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Slumber - Fallout

Chronique

Slumber Fallout
Il y a vraiment des fois où je me dis que la vie n’est pas juste. Alors qu'on peut voir de véritables verres d'eau tiède se faire cirer les pompes dans les magazines spécialisé, ou encore des phénomènes de "modes" ephémères créés autour de groupes qui n'en méritent pas le quart, d’autres groupes sortent des merveilles, mais bizarrement, on n’en parle pas, comme si tout le monde s’obstinait à ignorer et souvent ces groupes finissent dans les oubliettes.

C’est après cette intro pourrave (j’ai pas d’idée aujourd’hui) que je vais tenter de vous parler de ce qui est selon moi l’une des sortie majeure de cette année. Slumber, sorti de nulle part (enfin de Suède), accouche de ce Fallout vers fin 2004 début 2005. C’est leur première album, qui en fait réuni leurs deux démo, Dreamscape en 2002 (l’année de leur formation) et Seclusion en 2003. Et bien qu’un peu court (un peu plus de 37 minutes), je n’ai pas peur de dire que Fallout est l’un des plus beaux albums qui m’a été donné d’entendre depuis pas mal de temps. J’ai pourtant découvert ce disque tout à fait par hasard, en farfouillant chez Gibert, et, attiré par le nombre de titre et la demoiselle toute triste de la sombre pochette, je me suis mis en quête de MP 3 et suis littéralement tombé amoureux du titre proposé, Rapture.

Pour vous donner une idée musicale de la chose, c’es tune sorte de doom metal mid tempo, ultra mélodique, teinté d’orchestration à la Tristania (le violon en moins), le tout couvert de vocaux death très puissants mais relativement discret.

A vrai dire, Fallout est court, mais remue tellement les tripes et évoque tellement de chose que c’est émotionnellement largement suffisant. Les morceaux font dans les 4 a 6 minutes et ont des structures simple (intro, couplet, refrain, break, passage où-tu-te-flingue-tellement-c’est-beau). Chacun contient son riff puissant, sa rythmique entraînante, ses mélodies tristes, son solo émouvant et ses nappes de toute beauté. Car en plus d’avoir une prod’ et un son extra ordinaire, Slumber fait parti de ces groupe à effectuer un travail minutieux sur les parties de claviers sans qu’elle soit pompeuses ou indigestes.

La musique repose sur les riffs de guitare et les claviers, tout deux omniprésents, le tout sur des rythmiques allant du poum-tchac doomy au mid tempo simple en passant par le mid tempo intense à la double pédale. Les mélodies de guitare sont tout simplement magnifique (Where Nothing Was Left, Dreamscape) soutenu par les claviers non moins somptueux ; allant de la nappe éthéré et envoûtante (Dreamscape - j'ai falli en mourir) au piano onirique (Rapture, j’ai failli en mourir également), les claviers font vraiment frissonner, et dégage cet aura crépusculaire si belle et empathique, celle qui évoque tant de chose et qui fait travailler l’imaginaire…

les soli (Dreamscape, Rapture) sont à chialer, certains refrain aussi (celui de Conflict – Ehsan est vraiment un dieu du clavier) ; et la petite touche, cette incrustation de chœurs féminins (avec parcimonie, quand même – sur Rapture à la fin et sur Conflit) et ce travail d’orchestration, qui met en valeur les mélodies de synthé.

La voix de Siavosh, quant à elle, en rajoute une couche des fois que la musique ne soit pas assez touchante; sa voix est vraiment puissante et prenante, très intense, et le bougre s’amuse à finir certaines phrases par un bon gros beuglement de détresse. D’autant plus que sa vois est légèrement mise en retrait par rapport à la musique, ce qui permet de profiter encore plus des compositions magnifiques qui peuplent ce disque.

Pour finir, je dirais que pour un premier essai, c’est amplement réussi, Slumber n’a rien à envier aux groupes confirmés, il surpasse et enterre la plupart des formations mélodico symphonique. Ce que l'on pourrait éventuellement lui reprocher, ce sont ses structures de morceaux relativement simple et un certain manque d'originalité (vraiment si on cherche la pette bête).

Les morceaux de Fallout sont d’une mélancolie, d’une grâce et d’une beauté très prononcé, un disque très personnel, envoûtant et touchant comme on en trouve de plus en plus rarement de nos jours. En espérant que le groupe ne finira pas dans les oubliettes et continuera de nous offrir de telles merveilles que ce Fallout. Bien joué, les gars.

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Slumber
Dark/doom mélodique
2004 - Karmageddon Media
notes
Chroniqueur : 9.5/10
Lecteurs : (9)  8.72/10
Webzines : (17)  7.74/10

plus d'infos sur
Slumber
Slumber
Dark/doom mélodique - 2002 † 2011 - Suède
  

tracklist
01.   Rapture
02.   Conflict
03.   Where Nothing Was Left
04.   Fallout
05.   Distress
06.   Dreamscape
07.   Wanderer's Star

line up
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