOVE semble plutôt évident. Heureusement, cela ne viendra gâcher ni l'ambiance ni même la motivation de quelques moshers bien décidés à s'imposer comme les rois du pit. Le groupe parisien enchaîne ainsi les titres avec énergie et passion (compositions ultra courtes, riffs nerveux, sens du groove, voix arrachée), mené par un chanteur impliqué mettant du cœur à l'ouvrage. Une mise en bouche sympathique mais qui ne fera pas date à cause d'un son assez moyen qui, pour ma part, ne m'a pas permis de retenir grand chose. À revoir dans d'autres conditions.

Après un passage d'abord par l'extérieur pour se rafraîchir ensuite par la table de merch pour s'alléger de quelques euros supplémentaires, nous voilà à nouveau au sous-sol pour le set des Parisiens de MAD AT THE WORLD. Si j'avais déjà vu le groupe quelques mois auparavant, je dois bien reconnaître que j'étais plutôt enthousiaste à l'idée de les revoir une nouvelle fois, surtout après la sortie de leur démo deux titres. Alors que son chanteur arbore fièrement un t-shirt Twitching Tongues vert sur lequel apparaît un O dans lequel se trouve un -, MAD AT THE WORLD entame son set par une reprise de Type O Negative en guise d'introduction. Bien vu. D'ailleurs, Benoit annoncera chacune des compositions du groupe par un titre de Type O Negative ("Cinnamon Girl", "My Girlfriend's Girlfriend", "Black N°1"...). Un bel hommage rendu à Peter Steele décédé il y a quatre ans de cela même si je ne pense pas que tout le monde ait saisit l'allusion. Pour ce qui est du reste, MAD AT THE WORLD était probablement le groupe le plus Metal de l'affiche. Ce qui expliquerait peut-être pourquoi malgré un set de qualité, le public semblait à ce moment moins présent, moins concerné (Benoit n'a eu de cesse d'exhorter la foule à se rapprocher). Tant pis pour les quelques absents car les parisiens se sont montrés plutôt convaincant même si, là encore, quelques problèmes de son m'ont quelque peu gâcher la fête (les riffs de guitares n'étaient pas toujours très perceptibles). Pour le reste, et malgré un côté peut-être trop générique, le Hardcore de MAD AT THE WORLD sait taper là où il faut à coup de mosh part ultra efficaces ou de riffs implacables. Mais si les parisiens n'ont rien inventé, quelques passages ne sont pas dénués de personnalité à l'image de cette séquence Stoner improbable (les gens ont probablement dû hésiter à headbanger, moi pas) ou d'une manière plus générale la voix de Benoit qui possède un timbre tout à fait particulier rappelant parfois celui de Stephen de Kickback. Une prestation musclée, sincère et efficace qui aurait toutefois pu être meilleure si le son de gratte n'avait pas été aussi flou par moment et surtout si le public s'était montré plus impliqué.

Ce sont ensuite les moitié Belges moitié Hollandais de REDEMPTION DENIED qui ont pris le relais. N'ayant jamais rien entendu du groupe jusqu'à ce soir, je ne savais pas trop à quoi m'attendre même si le t-shirt Warzone du chanteur aurait dû me mettre sur la piste. Le groupe pratique en effet un Hardcore old school to new school empruntant pour beaucoup à la scène new-yorkaise (un son très metallique, des ambiances urbaines et abrasives, une haine certaine dans le chant). Mené par un chanteur au regard assassin arpentant de travers le faible espace qui lui est alloué, REDEMPTION DENIED, va mettre tout le monde d'accord grâce à une très forte présence scénique et des compositions simples, concises et naturellement efficaces. On sent l'envie féroce d'en découdre même si tout est fait dans la bonne humeur. Le public ne s'y trompe pas et fait pleuvoir les moulinets, high kick et autres figures imposées dans un esprit virile mais où règne la franche camaraderie. Puissantes et incisives, les compositions de REDEMPTION DENIED tranchent instantanément dans le vif du sujet, ne laissant aucune place à l'approximation et au doute. Un cran au dessus des deux précédents groupes français, la prestation volontaire et musclée du groupe n'a aucun mal à convaincre un public plus nombreux et aussi plus motivé qu'en début de soirée. Belle découverte pour ma part même si REDEMPTION DENIED n'a en soit rien de très nouveau à proposer.

Après mon RDV manqué de l'année dernière, j'avais hâte de pouvoir découvrir sur scène les new-yorkais de BACKTRACK. D'autant que je n'avais pas encore écouté leur dernier album en date, le très bon Lost In Life sorti quelques semaines plus tôt sur Bridge 9 Records. Le groupe se met très vite en place devant un public impatient et déjà massivement rassemblé devant la petite scène de la Mécanique Ondulatoire. Cheveux longs, moustache, casquette à l'envers et Nike Air aux pieds, les petits gars de BACKTRACK sont décidément bien dans l'air du temps. Après de longues secondes d'hésitation (les musiciens chercheront du regard l'ingénieur du son), le groupe lancer enfin le début des hostilités. D'emblée le son est plutôt bon, on retrouve en effet le côté nerveux et abrasif des compositions de BACKTRACK. Une transposition plutôt fidèle de ce qui se passe sur album, l'énergie et les imprévus du live en plus. Pour la setlist, le groupe à fait au plus simple, alternant les titres de son premier album avec ceux de Lost In Life. Si je découvre justement ces nouveaux morceaux en live, je dois bien reconnaître que je ne suis pas perdu une seule seconde. BACKTRACK continue de faire du BACKTRACK et c'est tout ce qu'on lui demande. Les new-yorkais perdront un peu de temps entre certains morceaux pour faire je ne sais quoi mais dans l'ensemble, la prestation du groupe fera montre d'une belle intensité livrant un Punk/Hardcore habile et furieux. Le public, bien remonté après la prestation de REDEMPTION DENIED, fera preuve du même enthousiasme exacerbé. Quarante minutes intensives à tenter de slammer dans une salle où la hauteur sous plafond doit avoisiner les 2m20, à mouliner dans le vent comme des demeurés, à se jeter contre le public massé de chaque côté du pit, à s'approprier brièvement le micro tendu par James Vitalo. Bref, tout ce qui restent aujourd'hui synonymes d'un concert de Hardcore digne de ce nom. BACKTRACK tirera sa révérence après seulement un tout petit rappel, certain d'avoir mis à genoux toute l'assistance. On aurait aimé en avoir plus mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est désormais temps de remonter à la surface pour une bouffée d'air frais bien mérité.

Encore une fois, on peut remercier les petits gars de l'association Paris Hardcore Show pour nous avoir proposé une affiche aussi redoutable. 160 personnes réunies un lundi soir à la Mécanique Ondulatoire. Un beau score que l'on espère voire réitérer pour la suite (Caught In A Crowd en juin et Turnstile en août). Surtout qu'hormis quelques légers problèmes de son sur JACK MOVE et MAD AT THE WORLD, la soirée s'est particulièrement bien déroulée. Félicitations.

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