WALDGEFLÜSTER en est déjà à son 5ème album. Et on n’en parle peu. On en parle absolument pas suffisamment parce que ces Allemands sont d’une efficacité remarquable. C’est surtout le leader, Winterherz, qui est talentueux, sachantdepuis 2005 mene sa barque tout en faisant face aux changements de line-up. En fait, il faisait appel à des musiciens de session jusqu’en 2014, et ce n’est qu’à partir de là que sont devenus membres officiels les membres qui l’assistent à nouveau sur ce
Mondscheinsonaten.
Alors oui, c’est l’un des défauts du groupe, il ne facilite pas la tâche des auditeurs et fait appel à la langue allemande pour son nom, pour celui de ses albums, et pour celui des pistes. Pour un cerveau à la mémoire malade comme moi c’est trop dur à mémoriser. Les paroles aussi sont en allemand, mais ça, au contraire, ça fait partie des avantages, de l’identité de la formation, de sa marque. Et là peu importe si on ne comprend pas grand chsoe parce que la formation sait être très douée pour transmettre des émotions.
J’avais déjà fait l’éloge des compositions en 2014, quand j’avais parlé de
Meine Fesseln, et je gardais très bien cet album dans ma mémoire (pourtant malade, je l'ai déjà dit). J’avais cependant raté l’opus suivant, mais rien n’a vraiment changé 5 ans après. On peut parler de black metal, mais dans une branche très large, très pagan, folk, avec de larges places pour l’acoustique, avec de grands espaces épiques qui incitent à la contemplation. Les images de paysages gigantesques fusent à l’esprit, et on se sent soi-même grandi à l’écoute des 6 premières pistes. Ce qui aide à ressentir ces émotions, c’est avant tout l’ajout régulier de vocaux clairs, presque plus fréquent que les grognements. Pour faire un rapprochement légèrement douteux, c’est un peu comme du
IN FLAMES période
Reroute to Remains mais version black pagan... Soyez cependant rassurés, comme la musique est envolée et majestueuse, on n’a pas l’impression d’écouter un album gnangnan. Sur les 6 premières pistes, je le répète.
Car en fait,
WALDGEFLÜSTER a voulu finir son album en douceur et nous inflige un « Staub in der Lunge » plutôt immonde. Morceau acoustique qui me fait penser à une balade country chantée en allemand. Ça me casse totalement l’ambiance. Et attention, si vous optez pour la version vinyle, ce titre sera enchainé par un bonus tout aussi chiant : la version acoustique de « Der Steppenwolf ». Sans ces deux pistes, l’album aurait fait 50 minutes. Il aurait été meilleur. Finir ainsi pour rallonger l’ensemble à 64 minutes, c’est un gros quart d’heure de souffrance inutile.
Pour savourer cet album, c’est donc à moi de ne pas oublier d’appuyer sur stop après « Von Winterwäldern und Mondscheinsonaten ». Ainsi mon âme peut voyager non seulement très haut, mais très loin. Fortement conseillé à ceux qui veulent décompresser tout en restant dans du metal...
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