Metal Magic Part VII - 1er Jour
Live report
Metal Magic Part VII - 1er Jour Demonical + Deus Otiosus + Hellbringer + Leather Rebels + Livjatan + Metal Cross + Nunslaughter + Silhouette + The World State + Warfect
Le 10 Juillet 2014 à Fredericia, Danemark (Ungdommens Hus)
À défaut de pouvoir aller au Kill-Town Deathfest à Copenhague en raison de dates conflictuelles chaque année avec mon activité professionnelle, j'ai tout de même pu me rendre début juillet au Danemark pour un festival. Non pas dans la capitale danoise pour le festival de death metal old-school dont la toute dernière édition aura lieu en septembre, mais dans une ville moins connue du sud du pays appelée Fredericia pour le Metal Magic. Un événement qui ne m'avait jamais attiré au point d'envisager de faire le voyage à cause d'affiches un peu trop doom pour moi. Mais cette année, le virage plus extrême du line-up ainsi que quelques inratables (Dark Quarterer!) m'avaient fait reconsidérer la chose. Metal Magic, me voilà!
Avant d'y arriver toutefois, le périple s'annonçait long, très long. Surtout que j'avais décidé de prendre la voiture et non l'avion. Après tout, les road trips interminables avec de la bonne musique, ça fait partie intégrante du truc. Départ donc de chez moi vers 20h30 après une journée de travail bien remplie. Détour dans les Ardennes un peu après minuit pour choper un pote deuxième conducteur et échanger mon AX contre une C4 plus à même de tenir le choc du voyage. Puis départ à 1h30 pour une bien plus longue route qui nous verra passer par la Belgique, les Pays-Bas et surtout l'Allemagne avec ses autoroutes aux vitesses non limitées mais aux trop nombreux tronçons en travaux. L'arrivée à Fredericia, à une centaine de kilomètres au nord de la frontière teutonne, se fera peu avant midi. Enfin! Check-in à l'hôtel Gammel Havn recommandé par le site internet du Metal Magic (il y a un camping mais non merci!) puis visite du centre-ville et des alentours, notamment des anciennes fortifications de la commune. J'apprends ainsi que le Danemark est en fait un pays chaud. Quel Soleil de plomb! Moi qui pensais en être débarrassé ici après un Hellfest caniculaire, c'est raté!
La découverte du site du Metal Magic, le Ungdommens Hus, se fera en fin de journée. Après le gigantisme du Hellfest, ça fait du bien de retrouver un environnement à taille humaine! Le bâtiment principal est en fait une ancienne gare. Le chemin de l'hôtel jusqu'au site peut d'ailleurs se faire par une voie ferrée désormais en friche. On récupère nos bracelets à la petite entrée et l'on fait déjà le stock de tickets boissons (20 couronnes soit un peu plus de 2,5€ pour 40cl de Carlsberg, tout à fait raisonnable). La salle annexe sur la gauche accueille les distros. Pas grand chose à se mettre sous la dent puisque seulement deux sont présentes dont bien sûr Horror Records (Denial Of God). Pour le merchandising du fest et des groupes, il faudra attendre le lendemain pour l'ouverture de la tente située à l'extérieure pas loin de la grande scène. En sortant de la pièce des distros et du stand de ravitaillement pour les groupes et les bénévoles juste en face, on découvre le site extérieur. Une terrasse en bois avec quelques tables et parasols nous accueillent. À gauche en descendant les escaliers, on trouve un petit bar, quelques bancs, le stand de nourriture au fond et la grande scène joliment décorée avec des artworks noir et blanc sur les murs latéraux ainsi que des poupées torturées (yeux crevés, membres arrachés, seringues enfoncés dans le corps et autres joyeusetés) pendues au plafond. En bas, des dessins rendent hommages aux artistes disparus cette année. À droite de la terrasse, c'est une passerelle étroite qui nous amène à un ancien wagon redécoré qui sert ici de bar. Le petit terrain de camping, sur