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Der Weg einer Freiheit + Regarde Les Hommes Tomber

Live report

Der Weg einer Freiheit + Regarde Les Hommes Tomber Le 05 Octobre 2017 à Rilleux La Pape, France (MJC O Totem)
Petite soirée placée sous le signe du Black en ce jeudi 5 Octobre, pas forcément mon style de prédilection, mais louper DER WEG EINER FREIHEIT passant dans ma ville était juste hors de question. Arrivant dans une MJC O Totem très correctement remplie (signe très favorable après une petite inquiétude que l’orga Mediatone se soit ramassée sur cette date moins vendeuse que d’autres…), c’est une pinte d’ambrée pas très bonne à la main que je pénètre dans la salle qui accueille, derrière un nuage d’encens déjà bien dense, les Parisiens de REGARDE LES HOMMES TOMBER. Néophyte que je suis de leur style, je découvre un groupe qui la joue vestimentairement un tiers MGLA (un guitariste et un bassiste) en mode « fous ta capuche », un tiers « j’ai pas d’artifice je joue c’est tout ») (l’autre guitariste), et un tiers « moi je chante en faisant de grands gestes torturés foutez moi la paix sinon j’en assomme un avec mon pied de micro » (vous aurez deviné de qui je parle). Mettons les attributs esthétiques de côté pour nous pencher sur la musique que mon compère FleshovSatan décrivait en 2015 comme du Black / Hardcore / Sludge, un trio de styles musicaux pas trop déconnant au regard d’une prestation aussi torturée que maitrisée. On sent que les parisiens n’ont pas attendu la MJC de Rilleux pour pratiquer en live leurs morceaux, et que le groupe a de la bouteille (de whisky 20 ans d’âge, sans doute) derrière lui. J’ai blagué sur la prestation du chanteur mais le gaillard est bigrement impressionnant, aussi bien par sa gestuelle grandiloquente (grands mouvements des bras, des passages hurlés à genou, agrippé à un pied de micro tout sauf statique) que son chant hurlé, possédé, « insère ici un autre qualificatif en -ré qui rime ». Les zicos assurent eux le strict minimum mais l’attention est clairement focalisée sur le chanteur du quatuor qui attire au fil des morceaux un consensus d’avis favorables du public, qui semble connaitre bien mieux que moi le groupe et les morceaux. L’alternance passages rapides mais pas trop et accalmies en son clair fait son effet au fil de la petite heure de set du groupe, et je ressens de cette prestation un avis clair que « c’est pas ma came, mais c’est très bien foutu » plutôt favorable en définitif. Le public lyonnais a en tout cas grandement apprécié, car même si c’est le calme plat entre les morceaux (le groupe ne parlant pas de toute la prestation), les vivats retentiront au moment de conclure.

La salle se vide, mon verre aussi, je pars illico le remplir et retourne dans une salle à moitié vide alors que DER WEG EINER FREIHEIT lance son intro, une nappe éthérée de piano qui va fortement contraster avec ce qui va suivre. Pour vous donner mon niveau de connaissance du combo Allemand, j’étais tombé fou amoureux de leur premier album éponyme, une petite perle de Black Mélodique ; j’ai récupéré très récemment le reste de leur discographie et constaté qu’au-delà d’une brutalité toujours présente les Allemands avaient inséré un peu de « calme » dans leurs compos, pour davantage de contraste. Mais n’ayant pas encore eu le temps d’assimiler grand-chose, c’est donc plutôt en « fan de la première heure » que j’étais là ce soir. Je ne pourrais donc pas citer tous les morceaux joués, si ce n’est « Ewigkeit », premier titre du premier album, vers le milieu du set et qui a clairement mis une baffe à l’auditoire. Mais le reste du set n’a pas démérité, car si vous parlez Brutal, Allemagne et Black aujourd’hui, vous devriez à un moment ou à un autre citer DER WEG pour la qualité de ses compositions et la rapidité impressionnante de son batteur. Les zicos semblent heureux d’être là, et au contraire de RLHT le chanteur prendra quelques secondes entre les morceaux pour remercier dans un Français impeccable l’enthousiasme de la « foule », qui s’est densifié au fil du set. J’ai senti que beaucoup étaient venus pour RLHT et restaient par curiosité pour DER WEG, et seront finalement restés jusqu’au bout, une belle preuve de la maitrise scénique et musicale dont fait preuve le groupe. Si vous ne connaissez pas, imaginez un Black à base de tremolos permanents, très recherchés mélodiquement, et qui accompagne cela d’un batteur monstrueux d’endurance et de rapidité ; le tout saupoudré d’accalmies, avec du son clair ou des tempos plus modérés ; mais qui s’emballe très très vite de nouveau. Dans un genre qui n’a rien à voir mais DER WEG me fait penser dans l’approche au « Reptilian » de BENIGHTED, comme si le groupe se disait « le blast à 300 BPM c’est notre tempo de base, des fois on varie mais le moins possible », moi ça me parle tout à fait en tout cas. Et je finis cette longue description par le chant, hurlé et black à mort, mais peut-être un peu moins convainquant que chez RLHT, moins original dirons-nous (ceci dit, le chanteur de DER WEG joue sur guitare en même temps). Pour revenir à leur set, vous aurez saisi qu’il était hyper brutal et d’un haut niveau qualitatif, j’ai hâte d’avoir le temps de rattraper mon retard sur leur discographie, notamment le nouvel album « Finisterre » qui a l’air fameux. Le groupe, ayant conquis le public, sort de scène au bout d’une grosse heure… « one more song, one more song », vous connaissez la musique, les Allemands reviennent et BAM deux morceaux en rappel dont un « Litchmensch » (annoncé par le chanteur) ultra brutal et dont je me régale depuis sa découverte. On finit donc cette soirée qui démarrait devant une salle un peu vide avec un public chaud bouillant, bluffé d’une telle intensité et qui en aurait bien repris une dernière louche. Grosse baffe, énorme prestation, le groupe revient sur scène pour le traditionnel selfie avec le public (déjà posté sur leur page Facebook, cherchez votre serviteur à droite), et on repart tous sourds, fatigués mais heureux. Qui a dit que le Black ne portait pas des émotions positives ?

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