Rhapsody of Fire - Challenge the Wind
Chronique
Rhapsody of Fire Challenge the Wind
Coucou, c’est Sakrifiss. Ah ça, tu ne devais pas t’attendre à ce que ce soit Monsieur « obtus », Monsieur « j’écoute que du black metal » qui s’attelle à la chronique du nouvel album des vieux Italiens de RHAPSODY OF FIRE. Ou alors tu te souviens qu’il s’est déjà amusé à parler de groupes officiant dans des styles plus variés, parlant de WINTERSUN, d’IRON MAIDEN, de THERION, de GWAR... Mais il y a tout de même une forte différence entre ces exemples et la troupe à Alex Staropoli, c’est que Sakrifiss n’a jamais été un grand amateur de cette dernière. C’est vraiment de loin qu’il suivait les pérégrinations de ces légendes du power metal symphonique. Mais bon, il a eu subitement une petite envie d’écouter ce 15ème album, se demandant s’il y avait eu une grosse évolution depuis le dernier album qu’il avait écouté il y a 20 ans et s’il allait y être sensible.
Il y a 20 ans oui. C’était donc en 2004, l’album Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret. On y trouvait Alex Staropoli, mais c’est le seul survivant du groupe désormais. Nous connaissons tous les troubles qu’ont traversés les membres les années suivantes, et ils sont tous partis. Luca Turilli est parti en bons termes en 2011 pour créer son propre « Rhapsody » LUCA TURILLI'S RHAPSODY en embarquant Patrice Guers. Fabio Leone a fait ses valises en 2016 un peu après avoir intégré ANGRA, la même année qu’Alex Holzwarth. Plusieurs remplaçants ont pris leurs marques par la suite, et en 2024, le line-up est plutôt stable. Roberto de Micheli est aux guitares depuis 2011, Alessandro Sala à la basse depuis 2015, Giacomo Voli aux vocaux depuis 2016 et Paolo Marchesich à la batterie depuis 2020. Challenge the Wind est ainsi le deuxième album d’affilée sans le moindre changement de musiciens, 3 ans après Glory for Salvation, ce qui tombe bien puisque le groupe avait décidé de créer une saga en plusieurs parties. Voici ici la troisième étape de « The Nephilim’s Empire Saga », avec 10 pistes qui cumulent 63 minutes, et le tout est riche et généreux, proposant même un titre fleuve de 16 minutes : « Vanquished by Shadows ».
Alors maintenant parlons de la musique, mais rappelons une trentième fois que je ne me suis pas intéressé au groupe depuis longtemps, et que mon avis sera donc celui de quelqu’un de plutôt « extérieur ». D’ailleurs, je l’avais quitté lorsqu’il était plus que jamais plongé dans le monde du Seigneur des Anneaux, lorsque la trilogie de Peter Jackson venait de sortir. RHAPSODY OF FIRE s’appelait encore RHAPSODY « tout court » et avait crié à qui veut l’entendre que sa musique serait la parfaite B.O. des amis de Frodo. Et comme pour se consoler de ne pas avoir été choisie, la formation avait fait appel à Saruman, alias The Wizard King, alias Christopher Lee pour des passages narratifs. Cette collaboration avait commencé en 2004 avec l’EP The Dark Secret, et elle a finalement duré de nombreuses années, jusqu’en 2011 et l’album From Chaos to Eternity, sur lequel sa fille aussi a posé sa voix… Ah, l’album de 2019 aussi contient les voix de Christopher Lee, mais c’est à titre posthume puisqu’il nous a quittés en 2015.
Je m’attendais donc plus ou moins à des ambiances similaires sur ce Challenge the Wind. J’en ai retrouvé quelques bribes, mais bien moins que prévu. Dans leur globalité les compositions sont très envolées, mais pas aussi grandiloquentes que prévu. L’univers qui est décrit est toujours aussi fantastique et imprégné de magie, mais avec beaucoup moins de créatures variées. J’ai eu l’impression que tout était plus sage et emportait moins haut qu’autrefois. Il y a de gros efforts dans les mélodies, dans les orchestrations, dans les structures, et cela fait mouche à plusieurs reprises. Mon âme a été titillée sur « The Bloody Pariah », « Kreel's Magic Staff », « Diamond Claws » et « A Brave New Hope », grâce à des refrains ou des solos qui ont touché ma sensibilité.
Je suis content finalement d’avoir eu la curiosité d’écouter le nouvel album de RHAPSODY OF FIRE. Je me souviens avoir été plus emballé par les albums de la fin des années 90, mais il y a toujours de bonnes choses à se mettre sous la dent. Pas tout, mais suffisamment pour ne pas être déçu ou pour faire une moue similaire à celle provoquée par les dernières compositions de MANOWAR par exemple…
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