The Mist from the Mountains - Portal - The Gathering of Storms
Chronique
The Mist from the Mountains Portal - The Gathering of Storms
Voici le deuxième album d’un groupe finlandais très difficile à décrire tant il incorpore des éléments différents. La seule chose qui ne change pas d’un bout à l’autre, c’est son côté épique. C’est une saveur évidente lorsque la musique se déchaîne, plus timide mais tout de même présente quand elle se calme. Avant d’en parler plus en détail, expliquons tout de suite pourquoi les musiciens de THE MIST FROM THE MOUNTAINS sont aussi compétents et capables de jouer des genres variés, pourquoi ils n’ont aucun complexe et arrivent à faire fusionner leurs talents communs aussi efficacement. Tout cela est dû au fait que trois d’entre eux se connaissent depuis de longues années et sont toujours fourrés ensemble. D’abord, ils se retrouvent au sein de DIABLERIE, ce groupe de black indus électro qui avait surpris les oreilles en 2001 avec Seraphyde. Certes, le vétéran Henri Villberg est le seul à avoir connu cette époque éloignée puisque Petri Mäkipää et Lasse Mämmi ont intégré la formation quelques années plus tard. Par contre, les trois compères ont créé ensemble DISCIPLES OF THE VOID, sortant un premier album en 2018. Ils ont leurs marques donc. Et pour THE MIST FROM THE MOUNTAINS, ils se sont alliés à de nouveaux partenaires : le chanteur de BLACKBEAST : Tuomas Karhumäki, et un jeune guitariste appelé Tuukka Ahonen.
Leurs compositions sont particulièrement matures tout en parvenant à montrer des aspects fougueux très entraînants. On reconnait une touche finlandaise, mais pas celle des HORNA et autres SATANIC WARMASTER et GOATMOON, plutôt les MOONSORROW, WINTERSUN et SOULGRIND. Oui, comme leurs aînés, les artistes de THE MIST FROM THE MOUNTAINS ne s’enferment pas dans le black metal pur mais ils ajoutent des éléments qui nous sortent des cavernes ténébreuses. L’esprit est plutôt plongé dans des forêts montagneuses qui débouchent pas moment sur des clairières magnifiques. La fiche de présentation du groupe veut faire des comparaisons avec DIMMU BORGIR, KVIST et OLD MAN’S CHILD, mais c’est particulièrement à côté de la plaque. La seule référence pertinente qui est proposée est BORKNAGAR... Et encore, c’est juste parce que des vocaux clairs sont parfois mis en avant... Ce serait gênant de s’attendre à des ambiances proches de celles de nos Norvégiens. C’est comme si je m’amusais à citer PARADISE LOST parce qu’un passage m’y fait penser à quelques reprises sur « The Longing Times ». Oui, ça y ressemble, mais ça ne concerne même pas 1% du temps de l’album. Il contient 6 pistes et il atteint 56 minutes. L’ensemble est varié et bien construit et il s’amuse à nous prendre à contrepied à répétition, d’un titre sur l’autre. Le plaisir est un peu moins évident que chez MOONSORROW et compagnie, mais suffisant pour faire voyager l’âme avec des petites pointes au coeur.
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