Fall Of Summer 2015 - 1er Jour
Live report
Fall Of Summer 2015 - 1er Jour Accu§er + Angel Witch + Asphyx + Barabbas + Candlemass + Destruction + Deströyer 666 + Endstille + Gama Bomb + Grave + Mayhem + Putrid Offal + Sabbat
Le 04 Septembre 2015 à Torcy, France (Base de Plein-Air Vaires-Torcy)
Jesus fuckin' Christ! Voilà ce que je me dis encore quand je repense à cette affiche incroyable que nous a concoctée le Fall Of Summer pour sa deuxième édition. La première, composée entre autres de Venom, Sodom, Aura Noir, Impaled Nazarene, Pentagram, Watain ou encore Enslaved, avait déjà fait très fort. Mais celle de cette année était encore plus folle et surtout, plus proche de mes goûts. DESTRÖYER 666, SUFFOCATION, SATAN, RAZOR, ANGEL WITCH, SABBAT, METALUCIFER, CANDLEMASS, ASPHYX, DESTRUCTION, GAMA BOMB, NILE, TSJUDER... tout ça en France et dans ma région qui plus est! D'habitude, il faut aller en Allemagne pour voir ça! Autant dire que ma présence était obligatoire et que j'attendais l'événement depuis des mois.
Puis vient enfin ce vendredi 4 septembre qui marquait le premier jour du Fall Of Summer part 2. L'occasion de découvrir le site de la base de loisirs de Vaires-Torcy dont j'avais entendu le plus grand bien (à part une invasion de moustiques) puisque je n'étais pas présent l'année précédente. Je passe d'abord au camping, divisé en deux parties, pour dire bonjour aux copains qui se remettent de la veille, l'ouverture ayant eu lieu dès le jeudi en fin d'après-midi. Une fois mon pass beau gosse récupéré (avec une faute sur mon nom, pas cool les mecs!), je pénètre donc dans la zone pour prendre mes premiers repères. Quelques toilettes à gauche de l'entrée, stand jetons à droite à côté du merch du fest et des groupes. En face, le coin bar/restauration qui proposera un choix varié de nourriture, pour tout type de régime. Un bonne initiative qui sera malheureusement vite gâchée par des queues interminables tout au long des deux jours et des ruptures de stock trop rapides (ainsi que des prix prohibitifs comme les deux pauvres wraps de légumes grillés à 5€ ou la pinte d'Edelweiss à 7€!). Un petit air de déjà vu avec le Motocultor trois semaines avant! On entre ensuite dans le vif du sujet avec la première scène, la Sanctuary stage. Pour la fosse, ce sera du bitume. Gogues et bar un peu plus loin sur le côté puis le stand de Season of Mist séparé de la grande tente du metal market qui accueilait quelques grands noms nationaux tels Adipocère, Osmose, Listenable, etc. Entre la Sanctuary et le marché se trouve un grand bac à sable que l'on peut heureusement contourner sur du dur ou traverser en son milieu grâce à un passage de dalles. Pour passer vers l'autre scène, il faut ensuite passer le entre deux collines, soit en haut par le pont, soit en bas. Apparaît alors la Blackwaters stage tout au bout. Celle-ci tourne le dos au lac de la base de loisirs et fait face à une grande colline qui servira de point d'observation pour de nombreux spectateurs préférant mater les concerts tranquillement de loin. Un bar a également été installé tout en haut. Pour les fans préférant le cœur de l'action, il va falloir par contre jouer dans le sable puisque toute la fosse une fois descendu de la colline dépassée en est remplie! Un festival à la plage, une première pour moi! Même si ça promet beaucoup de fatigue pour les amateurs de pits et des chutes obligatoires à cause du tunnel des câbles en plein milieu, je dois avouer que j'ai rarement vu un cadre aussi bien foutu. Non seulement c'est joli mais en plus très pratique! Bref, voilà de très bonnes premières impressions. On a maintenant hâte que les festivités commencent.(Keyser)
N’ayant pas pu me rendre à la première édition du Fall Of Summer l’an dernier, j’étais très enthousiaste à l’idée de découvrir un nouveau festival pour clore cette saison estivale 2015. Attiré par la présence de pas mal de mes groupes favoris – essentiellement death metal – je ne me voyais pas rater cette date, d’autant plus que c’était l’occasion de chiller une dernière fois sous le soleil les pieds dans le sable avec les amis, avant le retour au train-train quotidien de septembre. Quoi de mieux pour se la couler douce qu’une base de loisir, je vous le demande ! Alors même si nous n’avons pas pu profiter du plan d’eau, le site de Torcy est très accueillant et bien organisé pour éviter que les festivaliers se marchent dessus. Pas de bol pour le sol dur comme du béton qui transforma l’installation de la tente en épisode des Maçons du Cœur, mais il a suffit d’un petit peu d’huile de coude et d’une bière pour résoudre ce problème et se mettre en condition pour un weekend chargé !(KPM)