lequel quelques tentes sont déjà montées, se trouve de l'autre côté, tout comme les toilettes et urinoirs. En face du wagon-bar, une petite ouverture mène à la scène intérieure, que l'on peut également rejoindre en tournant à droite à l'entrée. Celle-ci est plus petite et moins haute que la scène outdoor mais n'a rien à lui envier niveau décorations avec le même genres de poupées maltraitées pendues ainsi que d'autres décors sur la scène même comme un squelette en cage et des grilles type Moyen-Âge sur lesquelles sont disposés chaînes en fer et crânes. Si c'est pas metal ça! Je sens que je vais bien me plaire ici, moi! En découvrant l'emplacement chaleureux et intimiste du Metal Magic part VII, sorte de squat punk (plein de stickers collés partout et des graffitis sur les murs dehors) à la déco scénique metal, j'ai encore plus hâte d'être demain pour la première journée. Ce mercredi se terminera pour moi dans un bar anglais du centre ville histoire de mater la demi-finale Pays-Bas/Argentine remportée aux tirs au buts par des Sud-Américains bien chanceux. Je vous avouerais qu'à 1h du matin le jeudi, j'étais bien content d'aller me coucher après avoir quitté mon lit le mardi à 6h!
Jeudi 10 juillet 2014
Malheureusement, la nuit fut courte et agitée. Ici, à cette période de l'année, le Soleil commence à se lever vers 3h30! Déjà que la chambre d'hôtel ne permettait pas d'être beaucoup dans le noir... Mais bon, ma vie on s'en fout et il va peut-être falloir raconter les concerts, non?!
SILHOUETTE (indoor, 16h00)
À la vue du backdrop occulte et du logo aux ondulations psychédéliques typiques, je n'ai même pas besoin de connaître SILHOUETTE pour savoir qu'ils font quelque chose entre le stoner et le doom très tendances. Pas vraiment ma came donc. L'introduction interminable aux claviers me convainc encore davantage que ce premier concert du fest ne sera pas le plus plaisant. Si j'en ai connus des meilleurs en effet, le show des Danois, leur tout premier, ne fut pas non plus désagréable. Ce, grâce notamment à un guitariste plutôt doué au feeling intéressant (solo bluesy à un moment fort sympathique, effets de pédale intéressant...), des riffs simples faciles à appréhender, une atmosphère sombre et un son clair et net. Ce qui m'a fait oublier les rythmiques mollassonnes du combo et son manque total de présence, surtout de la part du chanteur. Celui-ci n'a en effet pas vraiment la tête de l'emploi, même s'il se rattrape par une voix rock agréable. Le fait d'utiliser des antisèches pour ses paroles m'a paru aussi quelque peu abusé! D'abord plutôt nombreux pour un premier concert et un groupe quasi inconnu même pour les locaux, le public n'a pas eu l'air très concerné car la salle s'est vidée au fur et à mesure de la demi-heure de show. Débuts tout en douceur!
THE WORLD STATE (outdoor, 17h00)
La présence de THE WORLD STATE à l'affiche du Metal Magic restera pour moi un mystère. Que venait en effet faire un groupe de metal symphonique à chanteuse dans un tel festival?! La musique des Danois se révèle certes un peu plus sombre que les habituelles niaiseries du genre mais le groupe passait vraiment pour un intrus. La preuve avec le peu de personnes présentes devant la formation (une trentaine à tout casser). Riffs simplistes sans intérêt, claviers (auxquels se relaient différents membres) trop abondants, rythme soporifique, monotonie, le combo accumule les défauts. Il faut dire que leurs morceaux, qui se ressemblent tous, ne décollent jamais et ne dégagent rien. Soyons clair, qu'est-ce que c'était chiant! À part la belle voix de la chanteuse, plutôt mignonne malgré les kilos en trop, ainsi que le son très bon, il n'y avait rien à sauver du show de THE WORLD STATE. Et ne parlons pas des deux gothopouffes venues faire les chœurs sur un morceau, c'était ridicule!
