Sarkrista - Summoners of the Serpents Wrath
Chronique
Sarkrista Summoners of the Serpents Wrath
Certains sont peut-être passés au travers de ce groupe allemand ? Il a sorti en 2013 un premier album qui a convaincu les fans de black pétaradant aux mélodies déchainées. Il avait poursuivi avec quelques splits, en compagnie de SIELUNVIHOLLINEN, UNHUMAN DISEASE ou encore SAD. Le revoilà en 2017 avec un deuxième album, sorti cette fois-ci chez Purity Through Fire, qui s’était déjà occupé de la version vinyle du premier. Un label qui a la même nationalité que lui, un retour à la maison après avoir été découvert par les Coréens désormais fermés de Misanthropic Art Productions. La disparition de ces derniers est d’ailleurs une perte tant il trouvait des formations de qualité à suivre. Enfin, tant mieux si les orphelins ont trouvé une nouvelle maison car SARKRISTA rassure et confirme son potentiel avec Summoners of the Serpents Wrath.
Car oui, pas besoin de faire languir plus longtemps, ces 9 pistes sont convaincantes. Un peu trop classiques, un peu en manque de personnalité, mais avec une efficacité bluffante. Je l’ai déjà dit, mais c’est du black rapide et emporté par des mélodies claires. Un résultat qui peut rappeler MGLA ou certains possédés finlandais, mais qui m’a surtout fait penser aux excités portugais de INTHYFLESH. Une fois que le morceau est lancé, il ne nous lâche plus. Il fait taper du pied et remuer la tête. Il secoue, il fait un ménage crânien sans faute.
Mais SARKRISTA fait partie de ces faux méchants, qui intimident mais seulement d’apparence. Le logo, la pochette, le visuel veulent nous faire croire à des tordus maléfiques, et la base musicale aussi. Mais finalement, il ne faut pas gratter beaucoup pour enlever cette croûte. Les guitares sont dans les aigus, les trémolos sont légion, et puis il y a aussi des changement de rythme, des breaks qui insistent alors sur des sensations plus fragiles. On a même de légers claviers par moment, ou de la guitare acoustique ailleurs. Du piano ! Carrément ! C’est sur les deux dernières minutes de « He, Who Liveth and Reigneth Forevermore ». Le pathos agit à 100% ! Surtout qu’on passe à ce moment-là d’un long râle d’agonie sur une guitare mourante à ces notes mélancoliques. Très bel effet ! Impossible de rester de marbre. (Titre en écoute à droite)
Mais attention, que ces explications ne donnent pas l’impression que le groupe en abuse. Ce n’est pas le cas. Il est majoritairement speed, agressif, envolé. Avec des airs de CIRITH GORGOR, mais également à conseiller aux fans de CELESTIA, formation française qui a annoncé son retrait de la scène mais doit tout de même proposer une dernière sortie dans les mois qui viennent... Consolons-nous avec ces Allemands qui font le travail, boostent au maximum. Petites cerises sur le gâteau, des invités au chant : Le grand Wrath de DODSFERD sur « The Lurking Giants », et deux Finlandais (Ah, ah !!!) : Vulcan Sacrilege alias Adelwolf de NATTFOG sur « The Sea Pt2 (My Cold Grave) et Hoath Cambion de SACRIFIGIUM CARMEN sur « Rituals of Flames and Skulls». Bon, j'aurais aimé qu'on les entende plus par contre, parce que là ils restent assez discrets, mais c'est faire un peu trop la fine bouche. Bon album qui perd un bon point pour quelques impressions de répétitions parasites.
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