chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
101 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Pagan Fest 2011

Live report

Pagan Fest 2011 Korpiklaani + Eluveitie + Unleashed + Moonsorrow
Du 26 Mars 2011 au 27 Mars 2011 à Anvers, Belgique (Hof Ter Lo)
Départ de Lyon le vendredi soir pour 7h30 de route et 800km afin d'atteindre la sympathique ville d'Anvers (Antwerpen étant son nom néerlandais) accueillant l'affiche 2011 du Pagan Fest dans la salle, inconnue jusque là, nommée Hof Ter Lo. Après une visite matinale de la ville et quelques bières dans un pub irlandais avec un irréductible breton rencontré le matin même nous nous dirigeons vers la salle, il est bientôt 15h, le concert comprenant 8 groupes à l'affiche les hostilités seront ouvertes à 15h30 pétantes !

Nous faisons enfin notre entrée, sans se faire fouiller (!), dans le Hof Ter Lo qui est une véritable salle de concert, parfaitement sonorisée, avec une fosse légèrement en pente idéale pour les plus petits d'entre nous. Aucun retard dans l'organisation c'est donc à l'heure que commence la journée avec les finlandais de Kivimetsan Druidi pratiquant un folk metal qui emprunte beaucoup à Ensiferum par son côté extrême des vocaux du chanteur et ses guitares souvent en soutien du clavier dans les parties les plus enjouées. A cela il faut rajouter une chanteuse lyrique donnant un petit côté plus "easy listening" à la recette des finlandais qui sans être désagréables auront peine à faire décoller la soirée. La prestation est plutôt bonne, l'envie est là, mais les titres se suivent et se ressemblent pour ma part, alternant passages blastés et parties calmes avec chant féminin, beaucoup trop prévisible donc !

Après les 30 premières minutes de set nous sortons pour nous rendre au Carrefour accolé à la salle pour nous procurer d'excellentes bières belges, fortes et bon marché ! Notre instinct de metalleux nous pousse à prolonger ce séjour à l'extérieur plus que de raison car lorsque nous rentrons enfin, Arafel a déjà commencé et, nous ne le saurons que 10 minutes plus tard, a déjà presque fini ! C'est donc en pleine forme que nous assistons aux 3 derniers morceaux de ce groupe dont je n'avais jamais entendu parler auparavant et qui est assurément une très bonne découverte, le style pratiqué étant un folk metal beaucoup plus extrême, death growls à l'appui et vitesse accrue, pour cette formation ne bénéficiant que d'un violon en guise de support "traditionnel". On est bien loin donc de l'étalage stérile d'instruments tous plus anciens les uns que les autres d'Eluveitie... mais n'allons pas trop vite il reste encore 4 groupes avant les 2 têtes d'affiches et non les moindres !

Petit aller retour express au Carrefour et nous revoilà prêt à accueillir les guerriers hollandais de Heidevolk vêtus des braies de leurs ancêtres il semblerait et c'est parti avec le titre Nehalennia, le seul que je connaisse, qui fait son petit effet dans la fosse bien active tout au long du set. La formation est assez étonnante car le groupe possède deux chanteurs chantant les mêmes parties la plupart du temps mais sur un ton différent, l'un étant vraiment très bas. Si le tout est très bien exécuté et le groupe totalement à l'aise avec un public acquis à sa cause et parlant, pour une grosse majorité à ce qu'on dirait, la même langue, je trouve que la sauce manque cruellement d'énergie et l'ennui ne tarde pas à se faire ressentir. Même impression que pour le premier groupe je trouve que tout se ressemble un petit peu et finit par lasser à force. Appréciation mitigée donc en ce qui me concerne, je passe mon tour et retourne à la case supermarché !

L'excursion ayant été prolongée cette fois, du fait notamment de la rencontre d'un gentil couple de bruxellois qui nous inviteront plus tard à finir la soirée chez eux, nous faisons l'impasse sur Varg qui semble être le groupe en vogue en ce moment et entretenons nos forces (grammes ?) pour la fin de soirée.