b>BARABBAS (Blackwaters, 12h30-13h10)
Et elles commencent pile à l'heure avec un groupe local formé en 2007, BARABBAS. Les Français font du stoner/doom old-school à base de gros riffs bien gras sur des mid-tempos très appuyés. Ce qu'on avait déjà deviné en voyant les amplis et têtes Orange. De quoi bien s'échauffer les cervicales en tout cas, d'autant que le son se fait plutôt bon pour un début et que le chanteur, dont les paroles sont en français (bon point!) et le pied de micro en forme de croix, aime pousser le public, clairsemé vu la taille du site mais pas si vide que ça, jusqu'à descendre le rejoindre. Pas vraiment mon style de musique mais j'apprécie assez la prestation des Franciliens qui dégagent une certaine sympathie, jouent avec conviction, dévotion même vu les thématiques religieuses, balancent des riffs simples et efficaces et offrent même quelques solos pas dégueux. Le morceau "Judas est une femme" me convainc même carrément! Pas fans des claviers par contre, comme d'habitude. Le Fall Of Summer 2015 démarre ainsi plutôt pas mal en ce frais début d'après-midi, en sirotant pénard une pinte d'Amstel pas terrible (l'Edelweiss est bien meilleure mais trop chère) et tapant du pied et remuant la tête au son des grosses rythmique du combo.(Keyser)
PUTRID OFFAL (Sanctuary, 13h15-13h55)
Il va falloir s'habituer aux allers-retours entre la Blackwaters et la Sanctuary! Le premier nous amène à un autre groupe français, plus ancien celui-là, PUTRID OFFAL. Le groupe a récemment resurgi de nulle part grâce à sa signature l'année dernière sur le label Kaotoxin Records qui a donné lieu à un EP, une compilation et un full-length. Malgré le réveil de la bête, je n'avais toutefois jamais posé les oreilles sur la musique des Nordistes. Première bonne surprise, le batteur n'est autre que celui de Dehuman, jeune groupe belge très prometteur. Ma rencontre avec PUTRID OFFAL ne m'a par contre pas convaincu des masses. J'ai trouvé le death/grind early-90s du quatuor aux têtes en sang assez banal et sans grand génie. Moi qui m'attendais à de la bonne grosse zique de brutasses, j'ai été déçu, avec de la blastouille mollassone et peu de mouvement sur scène malgré quelques efforts du frontman rasé qui parcourait bien la scène mais dont le chant m'a paru poussif. Je n'ai pas non plus noté de riffs très intéressants sur les morceaux courts (2, 3 minutes maxi) de la formation et seul l'aspect groove bien présent m'a fait un peu bougé. Le public n'a semble-t-il pas été conquis non plus car je n'ai pas senti un enthousiasme débordant pour PUTRID OFFAL. À leur décharge, on pourra pointer du doigt la qualité médiocre du son qui laissait la basse et la batterie trop en avant.(Keyser)
ACCU§ER (Blackwaters, 14h00-14h45)
Il ne faut pas traîner, les concerts s'enchaînant avec 5 minutes d'intervalle. On part en Allemagne cette fois pour ACCU§ER, vieux groupe de thrash reformé depuis 2008 et qui vient de signer chez Metal Blade. Je n'avais bizarrement jamais entendu parlé des Teutons avant leur annonce sur l'affiche du Fall Of Summer mais en apprenant qu'ils faisaient du thrash, je me suis dit qu'on allait passer un bon moment, le style étant toujours un des plus marquants en live. Pas toujours en fait! La performance d'ACCU§ER ne m'a en effet pas laissé un souvenir impérissable. La faute à un son fluctuant et manquant de pêche, à un manque d'ambiance autant sur scène (même si le chanteur a la banane et essaye de chauffer un peu) que dans le public peu nombreux, et surtout à une musique très classique pour ne pas dire générique. Ce n'est pas mauvais, ça s'écoute comme on dit mais ça manque du tranchant teuton que l'on aime tant. Trop de groove, trop de mid-tempo et pas assez de tchouka-tchouka endiablé! À tester sur album malgré tout histoire de ne pas rester sur une première mauvaise impression.(Keyser)
ENDSTILLE (Sanctuary, 14h50-15h35)
Le premier groupe de black metal de la journée... que je vais esquiver! Pourquoi? Parce que je suis difficile avec ce style, qu'il va y avoir ensuite un enchaînement de folie et que j'ai souvenir que ENDSTILLE est passé ces dernières années d'un brutal black à du black plus consensuel. Pas sûr que j'aurais eu ma ration de blasts! Dîtes-le moi si j'ai eu tort et que les Allemands ont envoyé du bois. Du coup, c'est retour à la voiture au parking (accolé au site, tout est à 5 minutes de toute façon!) pour reprendre des forces (eh ouais on fatigue vite passé la trentaine!) et se préparer à ce qui va suivre!(Keyser)
GAMA BOMB (Blackwaters, 15h40-16h25)