WARFECT (indoor, 18h00)
Après deux groupes apathiques, j'attendais que les thrasheux de WARFECT me réveillent. Mission à peu près accomplie pour les Suédois! Ce n'est clairement pas du grand thrash mais en live, ça fait le boulot, entre tchouka-tchouka entraînant et mid-tempo headbangant. Un énième sous-Slayer (les petites mélodies evil ne trompent pas!) mais plutôt plaisant qui a su me donner le coup de boost nécessaire. Les autres spectateurs n'ont par contre pas semblé très convaincus vu le peu de monde devant lequel le trio scandinave a fini son show. C'est toutefois une observation valable pour à peu près tous les groupes. Le Metal Magic part VII est sold-out mais il n'y a jamais foule devant les groupes qui finissent souvent devant 20-30 personnes (encore moins à l'intérieur, pourtant très appréciable avec ce satané Soleil)!
DEMONICAL (outdoor, 19h00)
Même constat musical que WARFECT concernant DEMONICAL. Il ne s'agit pas du groupe de death metal le plus talentueux que la scène suédoise ait engendré mais pas non plus du pire, loin de là. Niveau prestance scénique, ce sera même un des tout meilleurs combos du festival. C'est que le frontman Sverker Widgren impressionne, autant par sa taille que par sa voix d'ours et sait communiquer avec le public, ce que peu de formations feront (ou alors uniquement en danois, langue que je ne maîtrise pas). Un bon point déjà! Musicalement, DEMONICAL balance sans surprise un death metal old-school typiquement suédois à base de guitares tronçonneuses, de gras, de two-beats et de mid-tempo brise-nuque. Bref, c'est con mais c'est bon malgré le manque de leads mélodiques mémorables et le problème technique au début privant les spectateurs de la guitare de Daniel Gustavsson, affaiblissant la puissance du DM grassouillet des Scandinaves. Souci qui sera résolu au bout de 5 minutes pendant lesquelles le géant Widgren racontera quelques anecdotes d'alcooliques. Une fois lancé, on n'arrêtera plus DEMONICAL pendant quarante bonne minutes d'un gig efficace à souhait.
DEUS OTIOSUS (indoor, 20h00)
Attention, un groupe de death metal danois peut en cacher un autre! Les vétérans de Detest, récemment reformés, ayant annulé leur participation suite à des problèmes de santé que l'on espère pas trop grave, c'est ainsi leurs compatriotes de DEUS OTIOSUS qui prennent la relève. La plage horaire 20h-20h45 sera old-school ou ne sera pas! J'ai chroniqué les deux premiers albums de DEUS OTIOSUS et savais donc à quoi m'attendre, du DM à l'ancienne sombre et non dénué de mélodies aux accents thrashy ni flamboyant ni ultra merdique. Sauf que le groupe devait en fait jouer son nouvel album Rise dont je n'avais pas voulu m'occuper (trop de promos sur les bras et pas assez de temps surtout pour les trucs de seconde zone). J'avais cependant l'intime conviction que la différence serait à peine perceptible. Ce fut bien le cas. Même si je ne connaissais pas les morceaux, j'ai reconnu sans peine le DEUS OTIOSUS de ses précédentes réalisations. Le passage en live ne rend pas la musique des Danois plus intéressante mais lui donne un puch supplémentaire indéniable, en particulier par le biais du chanteur rasé et baraqué qui donne tout ce qu'il a. Un show plutôt efficace donc à défaut d'avoir été captivant. À noter une nouvelle fois le son très correct.
