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Nile + Vader + In-Quest + Anorexia Nervosa + Rotting Christ + Lost Soul

Live report

Nile + Vader + In-Quest + Anorexia Nervosa + Rotting Christ + Lost Soul Le 04 Octobre 2005 à Lyon, France (CCO)
NILE / VADER…pour un premier concert de la rentrée scolaire 2005, on ne pouvait rêver plus belle affiche… et pour un tel événement musical (la première venue de NILE en terre Lyonnaise avec le sublime plantage de la tournée de 2003, merci le tourneur d’avoir voulu caler une date à Lyon le lendemain d’un concert à Athènes, à 1000 bornes de là quoi…), nos « amis » fonctionnaires avaient bien évidemment eux aussi mis le paquet…et oui souvenez vous, le 4 octobre, c’était la journée de grève nationale, aucun métro et très peu de bus / trams, bref la situation parfaite pour parvenir à l’autre bout de la ville…

Bref, passons sur mon courageux périple de traverser Lyon un soir de grève de TCLs sur un minable Velov’ à la roue voilée, et intéressons nous plutôt… à mon achat d’une barquette de frittes juste avant le concert. Et oui, ce fait somme toute anecdotique prend toute son importance lorsqu’on y accole le fait que Karl Sanders (le « guitariste cubique » principal compositeur de NILE) se trouvait justement dans le coin, et que j’ai eu l’insigne honneur de lui indiquer ou se procurer… un bon vieux Kebab des familles (oui, niveau image culinaire de la France j’aurais pu trouver mieux, mais y’avait aucun Bocuse dans les parages…). Et du coup, le guettant à la sortie du Kebab en question, j’ai eu la joie de poser sur une photo avec le sieur, très sympathique et accueillant au demeurant…

Passé ce coup d’éclat, il était temps de rentrer dans la salle, sur les coups de 18h30 (le concert commençait à 17h30, encore fallait-il pouvoir y accéder à l’heure…). Le temps d’entendre quelques notes du dernier titre de ROTTING CHRIST, et merde du coup j’avais aussi raté je LOST SOUL qui a parait-il joué devant une salle pratiquement vide…pas de chance pour les Polonais qui méritaient un meilleur traitement.

Du coup c’est ANOREXIA NERVOSA qui ouvre les hostilités avec « Mother Anorexia » issue de « New Obscurantis Order ». Le public semble être venu en masse pour les voir, et leur réserve un accueil étonnamment favorable pour un groupe qui faisait un peu figure d’intrus sur une telle affiche… En tout cas, si l’on met de coté le look « gothique new age » du groupe assez ridicule, musicalement ça tenait vraiment la route, du moins dès que le groupe se fut suffisamment chauffé. J’ai vraiment senti une montée en puissance passé les premiers titres (« The Shining », « Worship Manifesto », « Stabat Mater Dolorosa », la petite surprise du « Drudenhaus Anthem »), le groupe appréciant l’accueil du public et Hreidmarr prenant de l’assurance au fil des morceaux. C’est vraiment lui qui attire tous les regards et mène le groupe, qui fait parfois vraiment office de figuration (le claviériste aurait pu au moins faire semblant de jouer sur certaines parties entièrement samplées…), si ce n’était le batteur vraiment excellent… L’ambiance monte donc en puissance au fil du concert, et quoi de mieux pour finir un concert d’Anorexia que le tube « Sister September », clairement un titre taillé pour la scène, avec ce break avant le refrain final qui est toujours repris par le public, un grand moment… Un bon concert pour ANOREXIA NERVOSA donc, qui s’est bonifié avec le temps et confirme le soutien dont le groupe bénéficie de la part du public français.

Petite surprise, alors que je pensais qu’on approchait déjà des têtes d’affiches, c’est IN-QUEST qui prend la scène d’assaut. Les Belges avaient fort à faire sur cette tournée, leur nom n’ayant que récemment commencé à vraiment sortir de la confidentialité dans laquelle étaient sortis leurs précédents albums, et le public présent ce soir n’était visiblement que peu famialiarisé avec leur musique. Personnellement, je n’ai reconnu qu’un morceau, l’excellent « Neurofractal Bypass » (issu d’ « Epileptic », quand le groupe avait encore Sven d’ABORTEDpour chanteur), le reste étant pour la majorité issu du petit dernier « The Comatose Quandaries ». Pour le reste, on a pu assister à un show excellent, très professionnel (cette mise en place sur toutes les parties syncopées absolument parfaite, ça représente des heures de travail), aussi bien musicalement que scéniquement (le nouveau chanteur s’en tire très bien, même si on sent les phrases toutes faites quand il remercie à demi-mot le public…), mais ce style « Meshuggah avec des blasts » ne m’a pas enthousiasmé plus que ça. Le concert était bon, mais musicalement je laisse ça à d’autres…

IN-QUEST ayant quitté la scène, la grande question était de savoir qui assurait réellement la tête d’affiche. Dans un moment de faiblesse, j’ai parié une bière que NILE serait le détenteur du titre, c’est donc avec une bière en moins dans mon porte-monnaie (françois je te hais ;p) que j’ai assisté… à l’un des meilleurs concerts de l’année. Le groupe à peine arrivé sur scène, le nom du groupe est scandé par un public définitivement frustré de ne pas avoir pu assister à leur tournée en 2003 (cotisons nous pour acheter une carte d’Europe au tourneur, envoyez vos dons à Thrashocore qui transmettra..), et c’est après la courte intro de « Dusk Falls upon the Temple of the Serpent on the Mount of Sunrise » (j’adore leurs titres de chansons…) que « The Blessed Dead » nous en met directement plein la tête. Le titre à peine achevé, le groupe enchaîne directement sur « Execration Text », avant de daigner s’accorder une courte pause.

