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The Wrong Tour To Fuck With Europe 2017

Live report

The Wrong Tour To Fuck With Europe 2017 Beyond Creation + Disentomb + Dying Fetus + Psycroptic
Le 09 Novembre 2017 à Paris, France (Petit Bain)
The Wrong Tour To Fuck With Europe 2017. Voilà le nom de cette tournée européenne qui réunit DYING FETUS, PSYCROPTIC, BEYOND CREATION et DISENTOMB. Autant vous dire que la punition s’annonçait sévère pour les quelques heureux ayant réussis à gratter une place en temps et en heure. Car oui, le concert de ce jeudi soir organisé par Garmonbozia était complet et cela depuis déjà quelques jours.

J’arrive au Petit Bain quelques minutes avant le début annoncé des hostilités (19h00). La salle n’est pas encore tout à fait pleine mais il y a déjà du monde pour assister au premier concert parisien des Australiens de DISENTOMB. J’avais volontairement choisi d’ignorer le groupe lors du dernier Netherlands Deathfest et comptais ainsi sur cette venue pour pouvoir me rattraper et donc enfin les découvrir. Car malgré un artwork bien cool, je n’ai toujours pas écouté Misery pourtant sorti il y a déjà trois ans sur New Standard Elite Records.
Alors que sur l’écran digital situé tout au fond de la salle s’affiche le logo des Australiens, ces derniers sortent des loges et prennent place sur une scène relativement réduite. En effet, la batterie de Trey Williams étant déjà installée, le kit d’Henri Sison se retrouve bien plus en avant, empiétant ainsi sur l’espace d’un Jordan James qui malgré son gabarit n’aura néanmoins aucun mal pour arpenter la scène et taper ses poses de hurleur. Sans perdre de temps, le groupe de Brisbane rentre dans le vif du sujet avec un Brutal Death sombre et moderne de plutôt bonne facture. Comme je l’ai déjà dit, je ne connais rien du groupe et même si je m’attendais à quelque chose de plus « core », je vais finalement assez vite me laisser attraper par la formule des Australiens. Certes, le growl de M. James manque un peu de relief et les compositions ne sont pas parmi les plus originales qui soit mais le son puissant et limpide, la qualité d’exécution ainsi que l’efficacité de chaque titre vont très vite rendre le set de DISENTOMB tout à fait agréable. Il faut dire que le groupe qui est content d’être là (apparemment, les parisiennes leur ont plu) a le sens du rythme et sais caler des breaks assassins là où il faut suivis naturellement par des accélérations à perdre haleine. Le public ne s’y trompe pas et commence à s’agiter dans une fosse désormais bien remplie (Jordan James ne manquera pas d’invectiver le public en demandant à plusieurs reprise de faire le signe des cornes (je me sens presque ridicule à l’écrire)). Le groupe qui n’a rien sorti de nouveau depuis 2014 et l’album Misery va également s’acquitter d’un nouveau titre. Pas de changements à l’horizon mais les amateurs seront contents de savoir que le groupe ne semble pas avoir perdu de son efficacité. Le groupe tire sa révérence après 30/35 minutes de show devant un public bien chauffé en précisant qu’ils seront de retour l’année prochaine en compagnie de Carnifex. Moi qui pensais ne pas me presser pour arriver au Petit Bain, je me félicite finalement d’être arrivé à l’heure et d’avoir pu assister au concert des Australiens. Une entrée en matière plutôt convaincante en attendant le plat principal.

La suite se fera avec les Canadiens de BEYOND CREATION que je découvrais également ce soir après des années à voir les pochettes des albums The Aura et Earthborn Evolution passer sous mes yeux. Bon, pour être honnête, je ne suis pas sûr que ce fût le meilleur endroit pour découvrir leur Death Metal technique et progressif mais cette première rencontre n’en fût pas moins intéressante pour autant. En effet, déjà parce que c’est quand même cool de pouvoir être face à un groupe qui sait jouer de ses instruments (j’apprendrais plus tard, en rédigeant ces quelques lignes à vrai dire, que le batteur n’est autre que celui qui officie au sein de Chthe'ilist). Bon, leurs guitares à 28 cordes et sans têtes (que c’est moche) probablement sorties du même luthier m’ont visuellement posé problème tout au long de ces quarante minutes mais le groupe maîtrise son sujet ce qui assurément fait plaisir à voir et à entendre (défilé de notes dans tous les sens, taping et autres techniques que je ne maitrise pas). Ensuite parce que leurs compositions, même si elles sont un peu hermétiques pour un non-initié comme moi, possèdent quand même un délicieux feeling mélodique rappelant certains groupes des années 90 (Cynic, Death, Pestilence...). Et comme j’en pince beaucoup pour ces années-là, forcément je me suis prêté au jeu. Enfin, comment résister à cet accent et à un groupe qui appelle ses chansons des "tunes" ou des "pièces" ? Bon, je n’ai pas réussi à rentrer dedans à 100% mais la prestation de BEYOND CREATION m’a quand même donné envie de m’y intéresser. Après six morceaux dont un The Aura que les connaisseurs n’attendaient vraisemblablement pas à en juger par leurs réactions, le groupe s’en va retrouver ses pénates content d’être passé par-là et avec la satisfaction d’un travail bien fait. Pour ma part, on ne peut pas dire que j’ai beaucoup transpiré mais j’ai trouvé leur musique très intéressante et finalement assez captivante. A approfondir sur disque donc.