METAL CROSS (outdoor, 20h55)
Encore des Danois! Pas de death metal toutefois ici, plutôt du bon vieux heavy des familles avec METAL CROSS qui vient de se reformer et de sortir une anthologie chez Horror Records. J'avoue ma totale ignorance envers ce combo ultra culte chez lui apparemment. Il y avait d'ailleurs plus de gens que d'habitude attroupé devant la scène extérieure. Le set de ces vétérans m'aura permis de découvrir leur musique et de comprendre l'engouement de certains. On reste certes assez loin de leurs illustres compatriotes de Mercyful Fate et même des moins connus Pretty Maids et Witch Cross mais c'est tout de même du très bon heavy metal à la NWOBHM, notamment la très efficace "Crucifying The Virgins", tout premier morceau composé par la formation et acclamé par le public qui ne se privera pas pour scander le refrain, suffisamment simple pour que je m'y mette aussi. Sans connaître les morceaux, je n'ai eu aucun mal à apprécier le heavy old-school majoritairement mid-tempo (quelques accélérations de temps en temps quand même) de METAL CROSS. Les gus se démerdent aussi plutôt bien rayon leads et solos mélodiques. Le chanteur au look et à la gestuelle scénique un peu kitsch n'est pas non plus en reste. Sa voix n'a rien de transcendant mais il sait trouver de bonnes lignes de chant et des refrains catchy. Le bonhomme a également fait preuve d'une bonne communication avec le public, notion plus importante dans le heavy que l'extrême, qui a applaudi le groupe avec ferveur entre chaque titre. Tout à fait mérité pour une prestation très convaincante de ces papys, bien aidés par un son à nouveau exemplaire, dont je me procurerais bien la discographie un de ces quatre. Dommage que la nouvelle compilation ne soit éditée qu'au format vinyle pour l'instant car j'aurais pris sans hésiter une version CD! Bref, une bonne surprise que ce concert de METAL CROSS.
HELLBRINGER (indoor, 22h00)
Enfin un groupe que je connais puisque je possède son premier EP éponyme sorti chez Iron Pegasus en 2011. J'avoue cependant qu'il y a une paye que je n'ai pas écouté la bête et que je n'en ai que de vagues souvenirs. Ce dont je me rappelle par contre, c'est que j'avais bien aimé! Depuis, HELLBRINGER a sorti un full-length baptisé Dominion Of Darkness en 2012 que je me suis empressé d'acheter au merch pour rattraper mon retard. Un single, Horror From The Grave, vient aussi de voir le jour. Tout ça pour vous dire que les Australiens avaient de quoi nous maltraiter. Et c'est ce qu'ils ont fait pendant au moins trois quarts d'heure. Si bien que HELLBRINGER fut pour moi le meilleur groupe de cette première journée. Le trio n'a pas inventé le fil à courber les bananes mais alors rayon efficacité et volée de bois vert, il n'a de leçon à recevoir de personne! Tchouka-tchouka à foison et riffs incisifs inspirés feront mon bonheur pour ce thrash old-school evil certes un peu répétitif mais qui ne fait pas dans la dentelle. Parfait pour le live! Les spectateurs, jusqu'ici très calmes (le Danois est grand mais ne bouge pas beaucoup, un peu comme le Néerlandais) se sont d'ailleurs enfin lâchés avec quelques pogos et stage divings encouragés par le chanteur et sa bonne voix arrachée. Le rituel de vidage de fosse s'est malgré tout perpétué. Tant pis pour les déserteurs, ils n'auront pas assisté à la reprise musclée de "Seance" de Possessed et au premier rappel de la journée.
NUNSLAUGHTER (outdoor, 22h55)
N'étant pas du tout fan du death metal simpliste et limité de NUNSLAUGHTER, j'assistais sans conviction à ce concert, assis sur le côté droit de la scène. Les autres spectateurs ont l'air par contre bien plus motivés que moi car il n'y a jamais eu autant de monde devant un combo pour la tête d'affiche du premier jour. Hé bien figurez-vous que j'ai été agréablement surpris par le gig des Américains! Ça ne me fera pas changer d'avis sur la musique du combo sur album mais en live, il est vrai que celle-ci prend une tout autre dimension. Le DM préhistorique et sataniste un peu kitch de NUNSLAUGHTER se transforme ainsi en machine de guerre des plus efficaces, bien aidée par un son quasi parfait. Le groupe enchaîne les brûlots de 2 minutes à base de riffs simples et de rythmiques catchies (tchouka-tchouka, blastouille, two-beat...) dans un joyeux bordel. Brutal et bas du front, quoi de mieux pour s'éclater sur les planches?! Entre les titres, le batteur, qui s'occupe parfois aussi du chant, y va de sa petite introduction façon Contes de la Crypte avec voix horrifique et rire sadique qui vont bien. Conquise, la foule en redemande, si bien que le combo fera non pas un mais deux rappels!