Ce premier jour du Fall Of Summer part 2 a démarré en douceur. Maintenant, les choses sérieuses vont commencer et continuer en quasi non-stop jusqu'à la fin de la journée. Et on débute cet incroyable programme avec les excellents GAMA BOMB que je voyais pour la première fois. J'avais toutefois la certitude que j'allais me prendre une bonne petite claque, le thrash au feeling crossover et aux morceaux expéditifs des Irlandais ne pouvant que se transformer en joyeux foutoir sur scène. Bien vu! Seul point négatif, le son, gâché par trop de réverbération et un manque de puissance. Pour le reste, c'était la fête! Voilà un groupe ultra décontracté (le chanteur en son pantalon jaune/vert abominable, j'adore!) qui sait faire marrer son auditoire et jouer avec lui. Les spectateurs ne se sont pas fait prier avec pogos, circle pits, slams, wall of death et autre jeux de bac à sable. Vers la fin du set, le sympathique frontman a enlevé son t-shirt E.T. sur la croix pour enfiler celui envoyé par un fan avec des chats ambiance canevas de grand-mère! Au-delà de la bonne humeur dégagée, GAMA BOMB envoie du bon thrash rapide et efficace, parfait pour le live, avec des morceaux aux titres bien funs ("Smoke The Blow With Willem Dafoe" qu'ils ont écrit dans le but que l'acteur dont ils sont fans les poursuivent en justice pour enfin pouvoir le rencontrer, "Thrashoholic", "Last Ninjas Unite", "Mussolini Mosh"...). Alors c'est sûr, c'est un peu toujours la même chose, du tchouka-tchouka sur un phrasé rapide assez aigu. Mais on s'en fout car ça nous a fait passer un sacré bon moment de déconne thrash. Vivement le nouvel album Untouchable Glory fin octobre!(Keyser)
Setlist:
Zombie Blood Nightmare
Slam Anthem
Three Witches
Smoke The Blow With Willem Dafoe
Backwards Bible
Hammer Slammer / Drop It Like It's Hot
OCP
Thrashoholic
Last Ninjas Unite
In the Court Of General Zod
Mussolini Mosh
Escape From Scarecrow Mountain
Hell Trucker
We Respect You
Terrorscope
Bullet Belt
GRAVE (Sanctuary, 16h30-17h15)
Après le thrash rigolo, un peu de sérieux avec du bon vieux old-school Swedish Death Metal des familles. J'avais un mauvais souvenir de GRAVE que je n'avais vu qu'une fois en 2006 lors d'un festival à la Locomotive et qui avait résulté en une prestation d'une mollesse navrante, surtout après la déferlante Dew-Scented. Les choses ont changé depuis puisque je connais mieux le combo scandinave et ai évolué vers une mentalité plus old-school. Résultat, sans être exceptionnel, ce show du Fall Of Summer m'a réconcilié en live avec la formation de Ola Lindgren, seul rescapé des débuts. Très classique et sans surprise, GRAVE a juste envoyé son death metal à l'ancienne avec une classe certaine, entre thrashy accéléré et mid-tempo casse nuque, avec le son de guitare tronçonneuse qui va bien. La plupart des hits des Suédois y est passée, notamment "You'll Never See" et "Into The Grave" en final et on a même eu le droit à un nouveau titre issu du prochain album Out Of Respect For The Dead et sa somptueuse pochette signée du très demandé Costin Chioreanu. "Redeemer Through Hate" qu'il s'appelle et ça ne fait pas dans la dentelle! Dommage que le son manquait encore de patate mais sinon, belle et convaincante prestation de GRAVE saluée comme il se doit par le public nombreux et agité.(Keyser)
Enfin le premier concert de la journée après avoir eu bien du mal à émerger. J’ai entendu quelques notes de Endstille en achetant mes jetons et le son sur la scène bétonnée avait l’air plutôt correct, j'étais donc confiant pour ma première rencontre avec Grave en live. Même si c’est un des groupes suédois de sa période que je connais le moins, Into The Grave reste un classique du death metal old school. Malheureusement j'ai déchanté très vite, pour plusieurs raisons. D’abord, la plus importante : le son n’avait aucune puissance ce qui est totalement handicapant pour Grave dont les morceaux sont très rentre-dedans. En plus de ce manque, la qualité globale était décevante et rend le duo guitare/basse un peu brouillon. Le batteur quant à lui manquait de frappe et d’entrain pour emmener les morceaux qui s’enchaînaient sans jamais vraiment m’accrocher. Je passe sur le massacre de « Soulless », le morceau avec lequel j’ai découvert Grave et qui tient donc une place particulière dans mon cœur (aaaah ces paroles !). Les Suédois n’avaient même pas l’air très enthousiastes, ou en tout cas leur attitude ne m’a pas donné envie de faire plus d’efforts pour rentrer dans leur set. Dommage, j’en attendais plus d’un groupe avec autant d’expérience et un statut pareil.(KPM)
DESTRÖYER 666 (Blackwaters, 17h20-18h10)
