chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
113 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Fallujah + First Fragment + Obscura

Live report

Fallujah + First Fragment + Obscura Le 15 Février 2019 à Lyon, France (CCO)
D’habitude, je démarre mes lives reports d’hiver en insistant sur le crachin saisonnier, le froid persistant, la grisaille ambiante… histoire de bien te prouver ami lecteur que tu as du bol que je brave les éléments pour aller en concert. Mais dans ce cas précis, j’aurais abusé franchement de la situation tant la météo était hyper agréable sur Lyon en ce soir de Février, qui nous amenait doucement vers le WE et une belle soirée de Death Technique, headlinée par les Allemands d’OBSCURA que j’avais très envie de (re)voir.

Avant de tester à nouveau l’amitié franco-Allemande, il fallait passer par les hors d’œuvres : à ce jeu, ce sont deux groupes Américains qui avaient été conviés (désolé, je fais l’impasse sur les Québecois de FIRST FRAGMENT que je n’ai pu voir), à commencer par les Coloradiens d’ALLEGAEON. Se décrivant comme du « Technical Melodic Death Metal », le groupe aurait eu sur le papier tout pour me plaire. Malheureusement, au regard des quelques jours passés entre ce concert et la rédaction de ce live report, je n’en retiens qu’une faible curiosité pour écouter sur disque le groupe, et un souvenir un peu confus d’une prestation certes technique, mais sans saveur particulière. La faute en incombe à une erreur dramatique au niveau du mix qui a rendu absolument muet le guitariste rythmique qui était à gauche de la scène : résultat, le sieur avait beau se déchainer et aligner les riffs, on n’entendait que son camarade de droite, où que l’on soit devant la scène (et j’ai fait le tour pour en être sur). Résultat, une lead guitar hyper présente mais qui manquait grandement d’une assise rythmique (et voir un guitariste en face de soi se démener sur son manche alors que ce qu’on entend ne correspond pas, a quelque chose de profondément déstabilisant pour le cerveau) ; et j’en oublierai presque la basse beaucoup trop forte. Bref, un groupe intéressant mais gâché par un ingé son probablement bourré ou sourd, voire les 2.

J’entendais parler de FALLUJAH ici et là depuis quelques années de manière positive, ce soir était l’occasion d’en confirmer les bons échos. Le batteur arrive le premier sur scène et fait son soundcheck en mettant d’emblée la barre très haut : le mec sait jouer. Rassuré par cela, je suis par contre un peu refroidi par les apparences, à savoir les looks des zicos, qui transpirent le « Deathcore » (beeeeerk) à chaque tatouage/biceps musclé. Oui, les apparences ont la vie dure. Je tape finalement un peu à côté car le style de FALLUJAH oscille entre les gimmicks du Deathcore, mais de façon très light, avec une ligne directrice étonnamment plutôt « atmosphérique », voire hypnotique par instants. La cause en partie aux patterns biscornus, appuyés de subtiles touches de clavier, qui donne une certaine richesse et originalité à l’ensemble. Les premiers morceaux, très rentre dedans, sont malheureusement vite rejoints par des plus récents, qui semblent eux légèrement plus creux et répétitifs ; mais indéniablement FALLUJAH sait tenir une scène, et l’on sent l’expérience des musiciens qui transpire derrière chaque gestuelle. Une bonne expérience auditive et visuelle, bien que je ne pense pas en faire ma prochaine écoute pour autant.

En retournant dans les archives de Thrashocore, j’ai réalisé que cela faisait tout juste 10 ans que je n’avais pas vu OBSCURA. Le temps passe vite… c’était en 1ere partie de Cannibal Corpse et Dying Fetus, et mon live report était plutôt enthousiaste, auréolé à l’époque d’un souvenir encore frais de « Cosmogenesis », leur second méfait (mais indéniablement le plus connu). Ravi donc de les revoir 10 ans plus tard, cette fois ci en tête d’affiche, devant une salle très correctement remplie (300 personnes à la louche). D’emblée, ce qui frappe, c’est qu’après les paillettes Américaines, la rigueur Germanique est en place : le jeu de scène d’OBSCURA est bien moins tape à l’œil, mais tout aussi efficace dans un style plus traditionnel, à la heavy des années 80. Et que je monte sur les retours pour harranguer le public, et que je te fais la grimace au public pendant un solo supersonique, l’attitude est différente de FALLUJAH, un peu poser tout de même, mais qu’importe cela fonctionne. Je connais bien les albums du groupe excepté « Akroasis », et l’enchainement des titres, melting pot habituel de chaque période du groupe, est malheureusement assez centré sur ce dernier, ce qui me fait perdre un peu le fil du concert. Par contre, quand un « Diluvium », « An Epilogue to Infinity » pour les titres les plus récents sont joués, je prends mon pied (le dernier OBSCURA ayant grandi en moi au fil des écoutes) ; plus ancien mais sans démériter, « Septuagint » est toujours une perle, et « Incarnated » est l’occasion de faire du sing-along (malheureusement peu suivi par le public Lyonnais ce soir-là). Le « nouveau » soliste Rafael Trujillo a un petit air de Marty Friedman assez rigolo, aussi bien dans l’attitude que le physique ; et le bassiste Linus Klausenitzer est sourire aux lèvres durant tout le set ; Steffen Kummerer, en bon frontman, bien que pas très en voix ce soir là ais-je trouvé, assure le show et communique dans un Anglais très correct sa joie d’être à Lyon ce soir, effectivement 10 ans après leur dernier passage si je n’ai pas loupé un épisode. La fosse se réveille progressivement au fil des morceaux, mais il faudra réellement attendre « The Anticosmic Overload » en titre de conclusion pour voir celle-ci prendre feu, un peu dommage quand le public était davantage réactif aux patterns polyrythmiques de FALLUAJH une heure avant. Qu’importe, la soirée est belle, et OBSCURA ne me fait aucunement regretter d’avoir bloqué mon Vendredi soir pour les (re)voir. C’est avec un vinyl de « Cosmogenesis » que je repartirai heureux de cette soirée, pour laquelle je remercie Sounds Like Hell d’avoir été partie prenante dans l’organisation.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Fallujah + First Fragment + Obscura
plus d'infos sur
Fallujah
Fallujah
2007 - Etats-Unis
  
First Fragment
First Fragment
Power/Death technique néoclassique - 2007 - Canada
  
Obscura
Obscura
Death technique mélodique - 2002 - Allemagne
  

The Haunted
Road Kill (Live)
Lire la chronique
Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
The Bleeding
Monokrator
Lire la chronique
Les Sakrif'or BLACK METAL 2023
Lire le podcast
Endless
Hand of God
Lire la chronique
Spit Your Hate
United (EP)
Lire la chronique