LIVJATAN (indoor, 0h10)
On clôture cette première journée du Metal Magic 2014 par du black metal. N'étant pas fan du genre, ne connaissant pas du tout LIVJATAN et commençant sérieusement à ressentir la fatigue, ma motivation n'était pas très grande pour aller voir les Danois. Je fis tout de même l'effort. Enfin, pas plus d'un quart d'heure. J'ai en effet trouvé le son infâme (guitares stridentes irritantes, batterie sur-mixée) et les compositions d'une platitude extrême si ce n'est quelques mid-tempos pas trop mal. Le chant typique BM n'est pas mauvais non plus. Je m'arrêterai là pour les "compliments" car le tout me tape vite sur le système. Je retourne donc à l'hôtel histoire de me poser un peu au calme.
LEATHER REBELS (Generalen, 1h45)
Parce qu'au Metal Magic, quand il n'y en a plus, il y en a encore! Si LIVJATAN était bien le dernier groupe à se produire à l'Ungdommens Hus, un after était organisé au bar Generalen, à même pas 10 minutes du site et encore moins de mon hôtel puisqu'il se trouve à quelques pas de l'English pub où j'avais assisté à la demi-finale la veille (enfin l'avant-veille maintenant vu l'heure!). Au programme, une heure trois quarts avec LEATHER REBELS, groupe finlandais qui reprend, je vous le donne en mille, des morceaux de Judas Priest. Immanquable, malgré la fatigue! Et je n'ai pas regretté le court déplacement. Son et interprétation nickels ainsi qu'une grosse ambiance parmi les quelques dizaines de personnes présentes au Generalen m'ont fait passer une excellente fin de soirée. Le chanteur n'a certes pas la prestance ni la technique vocale du Metal God mais il se débrouille tout de même très bien et fait honneur à son illustre idole en couvrant de façon convaincante la plupart des hits des Anglais repris par toute l'assistante, de mémoire "Electric Eye", "Heading Out To The Highway", "Jawbreaker", "You've Got Another Thing Comin'", "I'm A Rocker", "Painkiller", "Breaking The Law", "Night Crawler", "Diamonds And Rust", "Beyond The Realms Of Death", "Night Comes Down", "Leather Rebel", "Metal Gods", "Love Bites", "Desert Plains", "Reckless", "Hell Bent For Leather" et "Turbo Lover" pour un final énorme à l'atmosphère électrique malgré l'heure tardive. Vraiment très sympa ce petit groupe de reprises qui m'a bien ragaillardi!
Mais à 3h45, il était tout de même temps de se coucher après une première journée bien remplie. Et dire que le lendemain, les concerts débutent dès 12h! No problemo tant cette journée fut agréable, même lors des concerts moins captivants. Pas trop de monde, pas de golios, un cadre chaleureux, un son très pro, de la bouffe correcte, de la bière pas chère et bien sûr des shows efficaces (les dévastateurs HELLBRINGER, la bonne surprise NUNSLAUGHTER, le gras qui envoie de DEMONICAL, le thrash pas finaud de WARFECT...). Il n'y a eu que la chaleur pour ternir un peu le tableau. Pas de quoi me démotiver pour le lendemain qui s'annonçait excitant avec en particulier les Frenchies de HÜRLEMENT, les excellents PORTRAIT, les bestiaux de HELLSODOMY et surtout les vétérans de DARK QUARTERER.
| Keyser 3 Août 2014 - 847 lectures |
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | J'imagine bien ton bonheur sur toutes ces reprises de Judas Priest haha |
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04/08/2014 09:20