Hypocrisy + Septicflesh + The Agonist
Live report
Hypocrisy + Septicflesh + The Agonist Le 16 Octobre 2022 à Lyon, France (Ninkasi-Kao)
Hypocrisy se fait de plus en rare en France, Peter ayant un succès colossal avec Pain et donc un peu moins de temps à consacrer à son groupe historique. Il était donc impensable de les louper sur cette tournée de promotion de leur nouvel album « Worship », alors que celle-ci s’arrêtait dans ma bonne vieille ville de Lyon ; d’autant plus qu’à chaque fois je prends une bonne dérouillée et que ce groupe est juste un de mes groupes favoris (« comme beaucoup d’autres, tu nous la sors à chaque fois celle-ci Chris ! »). Bref, c’est dans un état d’esprit serein et confiant de passer une (très) bonne soirée que je prends la route du Ninkasi KAO, où j’avais déjà précédemment vu Hypocrisy en 2018 aux côtés de Kataklysm.
C’est dans une salle très correctement remplie que j’arrive à l’heure des derniers morceaux de The Agonist. Mené par une frontwoman alternant growls et chant clair à la seconde sans sourciller, le combo Canadien a une énergie (notamment le batteur !) communicative. Quand on sait qu’est passée en son sein Alissa, désormais vocaliste d’Arch Enemy, on saisit que le groupe a du talent à revendre pour l’avoir mené aussi, même s’il doit forcément souffrir de rester éternellement connu comme « l’ancien groupe de l’actuelle chanteuse d’Arch Enemy ». Il n’empêche que Vicky, la frontwoman évoquée plus haut, n’a pas à rougir une minute de la comparaison avec sa grande sœur, et bien que je n’ai pas connu plus que cela le groupe avant ce set, j’en retire un très bon feeling sur la qualité du groupe et y prêterait une oreille dans le futur.
J’ai compté les fois où j’ai vu SepticFlesh à Lyon : d’après Thrasho, je les aient vu 2 fois au KAO, 2 fois au CCO, et une fois au Marché Gare il y a plus de 10 ans (#boomer). Autant dire que cette 3e fois au KAO, et 5e fois au total, n’allait pas se traduire par une sensation particulièrement forte de surprise. En effet, le combo Grec n’a plus dévié, aussi bien sur album que sur scène, de sa ligne directrice depuis au moins 10 ans lui aussi… et si le spectacle est toujours de qualité, je reste un peu sur ma faim comme quand on revois un one-man show dont on connait déjà toutes les punchlines.. Spiros est un frontman de rêve, toujours à haranguer la foule Lyonnaise pour les faire participer, et musicalement le son est béton et les compos d’équerre. Mais, comme par le passé, ce concept de jouer des riffs simplistes sur fond de bandes (orchestrales + chant clair) ne me satisfait pas, et malgré toute l’énergie du monde, je ne me suis enthousiasmé réellement que pour les « anciens » morceaux que sont « The Vampire from Nazareth » (qui a réveillé son public après une succession de morceaux récents trop mid tempos) et « Anubis ». J’ai un peu baillé sur les nouveaux morceaux de « Modern Primitive » qui ne vaut selon moi que pour sa magnifique pochette… et réécouter pour la 5e fois « Pyramid God », aussi efficace soit-elle, tient un peu du pilote automatique quand le groupe a à sa disposition une telle manne de chansons « old school » qu’ils se refusent à sortir des placards. Quel dommage..
Vous l’aurez compris, j’étais surtout venu pour nos petits copains Suédois, et resté sur l’idée d’un set classique mais efficace comme leur dernière venue. Quelle ne fût pas ma surprise que de voir défiler ce soir-là, une fois la scène investie par Peter et ses compères, à un véritable best off / compilation tous azimuts de l’ensemble de leur carrière ! Quel kif !!! Pas loin de 13 albums d’Hypocrisy ont été sollicitées, et pour le vieux fan que je suis c’était la surprise, la fessée, la branlée, le kif ultime que d’entendre « Mind Corruption », « Don’t Judge Me » (du décrié mais que moi j’adore « Catch 22 »), « Weed out the Weak » ou « Warpath » enchainées ! Les nouveaux morceaux, aux nombres de trois, s’intègrent parfaitement à cette ambiance avec une alternance de brutalité (le titre éponyme) ou de midtempo mélodique (« Children of the Gray »). Le public lyonnais, un peu froid de prime abord, se réchauffe au fil des morceaux, même si je comprends bien qu’il est difficile de savoir comment réagir quand Hypocrisy enchaine un titre de Death Mélodique très catchy avec un brulot de Brutal Death, lui-même suivi d’un titre quasi Doom, voir néo métal (« Don’t Judge Me »). En tant que fan je me suis régalé mais je comprends qu’en découvrant le groupe c’était déstabilisant ! La fin du concert reviendra sur des terres plus connus que tous avec un rappel sur « Adjusting the Sun », désormais un immanquable des setlists, et l’éternel « Roswell 47 » en guise de conclusion. Grosse prestation donc, énorme setlist, et un son en béton armé (celui de SepticFlesh était top, celui d’Hypocrisy était MASSIF) ; des Dimanche soirs que cela j’en redemande !
Worship
Fire in the Sky
Mind Corruption
Eraser
Inferior Devoties
Chemical Whore
Until the End
Don't Judge Me
End of Disclosure
Weed Out the Weak
Children of the Gray
War-Path
The Final Chapter
Rappel:
Fractured Millennium
Adjusting the Sun
Roswell 47
| Chri$ 17 Octobre 2022 - 922 lectures |
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