J’entendais parler depuis des années des METALDAYS (ex METALCAMP) sans jamais ne m’y être vraiment intéressé. La possibilité d’y aller cette année, malgré une affiche musicale très moyenne, fût l’occasion rêvée d’enfin en parler sur Thrashocore. Les METALDAYS se déroulent en Slovénie, dans la petite ville de Tolmin, encaissée au milieu des montagnes. Il faut environ 9h30 de Lyon pour faire le trajet, en passant par Fréjus – sinon rajoutez une bonne grosse heure et demie.
Nous sommes arrivés le samedi en fin d’après midi, alors que le festival ne commençait officiellement que le lundi. Le camping était déjà ouvert, nécessitant cependant un « Early arrival fee » de 20 € que nous avons dû payer par tête (nous étions 9) ; il faut ajouter à cela 10 € par voiture pour les garer au camping à côté des tentes (4 nous concernant) et vous arrivez à une somme de « frais cachés » qui ajouté à un ticket d’entrée pourtant correct (150 €) donne une entrée totale un peu élevée. Et j’oublie de parler des 10 € de caution de poubelle, qui demandent dans une volonté de respect de l’environnement de ramener 2 sacs poubelles par festivalier le dernier jour du fest pour les récupérer (il aurait été plus utile de mettre des poubelles sur le site du camping ceci dit).
Mais en contrepartie, le cadre des METALDAYS est proprement idyllique et inédit à ma connaissance : le camping est dans une grande plaine à côté de la ville de Tolmin, et à 100m d’une rivière (la Soca) qui coule en direction des montagnes. Une belle forêt sépare le camping de la rivière et permet d’accéder en la traversant aux infrastructures du festival, qui comprennent les indispensables d’un bon fest : un distributeur d’argent, un metalmarket sous forme de petit village, douches chaudes et froides, toilettes, d’innombrables stands de bouffe et de boisson, un point d’information, et évidemment les 3 scènes : la NEW FORCES STAGE, dans la forêt et destiné aux groupes en devenir qui jouent en début d’après midi, la BOSKO BURSAC stage (clairement ma préférée) également en pleine forêt et couverte par des arbres, donnant une impression de scène couverte naturelle, et enfin la IAN FRASER « LEMMY » KIMISTER SAGE, dans une plaine avec une buttée sur la gauche permettant de voir la scène tout en étant assis bien qu’en pente, chaussures à crampons recommandées pour ne pas glisser ceci dit !
La vie de tout festivalier en 2017 est aussi rythmée par l’envie de partager sur les réseaux sociaux ses moments d’allégresse, et l’épineuse question de la batterie de nos chers smartphones se pose là : l’orga avait pensé à cela en proposant contre 10 € de caution des petites batteries Metaldays rechargeables gratuitement ; voire même de confier au staff son tél + chargeur en vue d’être alimentée jusqu’à 100%. Malheureusement, la demande était hyper forte et beaucoup n’ont pas pu avoir leur tel chargé, les slots étant déjà pris d’assaut.
Pour compléter le site, la ville de Tolmin devient le Disney du métalleux pour une semaine, et on y trouve tout le nécessaire pour survivre : deux supermarchés (Hoffer et Mercador) qui permettent d’acheter le nécessaire en bières, outillage de camping et autres ; et plein de petits bars / lieux de restauration aménagés pour accueillir les quelques 12000 festivaliers du site.
Le top de ce festival reste indéniablement, outre ces scènes en pleine forêt et une omniprésence d’une nature apaisante, la Soca, cette rivière qui coule entre les montagnes. Plutôt chaude si le soleil daigne se montrer, et bordée par des plages de galets, c’est un cadre absolument parfait pour chiller entre les concerts, se baigner, et on se sent plus en vacances qu’en festival métal au final. Le courant n’étant pas très fort, la tentation de venir avec des bouées gonflables est irrésistible, et nous avons à 3 reprises faire un radeau de bouées pour descendre la rivière (comptez entre 30 et 40mn) pour arriver au niveau des scènes, où un bar de plage servant des cocktails est placé judicieusement. Moins drôle, remonter ses bouées gonflables à travers tout le site du festival jusqu’aux tentes, mais « No Pain, no Gain » comme on dit.
Maintenant que l’état des lieux et les présentations sont faites, je vous propose un live report day by day de groupes que j’ai pu voir.
4 COMMENTAIRE(S)
04/08/2017 20:36
@Keyser: oui c'est truffé de fôtes, j'ai pondu les 8 pages Word d'un coup et je n'ai pas eu le courage de me relire encore..désolé !
@korbendallas: le roadtrip carrément, c'est ce qu'on a fait en partant ensuite en Croatie, j'ai du rentrer mais les autres continuent ensuite en République Tchèque (Brutal Assault) et Allemagne (Summer Breeze)! Bien que j'ai croisé beaucoup de Français qui faisaient l'aller / retour juste pour les Metaldays (dont des Bretons qui ont fait le trajet d'un bloc...les fous...)
04/08/2017 13:05
Petit dej pris dans un bar de Tolmin, et calage à la rivière une bonne partie de la journée, les concerts ne débutant qu'à 16h.
Comme tu le dis Keyser on peut allonger ses vacances pour faire un road trip, ou visiter les alentours la journée (j'ai pu visiter la capitale Ljubljana le dernier jour du fest, avant d'attaquer les concerts).
Vraiment un excellent fest que je referais avec plaisir, voir même son cousin le Punk rock holidays, qui se tient au même endroit quelques semaines avant ou aprés.
04/08/2017 12:43
04/08/2017 12:24
Je trouve que tes report sont toujours très bien faits, avec une juste alternance d'ambiance, de ressenti et de descriptifs des concerts. C'est le bon équilibrage pour permettre à quelqu'un qui n'y était pas et/ou ne connaît pas les groupes présents de comprendre ce qui s'est passé et de vivre un petit peu le live.