Nous effectuons notre retour un peu avant la montée sur scène de Moonsorrow afin d'être sur de ne pas en manquer une seconde et une fois de plus on peut remarquer la rapidité avec laquelle les backline auront été changés limitant l'attente entre les groupes à une durée plus que raisonnable. Le voyage vers les contrées hivernales de la Scandinavie démarre avec une halte sur l'ouverture du premier album, l'ambiance est là, Moonsorrow pose son aura épique et progressive entraînant toute le salle dans les méandres de son inspiration qui visiblement se laisse porter sans aucune retenue. L'inconvénient pour les fans du groupe comme moi c'est que 45min c'est décidément trop court pour un groupe de cette envergure qui n'aura eu le temps de jouer que 5 titres, et encore en raccourcissant l'un d'entre eux. Deux morceaux me sont inconnus, j'imagine qu'ils figurent donc sur le dernier album et je constate que le groupe n'a rien perdu quant à la qualité de ses compositions, toujours très progressives et mélodiques. Le point culminant du show aura été la fantastique Sankaritarina, final en apothéose du génial Voimasta Ja Kunniasta, dont la mélodie récurrente aura été chantée par une
partie de l'assistance en renfort des choeurs des deux guitaristes, symbole d'une communion quasi parfaite entre le groupe et son public. Pas très communicatifs, les finlandais auront quand même conquis l'assistance, difficile de passer après !

Mais c'était sans compter sur les vétérans de Unleashed, sorte d'ovni de la soirée, qui n'a de pagan que ses paroles, voire ses origines, et dont la réputation scénique n'est plus à faire. Un concert d'Unleashed c'est toujours plus ou moins la même chose, à tel point que lorsque Johnny, le frontman, nous avertit qu'ils vont jouer un titre de 1991, et bien heureusement qu'il nous l'a dit car il se fond parfaitement parmi les compositions plus actuelles. Il s'agit toujours de ce bon vieux death suédois qui ferait headbanguer ta mémé à grand renfort de slogans stéréotypés genre "Death Metal No Compromise" ... Et force est de constater que la sauce prend bien, avec les imparables Hammer Battalion Unleashed ou encore In Victory Or Defeat, les suédois arrivant comme une bouffée d'air pour les quelques gros bourrins du Hof Ter Lo, le public répond présent même si il se fait un peu plus parsemé. Rien à dire de plus pour ma part concernant une bonne prestation, un peu prévisible et moins réussie que d'habitude je trouve, le groupe ayant visiblement déjà acquis le fait que la majorité des gens ne sont pas là pour eux ce soir.

Et voila le tour du groupe qui est peut-être le plus attendu de la soirée, les suisses d' Eluveitie et leur folk metal très actuel, entendez par là opportuniste. Je risque certainement de ne pas me faire beaucoup d'amis en disant cela mais ce fut un véritable calvaire pour moi, à deux doigts de m'endormir debout à plusieurs reprises, je prends finalement la décision de sortir au bout d'une vingtaine de minutes tellement le jeu des helvètes m'exaspère. Je trouve que le chanteur en fait trop, ils utilisent pléthore d'instruments traditionnels qui au final n'apporte pas grand chose aux morceaux et couplent tout ça avec un metal opportuniste, sans oublier les traditionnelles ballades avec chant clair féminin... Trop c'est trop je m'en vais !

Voila déjà la fin de la soirée il est 23h et Korpiklaani s'apprête à nous délivrer une heure de set qui sans être inoubliable aura au moins eu l'effet de me réveiller après cette overdose de Ricola. Le groupe alterne intelligemment entre titres anciens et d'autres plus récents et même si je suis plus réfractaire à certaines nouveautés il faut avouer que certaines font mouche en concert, je pense en premier lieu à celle intitulée Vodka ou encore la dernière en date Tequila qui s'avère imparable un soir de fête. J'aurais aimé un peu plus de Spirit Of The Forest et un petit Let's Drink mais ne boudons pas notre plaisir, la bonne humeur des musiciens est là, le public est réceptif et en plus de ça on aura même droit à une reprise de Iron Fist de la bande à Lemmy !

Minuit, le son s'arrête, il est temps pour nous de continuer notre périple jusqu'à Bruxelles, chez de sympathiques belges très accueillants, en compagnie de l'ami Aberlour... Death Metal No Compromise !

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Pagan Fest 2011
plus d'infos sur
Eluveitie
Eluveitie
Melodic Folk/Death-Metal - 2002 - Suisse
  
Korpiklaani
Korpiklaani
Folk Metal - 2003 - Finlande
  
Moonsorrow
Moonsorrow
Pagan Metal - 1995 - Finlande
  
Unleashed
Unleashed
Death Metal - 1989 - Suède
  

Sadist
Tribe
Lire la chronique
Reavers
Violator (EP)
Lire la chronique
Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
The Bleeding
Monokrator
Lire la chronique
Les Sakrif'or BLACK METAL 2023
Lire le podcast
Endless
Hand of God
Lire la chronique