un des concerts que j'attendais le plus du festival seine-et-marnais. Car comme chaque personne de bon goût le sait, DESTRÖYER 666 est un des meilleurs groupes du monde à la discographie irréprochable. C'est donc toujours un plaisir de revoir les plus vraiment Australiens menés par l'indéboulonnable K.K. Warslut. D'autant que ce n'était que ma troisième fois après la claque du Wolf Throne 2013 (dépucelage jouissif, son correct, ambiance de feu, setlist magique) et le show du Hellfest 2014 un peu frustrant (trop de monde, son bof, temps de jeu trop court). Même si le son ne fut pas fantastique à cause de ces difficultés récurrentes à entendre les guitares et les leads (dommage vu le style épico-mélodique du combo), le show de DESTRÖYER 666 a compté parmi les meilleurs moments du Fall Of Summer. La formation dégage une telle classe malgré l'absence des anciens Shrapnel, remplacé par R.C. de Cruciametum/Grave Miasma, ou Mersus dont la place derrière les fûts est désormais tenue par Perracide de Nominon. À la basse, le petit nouveau s'appelle Felipe Plaza, connu pour son implication chez les Chiliens de Procession et résidant en Suède depuis une dizaine d'années. Ce qui nous donne un Australien émigré aux Pays-Bas, un Suédois qui y reste, un Chilien parti en Suède et un Anglais. Finalement, il est plutôt pour l'amitié entre les peuples le Keith! Mais trêve de plaisanteries. Parce que sur la Blackwaters stage, DESTRÖYER 666 n'a pas du tout rigoler et a balancé son black/thrash vindicatif à base de tremolos mélodiques épiques à la gueule d'une assistance comblée. "Sons Of Perdition", "I Am The Wargod" (rha cette montée en puissance qui me colle des frissons à chaque fois!), "Raped", "Black City - Black Fire", "Australian And Anti-Christ", "Satanic Speed Metal" et j'en passe, que du bonheur! Difficile de toute façon de se tromper dans la setlist vu la qualité impressionnante de la carrière du combo. Allez, je n'aurais pas été contre un "The Eternal Glory Of War" épique à mort, un "Genesis To Genocide" poignant, un "Damnation's Pride" fédérateur, un "The Barricades Are Breaking" bourrin ou même la reprise du classique "Black Magic". Pour ça, il aurait fallu un concert d'1h30 et malheureusement, DESTRÖYER 666 n'en avait que pour 50 minutes. Trop peu pour un groupe aussi génial! Grosse claque en tout cas malgré le son pas toujours à la hauteur et un K.K. qui m'a semblé en retrait niveau chant, laissant plus souvent le micro à ses compères.(Keyser)
3ème fois que je voyais le meilleur groupe de black/thrash des années 2000 (non pas de discussion svp). Autant la première à Lyon en salle avait été couronnée de succès, autant le live du Hellfest 2014 fut assez désastreux à cause d’un son pas loin d’être le plus mauvais que j’ai jamais entendu. Merci donc au Fall Of Summer de m’avoir offert un excellent set de D666 ! Nous avons eu droit à une setlist taillée pour la guerre avec quasiment que les morceaux les plus brutaux de leur discographie : « Raped », « Black City-Black Fire », « Sons Of Perdition » etc. Evidemment les poings se dressent et les torses se bombent valeureusement lorsque résonnent les notes d’intro de « I Am The Wargod » avant que tout le public ne scande le refrain en cœur. J’ai lu par ci par là des critiques sur le son, personnellement pas de grand reproche à ce sujet pour ma part, même si les guitares auraient pu être plus audibles (j’imagine que j’ai inconsciemment fait abstraction de ces problèmes car j’étais à fond dans le concert. La batterie cavalait à grande vitesse sans pour autant ne laisser entendre que les grosses caisses comme ça avait été le cas au Hellfest. K.K. Warslut et ses soldats ont fait le taff avec une grosse prestance scénique, cartouchières et vestes en cuir de rigueur ! Même si j’ai pris un énorme pied, j’aurais aimé entendre un petit « Lone Wolf Winter », « Eternal Glory Of War » ou « Ride The Solar Winds »…(KPM)
ANGEL WITCH (Sanctuary, 18h15-19h05)