Que dire sur NILE qui n’ait pas déjà été dit ? Que la musique du groupe, aussi technique que riche, est parfaitement retranscrite sur des scènes grâce à des musiciens d’exception ? Que le public, admirateur et ébahi par tant de prouesses dans un premier temps, se mit à pogoter de plus belle dès la première impression passée ? « Cast Down the Heretic » avec ses deux minutes de solos fit forte impression, c’est alors que le public reprit réellement conscience et que le pit commença à s’activer. Le morceau à peine terminée, Dallas prend le temps d’introduire chacun des musiciens, dont le nouveau bassiste-hélicoptère de 19 ans (qui suivait à la basse chacun des riffs de gratte…), Kollias le batteur poulpe de chez NIGHTFALL, et son collègue le cubique Sanders, qui présenta quand à lui Dallas… lequel tenta de lancer un concours de growls avec le public, et à l’écoute des résultats NILE gagna avec deux longueurs d’avance… La pression ne baissa pourtant pas, vu que le titre éponyme du dernier album « Annihilation of the Wicked » vint nous mettre ses 8 minutes d’alternance de tempos lourds et de blasts dans les dents, avant de repartir vers les blasts à tout va de « Sacrifice unto Sebek ». Un autre titre fut également joué, dont le nom m’a malheureusement échappé, il était déjà l’heure de se quitter sur une grandiose interprétation de « Black Seeds of Vengeance ». Ce morceau, au même titre que « Cast Down the Heretic », possède un passage taillé pour la scène, ou le public peut reprendre avec le groupe le nom du titre en question constituant le « refrain » à scander (c’est peut être pas très clair expliqué comme ça…). En tout cas gros succès pour ce dernier titre, et j’ai pu remarquer que Sanders actionnait les « claviers » qu’on entend sur le « Black…Seeds….of….Vengeance » avec son pédalier de guitare… On en voudrait encore davantage, malheureusement le temps de scène est épuisée et NILE quitte la scène devant un public qui en redemande mais n’aura malheureusement pas de rappel…Vivement la prochaine tournée Européenne en tête d’affiche ce coup ci !

Et pour finir une telle soirée, quoi de mieux que les polonais de VADER, les stakhanovistes du Death Metal, le groupe écumant les salles de concerts du monde entier depuis des années… grands habitués des dates à Lyon et grands professionnels de la scène tout court, c’est avec une aisance admirable que le groupe assurera ce concert. Peter est comme d’habitude tout sourire, ne s’accordant que peu de contacts avec le public afin de laisser le maximum de place à la musique (même si franchement, ils pourraient s’abstenir de nous balancer des intros tous les trois morceaux…), et les zicos sont tous monstrueux de rapidité, aussi bien le batteur (qui ne fera cependant pas oublier Doc, RIP…) que l’ex-bassiste de BEHEMOTH Novy (et son pouce supersonique), ou encore Mauser, qui assure comme un chef lui aussi… Débutant sur un titre issu du prochain EP du groupe « The Art of War » (titre bien long et intéressant, à voir sur cd), le groupe retournera vite auprès de ses classiques avec « Sothis », « Crucified Ones » et la gigantesque « Carnal ». Une bonne place est accordée aux titres de « The Beast », avec « Dark Transmission » enchainée à « Out of the Deep », ainsi que « Choices ». En gros fan de « Litany », j’ai eu l’heureuse surprise d’entendre « The One Made of Dreams » ainsi que les classiques « Xeper » et « Wings ». Et quoi de mieux pour finir un concert que d’enchaîner la sublime « Wings »… au non moins cultissime « Raining Blood » de SLAYER ? Et oui, une fois de plus, VADER n’a pu s’empêcher de me prendre par les sentiments, comment pourrais-je dire du mal d’un groupe qui reprend du Slayer d’aussi belle manière ? Inutile de dire que la fosse fut une fois de plus la proie à la frénésie la plus totale, je ne compte plus le nombre de concerts que j’ai passé dans la fosse pendant qu’un groupe reprenais ce morceau, mais ce soir là fut l’un des plus intenses !

Le morceau se termine, les lumières se rallument… il n’est même pas minuit mas la BRUTAL GONES FEST est déjà terminée, on en voudrait évidemment davantage mais le format de ce genre de tournée est forcément frustrant… en tout cas, malgré la grève des TCLs l’affluence aura été très bonne, et on ne peut que remercier les groupes présents ce soir là ainsi que l’orga d’Hammer of Gones pour cette grande soirée… en attendant la prochaine !

Un grand merci à Karl Sanders (Nile) et à Cindy, Dominique et Stéphane (HOG).

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Black metal symphonique - 1995 - France
  
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Death moderne - 1994 † 2014 - Belgique
  
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Brutal Death - 1991 - Pologne
  
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Death Metal - 1993 - Etats-Unis
  
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Death Metal - 1983 - Pologne
  

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