chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

The Arson Project + Warfuck

Live report

The Arson Project + Warfuck Le 15 Avril 2017 à Lyon, France (Grrrrnd Zero)
Le jeudi c’est raviolis. Et le samedi, c’est GRIND. Ca ne rime pas, mais on s’en fout. Ce samedi soir donc, un peu frais pour la saison, c’est avec une petite laine et l’envie d’en découdre que je bouge mon boule au Grrrrnd Zero, haut lieu de la scène underground lyonnaise, pour une date rapide et brutale comme je n’en fais visiblement pas assez souvent, à la vue du pied que j’ai pris ce soir là. Le Grrrrrnd Zero, c’est un petit lieu convivial en mode DIY, élégamment décoré (la tête de chien au-dessus du bar, je veux la même dans mon salon), propre, bien sonorisé, avec les canap’ à l’extérieur, bref en mode posé / détendu (à prononcer à la « La Stratégie de l’Echec »). Une petite salle très sympa, et presque plus propre que certains grands lieux établis de la région, le tout soutenu par une équipe très sympa pour ceux que j’ai croisé. Bref, un cadre idéal pour se prendre une grosse mandale, à commencer par les WARFUCK, les locaux de l’étape, un duo batteur / chant et gratte / chant qui ouvre la soirée avec un set bien brutal qui met d’emblée la barre très haute. Pas de chichi, pas d’intro à 2 balles, pas de technicité hors normes (bien que l’ensemble soit carré au poil de cul et les deux zicos pas manchot pour deux sous), mais juste une presta ultra brutale et sèche, très sèche, très directe, et qui m’impressionne d’emblée. La grosse demie heure passe d’un bloc, et franchement chapeau les gars, je reviens vous voir avec plaisir. Une bière. Place aux DOOMSISTERS, dans un style plus « stoner/grind » (sisi), avec des sonorités plus lumineuses, une bonne dose d’humour entre les morceaux, on sent la bande de potes là pour se marrer, là où WARFUCK était quand même sacrément prêt à en découdre. J’avoue avoir moins accroché au set des Jurassiens, désolé les gars, ce soir c’était ultra brutal le mot d’ordre pour me plaire. Une autre bière. Ultra brutal, voilà que WHORESNATION prend la scène d’assaut, et PUTAIN la claque de la soirée, là j’ai ma dose d’ultra brutalité. Les mecs viennent de Besak (Besançon pour les férus de précision), et personne ne m’avait prévenu que cette petite ville de province pouvait enfanter une telle énergie, car la claque fût magistrale. Prenons WARFUCK et sa grosse dose de brutalité, à la NASUM, et vous y ajoutez un guitariste qui fait des étincelles (ultra technique le bonhomme), un batteur monstrueux, et un chanteur qui doit arriver à se faire entendre au bar à 2h du mat’ pour commander une bière sans trop de difficultés. Coup de cœur pour la méga patate d’ultra brutalité prise avec eux, et suite à venir sur un bout de disco si je prends le temps de leur léguer quelques euros. La salle est devenue bien chaude, et sur la soixantaine que nous sommes, le pit commence à devenir bien brutal, c’est cool. Etonnamment, c’est la tête d’affiche, les Suédois de THE ARSON PROJECT, qui m’ont le moins bluffé ce soir. J’avais chroniqué le siècle dernier un EP avec un bon souvenir, et j’attendais du gros grind bien corrosif comme ce que j’avais vu avant. Et j’ai eu droit, certes à du grind, mais beaucoup trop aéré, avec des passages « lents » qui contrastaient trop avec les vitesses supra soniques du reste. Pourtant, la salle aime, car les premiers slams arrivent, et comme on est quand même comme à la maison (le Grrrrnd Zero, techniquement, c’est comme si on jouait dans ton salon), les mecs touchent le plafond en slammant, sympa s’il y avait fallu changer un néon au passage. Donc grosse ambiance, un chanteur qui hurle dans la fosse, à 30cm du public, mais c’est con on t’entend pas mon pote car ton gratteux de gauche joue ultra fort !! Alors que les précédents groupes étaient parfaitement sonorisés… Cela a fini par me gâcher la fête, et même si la fin était cool, je reste sur un meilleur souvenir de WARFUCK / WHORESNATION, que des Suédois grindeux. Et à l’image de ce live report d’un bloc pour bien vous faire mal au cerveau (t’es GRIND ou quoi ?), je ressors vidé de toutes pensées négatives, et pleinement épanoui dans ma quête du Saint Décibel. Merci à eux, merci à vous.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
The Arson Project + Warfuck
plus d'infos sur
The Arson Project
The Arson Project
Grind - 2005 - Suède
  
Warfuck
Warfuck
Grindcore - 2011 - France
  

Body Count
Body Count
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique
Conquer or Perish European Tour 2024
Exhumation + Initiation + V...
Lire le live report
Evildead
Toxic Grace
Lire la chronique
Anthares
After the War
Lire la chronique
Void
Horrors Of Reality
Lire la chronique
Motocultor Festival 15
Griffon + Deicide + Inhumat...
Lire le live report
La photo mystère du 1 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Surgical Strike
24/7 Hate
Lire la chronique
The Hellectric Devilz
The Devilz Playground
Lire la chronique
Crushing Brain
Cenizas
Lire la chronique
Labyrinth
Unforeseen Consequences (EP)
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Août 2024
Jouer à la Photo mystère