Après le death et le black/thrash, un peu de douceur ne fait pas de mal. Qu'est-ce que j'étais content de voir pour la première fois ANGEL WITCH, combo culte de la NWOBHM qui a marqué toute une génération avec son opus éponyme en 1980 et fait un retour réussi sur As Above, So Below en 2012! Ça tombe bien, Kevin Heybourne, très en forme vocale malgré l'âge qui ne recule pas, et sa bande nous ont proposé un extrait de ce dernier (et le meilleur!), "Dead Sea Scrolls", interprété de superbe manière, quand tout le reste de la setlist a rendu hommage à Angel Witch (excepté l'instrumental "Dr. Phibes" arrivé un peu plus tard). Ne manquaient que "Sweet Danger" et "Free Man" et l'album y passait en entier! Tout le public qui chante le refrain de "White Witch" à l'unisson ou celui d'"Angel Witch" en final, ça fait chaud au cœur! Deux des grands moments d'un show bien sonorisé (c'est plus facile avec du heavy!) qui en a connu d'autres, notamment le hit "Gorgon" en intro (rha ces lignes de chant juvéniles typiques d'une certaine époque!), la blacksabbathienne "Sorceress" ou le menaçant "Angel Of Death" (eh oui il n'y a pas que Slayer qui en a un!). Bref, la grande classe comme seuls les vétérans ont le secret et déjà hâte de les revoir, tout en sachant que ce n'est pas demain la veille en France!(Keyser)
Setlist:
Gorgon
Confused
Dead Sea Scrolls
White Witch
Atlantis
Sorceress
Devil's Tower
Dr. Phibes
Angel Of Death
Baphomet
Angel Witch
CANDLEMASS (Blackwaters, 19h10-20h05)
Encore un autre concert immanquable! Il s'agissait en plus de ma première devant les Suédois. C'est que je ne me suis intéressé que très tard à ce combo pourtant culte. Mais je suis vite tombé amoureux tant le doom épique de la formation dégage une puissance émotionnelle immersive. Les deux premiers albums sont juste fantastiques. J'étais donc très impatient de voir CANDLEMASS sur scène. Et quel pied incroyable j'ai pris! Dommage que les problèmes de santé de Leif Edling l'obligent à rester chez lui (pareil quand j'avais vu Avatarium au Metal Méan l'année dernière), remplacé par Per Wiberg (Spiritual Beggars, ex-Opeth), mais c'était vraiment un des rares regrets à avoir sur ce show excellent de bout en bout. À la rigueur, j'aurais aimé un set plus axé sur le premier album mais ça m'a aussi permis de découvrir des titres que je ne connaissais pas, ne m'étant plongé que dans les quatre premiers opus de CANDLEMASS pour l'instant. Pour le reste, je me prosterne devant une telle classe. Nom d'un foutre ces riffs pesants, bien portés par un son enfin à la hauteur, qui t'enfoncent encore plus dans le sable! Quant à Mats Levén, s'il ne vaudra jamais l'extravagant Messiah, il a assuré de façon remarquable. Déjà niveau swag avec un t-shirt Beyoncé venomisé du plus bel effet mais aussi et surtout sur ces lignes de chant pourtant tout sauf faciles. Dès l'ouverture sur "Mirror Mirror" après un tour de "Marche Funèbre", le mec était déjà réglé au millimètre! Je n'avais de toute façon aucun doute sur le bonhomme dont j'avais pu témoigner du talent lors d'un concert de Firewind. Frissons garantis! Le public est vite entré en transe devant une telle prestation et un enchaînement de tubes doom assez incroyables dont les highlights furent "Bewitched" (refrain scandé par toute l'assistance), "At The Gallows End" (un de mes morceaux préférés des Scandinaves) et évidemment l'extraordinaire "Solitude" joué en clôture et dont la plupart des paroles furent reprises par le public. Quel titre franchement, entre l'introduction acoustique/claviers à pleurer et ce riff désespéré qui porte tout le poids du monde sur ses épaules. Un final splendide pour un des meilleurs show du Fall Of Summer. J'en connais qui doivent encore avoir mal au cou!(Keyser)
Le concert de Candlemass au Brutal Assault quelques semaines auparavant m’avait laissé une très bonne impression, j’étais donc jouasse de les retrouver sur l’affiche à Torcy. Peu importe ce qui peut se dire à droite à gauche sur le chanteur en poste, je ne suis pas un fanatique au point de ne jurer que par l’un des vocalistes du groupe, les morceaux ne sont donc pas « gâchés » en live pour moi (quelle chance hein ?). N’ayant jamais vu Candlemass avec un autre chanteur, je n’ai pas de point de comparaison et fais donc confiance à mes oreilles. Les conditions étaient certes moins bonnes qu’en République Tchèque (plein jour et son moins bon, bien que convenable) mais la qualité toujours au rendez-vous, notamment grâce à une setlist centrée quasi exclusivement sur les 3 premiers albums avec du « Bewitched » et « A Cry From The Crypt » notamment. Sans parler de la magistrale triplette « Under The Oak »/« At The Gallow’s End »/« Solitude » pour clore le concert. Quel plaisir de voir le public acquis à la cause des Suédois chanter ces hymnes lyriques en cœur ! L’exécution des musiciens est évidemment parfaite, ainsi Candlemass rappellent à tous que le doom trad n’en serait pas là sans eux.(KPM)
Setlist:
Mirror Mirror
Bewitched
Emperor Of The Void
Dark Reflections
A Cry From The Crypt
Under The Oak
At The Gallows End
Solitude
ASPHYX (Sanctuary, 20h10-21h00)
