Emyn Muil - Afar Angathfark
Chronique
Emyn Muil Afar Angathfark
Troisième album pour nos Italiens et je reviens à une note plus proche du premier sorti en 2013 (6.5) que du second de 2017 (8). C’est pourtant toujours la même chose EMYN MUIL ! La formation est très constante, et n’est pas censée perdre ou gagner des points d’une sortie à l’autre. C’est tout simplement un problème tout subjectif. Je ne suis pas dans la bonne période pour plonger et m’imprégner totalement de sa musique. C’est donc plutôt une fourchette de notes que j’aurais aimé donner. Cet album vaut, pour Sakrifiss, entre 6.5 et 8.5. Sa pochette quant à elle vaut tout juste un 4 ou un 5… J’ai du mal avec ses visuels à chaque fois… cette fois-ci encore c’est trop chatoyant. Et est-ce que ça correspond véritablement à la musique ? Je n’en ai pas l’impression, mais bon, ce sont les artistes qui choisissent hein !
Alors la note est de 7/10. Pas plus pour des raisons très simples ! On savait que Saverio Giove était un grand fan de SUMMONING, et on ne peut absolument pas lui en vouloir de reproduire des ambiances très proches de ses idoles, mais à plusieurs reprises on a carrément l’impression d’entendre des compositions de nos Autrichiens qui auraient été légèrement changées pour ne pas devenir du plagiat. Quand un artiste pique des mélodies, on ne pense plus qu’à l’original, eh bien là, on tique sur les différences ! C'est-à-dire qu’on sent que notre bonhomme a cherché LA note qui allait permettre de servir d’excuse ! « Ah non, je ne reproduis pas du SUMMONING ! La preuve, à la 3ème minute j’ai joué un mi ! SUMMONING avait joué un ré ! ». Pareil avec quelques effets de synthé ou de vocaux. Des similitudes assumées, mais avec un petit pas faussement fait en arrière !
Alors la note est de 7/10. Pas moins pour des raisons elles aussi très simples ! Les ambiances sont prenantes. Ça fonctionne bien et avec un minimum de tolérance on pardonne à nouveau l’hommage trop flagrant. Et puis il y a aussi des ajouts personnels, dont avant tout celui qui était déjà apparu sur l’album précédent : des vocaux féminins assez réguliers. Ils sont cette fois-ci encore assurés par Hildr Valkyrie, la belle grecque de FOLKEARTH, FOLKODIA et SOLIS IN ANTRIS qui a aussi posé sa voix chez ELFFOR, HELRUNAR et même KAWIR. Elle apporte de la sensualité mystérieuse, et un charme irrésistible qui te donne envie de chercher sa page FB pour lui filer ton 06. Une autre femme apparaît en guest, Laura Marr au violoncelle sur « Heading Eastward ». En plus de ces deux femmes, deux « David » sont aussi de la fête : David Rubini qui fait des chœurs, et David Seys qui met sa voix grave sur « Noldomire » et « In Cold Domain ». Qui est David Seys ? Ah ah ah ! Accroche-toi bien… C’est celui qui faisait les vocaux déclamés sur « Old Mornings Dawn » et « Earthshine » de l’album Old Mornings Dawn de… SUMMONING !!! C’est pas fort ça ? Aller faire appel au même gars que le groupe qu’on adule, c’est vraiment qu’on est à l’aise avec la notion d’inspiration ! Le même !!! Du coup, plus besoin d’aller plus loin dans la description de ce nouvel album. On a compris ce qu’on y trouvera, et si on accepte l’idée d’avoir un mini-SUMMONING, on pourra bien apprécier.
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