Ayant lâché PSYCROPTIC après (Ob)servant, la suite se fera à l’extérieur en ce qui me concerne. Je rentrerais tout de même à temps pour entendre (plus que voir) deux anciens morceaux, les excellents "The Colour Of Sleep" et "(Ob)servant" sur lesquels les Australiens semblent plutôt en forme et où, à mon grand bonheur, le chant ne se fait pas mélodique. Pour ce qui s’est passé avant ou après, merci de voir ailleurs.

Reste donc le clou du spectacle. La raison de ma venue en ce jeudi soir. Les Américains de DYING FETUS que je n’avais pas revus depuis le Fury Fest de 2004. Treize ans sans se croiser, treize ans de rendez-vous manqués et d’occasions jamais concrétisées... Autant vous dire que j’étais impatient de revoir le duo Gallagher / Beasley sur scène. D’autant plus que le petit dernier (Wrong One To Fuck With) s’avère être l’un des albums de l’année.
Evidemment, la salle est pleine à craquer et on commence à être bien serré dans la fosse alors que sur scène les choses se mettent doucement en place. De chaque côté de celle-ci ont été positionnés des drapeaux où sont écrits en lettres majuscules Wrong One To Fuck With ainsi que l’ancien logo de Dying Fetus réduisant alors la place sur scène à peau de chagrin (Beasley sera d’ailleurs obligé à plusieurs reprises de se pousser pour ne pas se faire bousculer par les slammers et autres relous qui fouleront la scène. En l’espace de quelques secondes seulement, DYING FETUS va alors rappeler aux quelques personnes qui en doutaient encore qu’il est l’un des meilleurs groupes de Brutal Death aujourd’hui en activité grâce à un "From Womb To Waste" impeccable donnant le ton du set à venir. Dès lors, le public va complètement péter un plomb, les gens dans la fosse (moi compris) passant le plus clair de leur temps à mosher, headbanger et se bousculer (circle pit, braveheart et compagnie). Car il y a bien matière à se défouler dans la musique de DYING FETUS qui mélange habilement la puissance de frappe et la technique du Death Metal moderne au groove de la scène Hardcore. Du Deathcore au sens "noble" du terme avec ses accélérations improbables, ses notes sifflantes, ses breaks à se taper la tête contre les murs et à frapper ses voisins etc. Et comme chaque titre possède son lot de mosh parts, autant vous dire que si vous vouliez être tranquille, ce n’est pas dans la fosse qu’il fallait être. Une ambiance électrique pour un set magistral. Aidé par un son particulièrement puissant, les gars de Baltimore vont absolument tout détruire sur leur passage, faisant la part belle à leurs deux derniers albums (Reign Supreme et Wrong One To Fuck With). Huit titres au total auxquels viendront se mêler d’autres compositions plus anciennes à l’image des redoutables "One Shot, One Kill", "Grotesque Impalement", "Praise The Lord (Opium Of The Masses)" et "Kill Your Mother, Rape Your Dog". Quelle claque bordel ! Du coup, après une telle correction, il est absolument hors de question qu’il se passe encore treize ans avant que je puisse les revoir !

Si le set de DYING FETUS m’aurait donc très largement suffit en ce jeudi soir (putain, j’en veux encore !), ceux de DISENTOMB et BEYOND CREATION se sont montrés particulièrement plaisants à leur façon. Bien sûr, les Américains ont dominé la soirée et je n’en attendais pas moins de leur part mais il n’empêche que ces quelques premières parties ont su remplir leur fonction à merveille et ainsi nous faire patienter sans nous rendre impatient. Une très bonne soirée qui restera parmi les meilleures de l’année qui touche à sa fin. Vivement la prochaine fois !

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