Vous en connaissez beaucoup vous des festivals vous permettant d'enchaîner GRAVE, DESTRÖYER 666, ANGEL WITCH, CANDLEMASS et ASPHYX?! Et c'est pas fini! Mais pour l'instant, concentrons-nous sur ASPHYX. Là aussi, c'était une première en ce qui me concerne. J'avais pu voir plusieurs fois l'impressionnant Martin van Drunen avec son autre groupe Hail Of Bullets mais jamais chez les cultes ASPHYX. C'est désormais chose faite et je dois dire que j'ai pris une sacrée claque! Quelle démonstration de death metal old-school! Malgré un son assez faiblard manquant de patate (défaut récurrent), les Bataves ont retourné la Sanctuary stage à grands coups de two-beats enlevés diablement efficaces et de passages doomy écrasants absolument jouissifs. Et ce van Drunen, quel frontman! Non seulement son growl arraché, imité mille fois mais jamais égalé, fait figure de référence mais il sait parfaitement échanger avec le public. Il s'essaye même au français qu'il maîtrise plutôt pas mal. Rien d'étonnant après tout puisque le bonhomme fréquente souvent Paris (on peut l'y voir régulièrement en concerts). Un gros capital sympathie doublé d'une musique jubilatoire, il n'en fallait pas plus pour passer un putain de bon moment en compagnie des Néerlandais qui n'ont pas eu de mal à convaincre un public déjà acquis à leur cause. Rayon setlist, on a eu le droit à du lourd avec entre autres des extraits du dernier très bon album Deathhammer ("Into The Timewastes", "Deathhammer" une de ces tueries!) et du précédent et fort sympathique aussi Death...The Brutal Way ("Scorbutics", "Death The Brutal Way"). Tant mieux vu que je préfère la période récente du groupe à ses débuts de la première moitié des années 1990. ASPHYX s'y arrêtera toutefois plusieurs fois dont un long moment en fin de parcours en enchaînant "The Rack" et "Last One On Earth" pour un final pas très rapide mais assourdissant de lourdeur.(Keyser)
Si l’on continue de parler de groupes piliers d’un style, on peut sans problème citer Asphyx pour le death metal. Je ne vais pas le cacher, c’était LE groupe que je venais voir au Fall Of Summer tant leur concert du Brutal Assault m’avait scié. Dommage que le son manquait toujours de puissance pour un groupe pareil, on a pu s'en rendre compte dès le classique « Vermin » qui ouvre le set. Fort heureusement j'ai l'impression que la situation s'est légèrement améliorée petit à petit. Asphyx ne fait pas de quartier, Martin Van Drunen est un monstre et sa voix arrachée en impose comme pas permis tandis que la fosse se transformait rapidement en champ de bataille. La grosse marmule de batteur tabassait son kit sur les morceaux les plus violents du groupe : « Scorbutics », « M.S. Bismarck », « Deathhammer », « Death The Brutal Way »… Puis Asphyx démontra son impérieuse grandeur en fin de set où le groupe a choisi de jouer les titres plus longs et mid/down tempi que sont « The Rack », « Last One On Earth » avec son solo tragique et « Asphyx (Forgotten War) » au riff groovy entêtant, histoire de bien enterrer les survivants du pit. Grosse branlée que ce concert grâce à la qualité musicale, l’ambiance dans le public et des musiciens très expressifs qui font plaisir à voir, notamment le guitariste Paul Baayens (officiant aussi chez Hail Of Bullets) qui m’avait déjà tapé dans l’œil au Brutal Assault. Probablement le meilleur groupe du weekend pour moi et dorénavant un de ceux que je préfère voir en live. THIS IS TRUE DEATH METAL YOU BASTARDS!(KPM)
Setlist:
Vermin
Scorbutics
Death The Brutal Way
Into The Timewastes
Deathhammer
Wasteland Of Terror
Asphyx (Forgotten War)
The Rack
Last One On Earth
DESTRUCTION (Blackwaters, 21h05-22h00)
Quand je vous disais que ce n'était pas fini! Retour au thrash avec les légendes de DESTRUCTION. Les heures de gloires sont loin pour les Allemands qui enchaînent les albums insipides depuis 20 ans mais la triplette des débuts Sentence Of Death/Infernal Overkill/Eternal Devastation reste pour moi ce qu'il s'est fait de mieux en thrash teuton (oui, devant Kreator et Sodom!). Ça tombe bien puisque DESTRUCTION va axer sa setlist là-dessus en mettant de côté les morceaux récents sans grand intérêt (à part "Armageddonizer", "Nailed To The Cross" et "The Butcher Strikes Back"). Ce qui aurait donc dû nous donner un concert mémorable. Mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Ce fut même une déception. Premier fautif, le son à la ramasse qui ne permettait pas d'entendre l'unique guitare de Michael Sifringer. Plutôt facheux! À tel point qu'il était difficile de reconnaître les morceaux, sauf grâce aux paroles ou quand Schimer les annonçait. De toute façon, même en oubliant le son médiocre, je n'ai pas trouvé l'interprétation convaincante. Même les meilleurs morceaux ("Curse The Gods", "Mad Butcher", "Life Without Sense", "Bestial Invasion...") m'ont paru fades et carrément dénaturés par rapport à leur version studio qui me rend fou. C'est dommage car Mike se démenait bien, avec un jeu de scène qui m'a rappelé Kirk Hammett, et Schmier faisait bonne figure au chant avec plein de montés aigues kitschouilles à l'ancienne comme j'aime. Mais le son, l'interprétation bizarre et le manque de communication du groupe qui paraissait en mode automatique ne m'auront jamais fait rentrer dans un show qui fut la déception de la journée en ce qui me concerne. Après une telle série sans faute, il fallait bien que ça arrive!(Keyser)
