Wyrd - Vandraren
Chronique
Wyrd Vandraren
WYRD... Je suis sûr et certain que beaucoup d’entre vous vont dire : « WYRD ? Ils existent encore ces Finlandais ? ». Sauf qu’ils ont 5 ans de retard car le véritable retour du groupe, c’est 2016 ! L’album Death of the Sun est sorti cette année-là, 7 ans après un Kalivägi dont je n’ai que des souvenirs dégueulasses. Mais pourtant des souvenirs moins pire que The Ghost Album paru en 2006 ! Et ça m’avait bien ennuyé parce qu’avant ça j’étais un énorme fan du travail de Narqath. Que ce soit Heathen (2001), Huldrafolk (2002) ou les deux parties de Vargtimmen (2003 et 2004), WYRD assurait et avait une aura de fou. Et puis ça a vraiment été soudain ! Comme si quelqu’un s’était amusé à planter un cure-dent dans le ballon baudruche. BAM !
Et les fans ont été choqués, et seuls les plus fidèles ont dû attendre et guetter un retour. Les autres sont passés à autre chose et c’est pour ça qu’ils ont raté finalement le come-back ! Un véritable come-back puisque depuis ce Death of the Sun de 2016, WYRD a repris un rythme assez soutenu, enchainant deux splits avec KALMANKANTAJA et ABHOR, un dixième album en 2019, et enfin un onzième en 2021, celui dont nous parlons aujourd’hui. Il se nomme Vandraren, qui signifie « Le vagabond », et sa pochette semble bien mettre ce concept en application. Mais ce qui m’a surtout convaincu de l’acheter, c’est plutôt le fait que ce soit le label Wolfspell Records qui le sorte. Une écurie qui me plaît et me déçoit rarement. Et j’ai bien fait d’avoir la confiance, parce que même si l’on ne retrouve pas l’identité exacte du WYRD d’il y a 20 ans, on découvre tout de même 3 titres très réussis, aux ambiances des 90’s.
« Glömt » envoie déjà dès les premières secondes la guitare qui sature et qui joue en boucle une mélodie qui aurait tout aussi bien pu être jouée par BURZUM ! Le titre évolue très doucement, et mise plutôt sur l’effet hypnotique, en nous emmenant comme ça jusqu’à la 9ème minute, sur laquelle vont apparaître une flûte et des vocaux clairs. Le morceau glisse légèrement de BURZUM à ULVER à ce moment-là ! Oh oui, c’est une vieille recette, mais elle a un bon goût autenthique donc on ne fait pas vraiment de reproche. Le deuxième morceau reste à peu près dans la même époque pour les références, mais il se permet une autre approche. Les guitares saturées se mettent plus en retrait, et c’est cette fois-ci un clavier « d’accompagnement » qui dirige la composition. Et lui aussi il fait mouche. Le riff principal est très simple et efficace, mais s’il parvient à me toucher directement au cœur, c’est parce qu’il est accompagné d’un accordéon similaire à celui de GRIMA ! Et puis le morceau qui devient foufou à la 6ème minute avant de freiner subitement sur la 7ème pour passer en mode heathen / folk... je dis oui ! Voilà un titre qui fait 13 minutes pour une bonne raison ! Il avance, il progresse, il déroule son scénario... La dernière piste reprend des éléments des deux premières. Elle essaie elle aussi durant 11 minutes d’hypnotiser avec ses guitares et son clavier, mais elle me marque un peu moins, m’empêchant même de mettre une meilleure note que 7.5.
Mais vraiment je ne m’attendais plus à mettre ce genre de notes à WYRD depuis près de 15 ans, donc c’est un très bon résultat selon moi.
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