Imperishable - Come, Sweet Death
Chronique
Imperishable Come, Sweet Death
Fichtre, ma dernière chronique de swedeath date de près d’un an et le groupe n’était pas de la première jeunesse (Bloodbath). De facto peu de nouvelles bandes de ce rayon m’intéressent, si ce n’est l’espoir d’un nouvel opus des géniteurs et maîtres incontestés Dismember (probabilité élevée compte tenu de leur activité depuis leur résurrection en 2019). Fondé il y a peine deux ans par les frangins Holmberg (Vampire) et l’hurleur Henke Skoog (Nominon), un EP sorti puis Imperishable rejoindra Hammerheart Records pour ce premier album
Come, Sweet Death (bel artwork de Andreas Sandberg de feu Dr. Living Dead!, par contre carton rouge pour la police Word).
Alors pourquoi chroniquer une telle galette ? Et bien tout simplement parce que ce
Come, Sweet Death coche à mon sens toutes les cases du svensk death metal “överlägsen kvalitet” (enfin que j’affectionne particulièrement), à savoir groovy, direct, catchy et ambiancé. A la base une véritable déclaration d’amour à la frange “tronçonneuse mélodique” Dismember et Desultory, le groupe étant de Goteborg, forcément difficile d’outrepasser d’autres références bien mélodiques “nineties” (At The Gates en tête). Chaque morceau possède son lot de riffs accrocheurs et de break Maidenien touchant de près la grâce d’un David Blomqvist (“The Phantasm”, “Teeth of the Hydra”, “Deathspawn”). La dominante est clairement de capter la nuque pendant une grosse demi-heure, on retrouve ainsi la modernité “virulente” d’un Demonical avec quelques blasts (“Vertiginous") bien placés (pas assez dira-t-on !) mais de de la double en fonte pour poser les baloches (“Deathspawn”). Mais toujours avec un groove prononcé (“Infernal Lust” à 2:14 ou le headbang de la mort).
Pour ceux à qui Henke Skoog avait laissé un goût amer chez Nominon (le très médiocre dernier opus
The Cleansing), le gaillard a considérablement gagné en modulation et en coffre, quitte à pousser des cris de possédé (“The Phantasm”). Clairement la thématique “horrifique” fonctionne (belle époque de Puteraeon ou Nominon) et cela dès l’ouverture “Venomous”. Mention spéciale au break de “Vertiginous”, “Teeth of the Hydra” ou encore “Deathspawn”. Pas étonnant vous me direz quand on connaît le groupe Vampire des frères compositeurs, petit clin d'œil d’ailleurs sur le morceau nommé “Fangs”. Morceau le moins inspiré à mon sens et qui fera partie des doléances à l’instar d’un terrain de jeu un peu trop balisé dans les références du style.
Après une petite période de jeûne des sorties swedeath pour ma part, le sourire revient. Imperishable délivre une musique finement composée, alternance d’accroche et d’atmosphère dans une dominante très “direct”. Rares sont les découvertes dans ce style me concernant, c’est donc pourquoi je monte ma note d’un cran. Avec un peu plus de lâcher prise et quelques finitions la suite risque de faire clairement de l’ombre aux coqueluches LIK ou Demonical.
| Mitch 21 Juillet 2023 - 1343 lectures |
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