Setlist:
Curse The Gods
Thrash Till Death
Nailed To The Cross
Mad Butcher
Armageddonizer
Eternal Ban
Life Without Sense
Death Trap
Bestial Invasion
Total Desaster
The Butcher Strikes Back
MAYHEM (Sanctuary, 22h05-23h00)
Autant l'avouer tout de suite, je ne connais rien à MAYHEM. Je n'ai même jamais écouté un seul morceau en entier! La honte, hein?! À ma décharge, je ne suis pas un grand fan de black metal donc je n'ai jamais fait l'effort de me pencher sur les Norvégiens. Je ne suis pas non plus alleé voir le show (pas sûr que voir MAYHEM en live soit une bonne façon de découvrir le groupe de toute façon). J'aurais tout de même assisté aux dix dernières minutes en m'arrêtant sur mon chemin vers la Blackwaters stage pour SABBAT. Le temps de voir le monde amassé devant un groupe qui ne perd pas en popularité malgré les critiques et de sourire devant un Attila Csihar arborant une vieille veste militaire allemande, grimé de signes occultes sur la tronche et utilisant un crâne et divers autres objets louches pour son jeu de scène. J'ai essayé par la suite de savoir si les fans avaient aimé, j'ai eu les deux extrêmes en réponse. Soit c'était génial, soit c'était nullissime... C'est ça les groupes cultes!(Keyser)
SABBAT (Blackwaters, 23h05-00h00)
Beaucoup attendaient ce concert à en juger par le nombre de t-shirts SABBAT aperçus dans la foule. Je faisais partie des fans impatients pour qui ce devait être la première fois devant les Japonais, le groupe se faisant rare dans nos contrées. Dans le genre culte, SABBAT se pose là! Un des tous premiers groupes de metal extrême japonais formé il y a plus de 30 ans et qui doit avoir une des discographies les plus fournies avec tous ces lives, splits et autres compilations. Si SABBAT connait une certaine popularité dans les milieux underground, c'est aussi grâce à son chanteur bassiste, l'éminemment sympathique et déluré Masaki Tachi alias Gezol, connu pour ses tenues de scène cloutées olé olé. C'est donc torse nu avec son légendaire bikini à clous terminé par une queue (!) que Gezol fera son apparition sous les hourras du public, nombreux pour assister à ce show exclusif. Gezol est accompagné de ses deux compères Damiazell et Zorugelion, plus "sobres" dans leur fut moulant, tout en étant torse nu eux aussi. Le Japonais n'est pas frileux! Concernant le concert en lui-même, si je n'ai pas été totalement transcendé comme je peux l'être avec d'autres groupes, j'ai grandement savouré le show de SABBAT qui dégage à la fois une énorme sympathie et incarne un certain état d'esprit old-school underground. D'ailleurs, le trio nous a réservé une setlist préhistorique hormis les quelques extraits du dernier album de 2011 Sabbatrinity ("Black Metal Scythe", "Witch Hammers") ou encore "Samurai Zombies". On a ainsi eu le droit à beaucoup de vieilleries comme "Hellfire", "Mion's Hill", "Evil Nations", "Black Fire" ou "Darkness And Evil" avec l'ex-Desaster Okkulto en guest au chant, habillé comme un travelo black metal anorexique. Un vrai cirque sur scène! Il n'empêche, SABBAT enchaîne ses compos de black/thrash/heavy primitif plein de tchouka-tchouka et de mid-tempos headbangants pour le plus grand plaisir des festivaliers qui ont réservé l'un des meilleurs accueils du Fall Of Summer. Le son est correct, suffisamment en tout cas pour discerner les riffs et les nombreux solos d'un Damiazell très propre dans son jeu, même si la basse aurait pu se faire moins présente. Entre chaque morceau, Gezol sort un petit speech au public. Toutefois, difficile de comprendre le petit asiatique dans son anglais parlé comme si c'était du japonais, de façon très saccadée avec l'accent à couper au couteau! Déjà que les Français sont nuls en anglais, vous pensez bien que là, c'était mission impossible pour comprendre! Mais c'est pas grave, on crie "yeah", on lève le poing ou fait les cornes et tout le monde est content. De la bonne humeur, de la bonne musique, un cadre agréable, il n'y avait de toute façon pas de quoi se plaindre. Sauf peut-être la durée de jeu bien trop courte! Pourquoi faire venir le combo du Japon pour à peine une heure?! J'en aurais bien repris 30 minutes de plus! Tant pis, il faudra ce contenter de ce que l'on nous donne, et c'est déjà beaucoup! SABBAT finira son show par un Gezol en mode lapin sauteur qui fracassera à plusieurs reprises sa basse sur le sol. On est rock 'n roll où on ne l'est pas!(Keyser)
