Cette journée avait l’affiche la plus faible de la semaine, nous avons donc passé la journée à Lubijiana, charmante capitale de la Slovénie.
De retour vers 20h, il était mandatory pour mes camarades de ne pas louper
BLUES PILLS, je les suivais donc vers la MainStage pour découvrir ce groupe signé chez Nuclear Blast mais ne jouant pas de Métal. Et pas de doutes, j’ai à la fois bien fait, mais aussi eu confirmation que pas une once de Métal ne parcoure les notes de ce groupe, qui a ancré ses fondamentaux musicaux dans les années 70s. Alors, du coup, pas de pogo, de circle pit ou autre, mais une bande son pour un départ en vacances très énergique, une chanteuse aussi mignonne que survolée et des compos aux petits oignons, si on aime / supporte le genre. J’ai adoré, mais très clairement ce groupe n’a pas grand-chose à faire sur Thrashocore. Pour autant, c’est dans le genre très rafraîchissant, même si les âmes chagrines diront surement que c’est une resucée de choses déjà vus et revus dans le genre revival 70s.
Plus dans nos cordes (quoique…), et sur la même scène,
OPETH, que je me faisais un plaisir de revoir après tant d’années, et malgré leur virage à 90° des 3 derniers albums. Jouant sur la mainstage et étant resté sur la buttée après
BLUES PILLS, c’est une vue imprenable que j’ai sur le combo Suédois, qui démarre son set à la nuit tombée et sans grande surprise par « Sorceress », titre éponyme du dernier album que j’aime bien. J’avais un peu peur que l’intégralité du set soit noyée de titres récents sans growls, mais je suis bien vite rassuré par l’arrivée inattendue de « Demon of the Fall », qui fait monter magistralement la sauce. Mikael assure comme à son habitude des petites blagues entre les morceaux, même si je l’ai connu plus inspiré. Et ce n’était visiblement pas le jour de nos Suédois, car après « The Wilde Flowers », Mikael aura un problème technique sur sa guitare qui interrompera le concert durant près de 30 mn, du jamais vu de ma vie de mélomane. A priori, le bug ne venait ni de l’ampli ni de la guitare mais du pédalier, et un grand silence de mort s’installe sur scène durant plusieurs minutes, le guitariste soliste décidant de le briser finalement en jouant plusieurs petites impros, mais la scène reste « awkward ». Finalement, le concert reprend, amené par un « Now, i’m nervous » un brin ironique de Mikael, et se poursuit sur « The Drapery Falls » puis « Deliverance » pour cloturer en beauté. Mais cet incident technique relativement long a enlevé la dynamique du concert, et ce n’est pas la plus belle prestation d’
OPETH que j’aurais vu, très nettement.
Dernier groupe de la soirée, il est déjà minuit passé, je vais vers la seconde scène pour
SOLSTAFIR, dont la musique trop planante ne m'a suffisamment touchée pour résister aux sirènes du Mellon Ball des bars de la plage. Fin de la journée.
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
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Par Lestat
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Par Sosthène
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Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
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Par Deathrash
Par Sikoo