Mindless Self Indulgence - How I Learned To Stop Giving A Shit And Love Mindless Self Indulgence
Chronique
Mindless Self Indulgence How I Learned To Stop Giving A Shit And Love Mindless Self Indulgence
Alors oui. C'est surprenant. Mais bon, la porte avait été entre-ouverte par Cglaume il y a quelques temps donc je m'y suis engouffré même si je redoute une certaine levée de bouclier dans la rédaction, voire un léger coup de baguette sur les doigts... Mais après tout, merde, Ikea chronique du Folk alors pourquoi je n'irais pas faire une petite escapade dans un Métal plus catchy et gentillet... Contrairement à ce qu'on pourrait penser en jugeant à la va-vite, ce n'est pas parce qu'on écoute des groupes de Trve-Black que de temps en temps on ne va pas déconner avec les copains. Et cette chronique, c'est à peu près ça : la maîtresse vient de taper dans ses mains et c'est la récréation de l'année dans mes chroniques sur Thrashocore. Une récréation qui sent fort la boîte de nuit, la pilule de couleur et les néons grésillants comme en témoigne l'artwork tout simplement fait de symboliques occultes et de couleurs bien fluorescentes. Tu veux tripper, bah tu vas en avoir pour tes sous mon coco...
Mindless Self Indulgence est un truc qui a du tourner quand j'étais au collège, entre deux titres de Korn. Sauf qu'en fait, je ne m'en rappelais carrément plus. Jusqu'à jour où j'ai eu la bonne idée de poser une oreille sur « How I learn to stop giving a shit and love Mindless Self Indulgence », titre à rallonge qui représente à peu de chose près ce que j'ai exactement fait. Ok, d'accord, tu marques un point : c'est complètement adolescent, c'est complètement con et c'est pas loin du putassier... Mais merde après tout, parfois on regarde des films comme Iron Man et on ne se plaint pas qu'il y ait des effets spéciaux. Dans le cas MSI, c'est pareil, il y la tonne de recettes bien basiques et je ne m'en plains pas... Mixant joyeusement le tout avec le n'importe quoi, la bande de Jimmy Urine oscille entre beats electro-fat et guitares Indus dans un foutraque maelström de sonorités aussi joyeuses que défoulantes. Et si vous pensez qu'effectivement je craque un peu, sachez que je tripe sur ce disque comme un matheux tripe sur Georges De Rhame...
Dès « Witness », j'avoue que j'ai été d'abord assailli d'un doute en me disant « Wow... Mais c'est quoi ça ? ». Et puis après, en y revenant, j'ai trouvé ça cool, puis vraiment cool et puis véritablement au top (après avoir lu les paroles en fait mais j'y reviendrais plus tard...). Il faut avouer que ça a de la gueule, surtout avec le tonitruant « Son of a bitch ! God likes me ! » qui introduit l'album et qui malgré ses airs simples -voire simplistes-, a le mérite de me donner l'envie de courir sous ecstasy et de faire l'hélicoptère avec mes parties génitales (envie que les groupes dont je m'occupe habituellement ne me procurent pas vraiment à vrai dire...). La production a tout d'un blockbuster MacDo-Coca et démonte littéralement la tête de l'auditeur à grand coup d'effets infra-supras-electro et de basses lourdes au possible, le tout mixés à une hargne évidente. Une putain de fête salement énervée, voilà en gros ce que m'inspire le rendu sonore de l'opus.
« Et l'émotion dans tout ça ? » allez-vous me dire... MSI vous répondrait sûrement que : « L'émotion, vous pouvez vous la foutre là où je pense ». Si c'est évident que la formation américaine ne vous fera pas pleurer devant la beauté absolue en contemplant la forêt sous le ciel étoilé, elle aura le mérite de vous pousser hors de vos habitudes musicales et de vous donner l'envie de sortir, d'apprécier un peu l'efficacité pour ce qu'elle est où de simplement partager la chose avec vos amis -qu'ils aiment le Metal ou non, soit dit en passant- . L'efficacité absolue d'un « It Get Worse » ou d'un « Ala Mode », ne me fera pas mentir et bourrera votre tête d'un gros cocktail mêlant sexe, cocaïne et références au trente sixième degré. Ici l'ouverture d'esprit est de mise, comme l'avait dit mon prédécesseur en ces lieux, tant dans le melting-pot développé par groupe que dans la tête de l'auditeur qui devra éventuellement assumer cet amour inavouable pour MSI au milieu de sa collection de Doom/Black/Death/Sludge. Rassurez-vous, on y arrive...
Je vais également parler des textes qui sont : absolument géniaux / intégralement nazes / Ouh la la...(rayez la mention inutile...). Les thèmes sont en effets divers puisqu’entre l'envie d'être noir et le rap américain, tout (ou presque) y passe. Je ne résiste pas à citer le refrain de « Hey Tomorrow Fuck You and Your Friend Yesterday », autre excellent titre du disque : « Hey, tomorrow fuck you and your friend yesterday. But you can never catch me because I’m old, I’m bold, I broke that fucking mold when I was young and dumb and full of fuckin’ cum ! ». Il faut avouer qu'en plus d'être rigolo, plus violent et plus subtil qu'une blague de merde à la Ultra Vomit, c'est également au top de l'amour pour l'humain et en tant que fan de Black Metal, vous conviendrez qu'on doit parfois retrouver un peu de foi en l'espèce humaine. MSI part drôlement loin et ça a le goût délicat d'une bouffée d'air pur aromatisée à la cyprine. Comme le cheveu qui reste collé sur le gland après la fellation, MSI reste collé dans le lecteur CD et ne décroche pas.
Nihiliste, Nyctalope, Nique ta mère.
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