Mon état de fatigue était trop important pour que je puisse vous parler convenablement de Mayhem, je préfère donc en venir directement à la tête d’affiche de cette première journée : le premier concert français des Japonais de Sabbat ! Je vais être franc, je ne connaissais ce groupe que des déclarations d’amour enflammées de certains amis pour le groupe de Gezol, leader charismatique connu pour son string en cuir clouté. Musicalement, les petits gars jouent du thrash/proto-black à la Venom de très bonne facture, assez rudimentaire au niveau de la batterie (le mec a l’air tellement vieux et fatigué qu’il pourrait caner à chaque instant) mais avec une tripotée de riffs plus qu’excellents pour lever le poing furieusement ! Je n’ai rien compris lorsqu'un chauve a débarqué pour chanter en featuring au milieu du set, apparemment il s’agissait d’Okkulto, chanteur de Desaster (dont le batteur joue aussi dans Asphyx et Metalucifer). On peut regretter les basses toujours un peu trop en avant dans le son, mais à part ça le spectacle était assez prenant pour se mettre en mode black metal thrashy primitif. Très bonne surprise pour moi qui n’avais entendu distraitement que quelques titres de Sabbat jusque-là, surtout grâce à l’énergie communicative des musiciens qui m’a redonné du courage pour continuer la fête après ce concert.(KPM)
Voilà de quoi finir cette première journée de belle manière. Un vendredi qui a commencé plutôt calmement puis s'est transformé en boucherie en milieu d'après-midi jusqu'à la fin. Seul DESTRUCTION m'a laissé sur ma faim sur cette période. À l'inverse, CANDLEMASS a peut-être bien remporté le prix du groupe de la journée, suivi de DESTRÖYER 666, ANGEL WITCH, ASPHYX, SABBAT et GAMA BOMB qui ont tous délivré des sets mémorables. On regrettera toutefois un son en général assez moyen (trop faible, manque de guitares, trop de basse et de batterie) et des attentes bien trop longues aux stands restauration. Des couacs qui ne doivent toutefois pas éclipser un vendredi dans l'ensemble très réussi, tant dans l'ambiance, que le cadre ou les groupes. Un after était d'ailleurs organisé après SABBAT près du coin restauration où une DJ passait des classiques heavy/hard. J'y suis resté quelques dizaines de minutes avant de migrer vers le camping B où la sono était plus à l'arrache, plus extrême et plus débile (le retour de Little Big et ses "oh oh oh" qui hantent mes nuits depuis le Motocultor!) histoire de picoler, discuter et faire le con. Je tiendrais jusqu'à 4h avant que l'alcool et la fatigue me poussent à retourner pioncer dans ma voiture (c'est bien mieux que dans une tente, croyez-moi)! Vivement demain!(Keyser)
3 COMMENTAIRE(S)
citer | Asphyx est le groupe qui m'a le plus retourné, une vraie leçon de death metal old school. Après pour le son, tous les groupes en ont souffert, c'était assez médiocre dans l'ensemble, batteries trop en avant, son de grat' faiblard ou inéxistant. Mais j'avoue que la palme revient à Destruction. Impossible de distinguer un riff. "Bestial Invasion" a sonné comme un pétard mouillé. Dommage.. |
citer | the gloth a écrit : Dommage pour Destruction, tu devais être mal placé : j'étais à la table de mixage et le son m'a paru très bon, meilleur concert du jour avec Destroyer 666.
T'es le 1er à me dire que t'as trouvé le son bon pour Destruction! Tout ceux à qui j'en ai parlé l'ont trouvé un des pires du week-end! Tant mieux pour toi alors, j'étais pourtant pas loin de la table de mixage (the place to be de toute façon pour qui veut le meilleur son possible). |
citer | Dommage pour Destruction, tu devais être mal placé : j'étais à la table de mixage et le son m'a paru très bon, meilleur concert du jour avec Destroyer 666. |
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3 COMMENTAIRE(S)
20/10/2015 00:27
08/10/2015 10:54
T'es le 1er à me dire que t'as trouvé le son bon pour Destruction! Tout ceux à qui j'en ai parlé l'ont trouvé un des pires du week-end! Tant mieux pour toi alors, j'étais pourtant pas loin de la table de mixage (the place to be de toute façon pour qui veut le meilleur son possible).
08/10/2015 00:20