Suite au retour du guitariste originel Sammi Curr (juste après l'enregistrement de
Hail Horror) et de la récente signature chez Century Media, le prometteur Himsa n'attendra pas bien longtemps pour sortir un successeur au « musclé » et jouissif
Hail Horror. Révélé par le très heavy
Courting Tragedy And Disaster puis confirmé par le revirement « thrashcore sous hormones » des plus surprenant de
Hail Horror, le groupe de Seattle se devait de tenir cette succession d'« albums tueries » à jour grâce à l'arrivée de ce quatrième opus
Summon In Thunder. Mission plus que réussie puisque la bande sort à ce jour la meilleure galette de sa discographie.
Le thrash new-school désormais fadasse (et mort vu le démantèlement du groupe) d'Hatesphere, le terrible
The Dead Eye de The Haunted ou encore la flopée tombant dans la soupe mainstream, auraient pu effrayer quant à l'arrivée précipitée de ce
Summon In Thunder. Et pourtant il n'en est rien. Himsa va combiner les deux axes directeurs de ses opus antérieurs pour nous pondre un concentré de ce qui ce fait de mieux en la matière (nouvelle génération). Emerveillé par les soli eighties bluffant et les mélodies entêtantes d'un « Dominion » de
Courting Tragedy And Disaster ou par le côté bulldozer de
Hail Horror (toujours pas remis de « The Destroyer » ?),
Summon In Thunder devrait pleinement vous combler ! La symbiose est dorénavant quasi-parfaite, laissant pleinement s'exprimer le côté heavy du surdoué et fashion (au look glam) Sammi ainsi que les riffs casse nuque de Kirby (plutôt t-shirt Behemoth). Au centre, le petit Johnny, qui retire sa mèche au profit d'une casquette et d'une barbe. Le bonhomme dont le chant faisait tache sur les premiers albums, avait complètement soufflé les détracteurs sur
Hail Horror : Johnny va encore améliorer ses hurlements puissants et variés grâce à l'appui du producteur Devin Townsend (qui aura bien bossé) !
Le premier titre « Reinventing The Noose » devrait mettre très rapidement l'auditeur dans le bain, le groupe peaufine pleinement ses compos tout en les rendant méchamment redoutable : riffs Behemothien couplés à du The Haunted, mélodies accrocheuses, chant décoiffe moumoutte de colosse (sans chant clair FM merci bien), breaks en tout genre… Le truc c'est que cette musique haute qualité tiendra 45 minutes entières : 11 titres, 11 hits. Ainsi couplée à la production exemplaire et « réacteur d'avion » de Tue Madsen qui ne tombe pas dans le 100% synthétique, l'efficacité en est exponentiellement accrue : le grand Himsa est bien parmi nous ! Inutile de vous faire un « track by track » et d'analyser chaque solo heavy de Sammi digne des plus grands ou passage à vous mettre KO sur place, mais le break fatal de « Haunter », l'ultra accrocheuse « Big Timber », la transition orgasmique de « Skinwalkers » (passant d'une intro acoustique typée scandinave splendide à du thrash tsnumami imparable) ou encore leur titre le plus bourrin et rapide « Unleash Carnage », sauront pour sûr vous envouter dès la première écoute. L'esprit hardcore des débuts résistent encore tant que bien mal et se retrouvera dans les intonations de Johnny ou encore les quelques moshparts pour mâles.
A l'instar de ses précédents albums, Himsa n'aura absolument rien inventé et pourrait un peu trop sonner comme du « déjà entendu ». Cependant le travail de composition, l'efficacité étonnante dégagée ainsi que le vide total régnant dans la nouvelle scène, rendent ce
Summon In Thunder comme une arme de destruction massive pour tous les adeptes de metal headbanguant et accrocheur qui se respectent. Oubliez Hatesphere et consorts, le nouveau leader s'appelle Himsa.
5 COMMENTAIRE(S)
16/09/2007 20:34
Pas du tout d'accord (voir ma kro de Cannae).
Pas du tout d'accord avec toi ( voir MA kro de Cannae)
14/09/2007 11:56
Vu ta chro j'essaierai d'écouter celui là quand même.
14/09/2007 11:41
Pas du tout d'accord (voir ma kro de Cannae).
13/09/2007 22:24
13/09/2007 20:59