Lifeless - From Cradle to the Grave
Chronique
Lifeless From Cradle to the Grave
Je me suis fait avoir ! Quand j’ai vu le nom du groupe, LIFELESS, j’ai pensé que c’était celui porté par le Mexicain L. Nergot, accompagné de l’Italienne Kjiel et de la Colombienne Hypothermia. En plus, le style présenté était le même : du black dépressif… tout pareil. Sauf qu’en écoutant, j’ai commencé à avoir des doutes parce que je ne me souvenais pas que le côté urbain ait été mis aussi en avant auparavant. Et là, j’ai enfin tilté ! Il s’agit ici de l’autre groupe, lui aussi international, celui avec aux instruments le Russe expatrié en Australie Alex Bjorn, et aux vocaux son compatriote Varg Sverr, qui vivrait apparemment en Norvège désormais.
Et là, je m’en suis voulu d’avoir fait l’erreur, parce que cet album, je l’avais déjà vu circuler en fait. Il ne s’agit même pas d’une véritable nouveauté, mais de la version physique du 4ème méfait du duo, sorti en digital en 2021. Il est composé de 9 morceaux qui avoisinent chacun les 5 minutes pour un total de 45. Et elles sont vraiment très bien pensées. Les ambiances sont particulièrement inspirées de celle de LIFELOVER, à tel point que l’on en retrouve parfois des plans un peu trop copiés. Mais bon, l’efficacité est au rendez-vous et elle permet d’accepter et de pardonner sans difficulté les trop fortes ressemblances.
Si LIFELESS est convaincant, c’est principalement parce qu’il arrive à varier comme savait le faire son modèle. Il y a tout d’abord une bonne palette de vocaux, désabusé ici, rêveurs ailleurs. Sur certaines pistes la basse est mise en avant, sur d’autres un violon prend les rennes. Tous ces éléments sont très pertinents et empêchent toute lassitude. Le groupe parvient tout simplement à se révéler comme un digne successeur capable de faire revivre la légende suédoise. Certains diront qu’on en est tout de même loin, mais je me souviens que peu avant la mort de Bergqvist, LIFELOVER voyait certains fans se plaindre d’un manque d’inspiration des nouvelles compositions. Ils ont par la suite gardé en mémoire les meilleures moments, et c’est certain, LIFELESS ne rivalise pas avec ceux-là. Mais il dépasse aisément les autres, les titres qui étaient moins inspirés, et il arrive à refaire résonner en nous le mal-être de l’environnement urbain.
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