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Neurotic Deathfest 2011

Live report

Neurotic Deathfest 2011 Deuxième Jour
Le 30 Avril 2011 à Tilburg, Pays-Bas (013)
C'est reparti pour un tour. Ce deuxième jour s'annonçait toutefois moins intéressant que la veille même si j'attendais certains groupes d'oreille ferme. On prend une grande bouffée d'air et on rentre dans le 013!


OBSCURA (16h00-16h30, Main Stage)

Obscura, voilà un groupe qui a le vent en poupe et jouit d'un buzz important. C'est pour une fois mérité et le nouvel album des Allemands, Omnivium, sorti il y a quelques semaines, a confirmé haut la main leur talent hors norme. Je suis d'habitude plus séduit par le death metal sombre, sale et vicieux et il est vrai qu'Obscura est à mille lieues de ça. Propres sur eux, cheveux bien coiffés, barbes taillées à la perfection, vêtements sobres sans t-shirts de groupes, la formation ne ressemble pas vraiment à un combo de death metal. Sa musique non plus d'ailleurs. Mais Obscura, c'est la classe incarnée. Impressionnants techniquement, bénéficiant d'un son d'une rare clarté qui permettait de discerner toutes les subtilités de leur musique riche, les Teutons ont déroulé. Seul le bassiste a eu quelques problèmes techniques au début. Ce n'était pas Jeroen Paul Thesseling et sa fretless huit-cordes d'ailleurs, bien dommage tant le bonhomme m'avait impressionné lors du NDF 2009. Rien de bien méchant toutefois, ça ne m'a pas empêché de savourer chaque minute du show. Obscura s'est adonné à une véritable démonstration de riffs ultraspeeds, de solos parfaitement maîtrisés, de mélodies accrocheuses sans être aguicheuses, de blast-beats ultra carrés, le tout avec une fluidité incroyable. Le final sur la mélodie de "Centric Flow" m'a carrément donné la chair de poule! Comme je le disais dans mon bilan 2009, voilà LE groupe qui me réconcilie avec le death technique car il n'oublie pas non seulement la brutalité avec tout un tas de bon gros blasts (quel batteur d'ailleurs!) mais aussi le groove, ce à quoi a bien contribué "Ocean Gateways", le "Where The Slime Live" du groupe, avec son mid-tempo rampant jouissif qui marche du tonnerre en live. On a senti un groupe communicatif (Steffen Kummerer est un frontman fort sympathique), content d'être là et le public, conquis par une prestation plus que satisfaisante, lui a bien rendu. Seul point noir: 30 minutes pour Obscura, c'est beaucoup trop court!

Setlist:

01. Septuagint
02. Vortex Omnivium
03. Ocean Gateways
04. The Anticosmic Overlord
05. Centric Flow


PROSTITUTE DISFIGUREMENT (17h-17h30, Midi Theater)

Quatrième défiguration en ce qui me concerne, et toujours le même constat: ça fait mal mais ça fait du bien! Peut-être pas la meilleure prestation des Néerlandais à laquelle j'ai pu assister mais on reste dans le rayon boucherie. J'ai quand même eu peur au début en raison d'un son affreux mais une fois reculé et mieux placé, j'ai enfin pu entendre la caisse claire et prendre mon pied sur les blast-beats à répétition du mitrailleur en chef van der Plicht. Je n'étais pas le seul d'ailleurs vu le pit bien agité. Prostitute Disfigurement a clairement monté dans mon estime depuis le dernier opus Descendants of Depravity et la différence entre la période gargouillis et post-gargouillis saute aux oreilles avec des morceaux bien plus intéressants depuis que Niels Adams, plus mobile que la veille chez Centurian (ce n'est pas tout à fait la même musique il faut dire et la scène est ici bien plus grande), a décidé de growler intelligiblement. Quelle brutalité dégagée! Et même quand le groupe pose un peu le pied comme sur "She's Not Coming Home Tonight" et son riff mid-tempo aussi gras que Laurence Boccolini, c'est aussi la guerre! Vraiment une bonne idée de s'être reformé! Maintenant, on attend un nouvel album!

Setlist:

01. Body To Ravage
02. Postmortal Devirginized
03. She's Not Coming Home Tonight
04. Carnal Rapture
05. Left In Grisly Fashion
06. Gay Bar Massacre
07. Disemboweled
08. In Sanity Concealed
09. Freaking On The Mutilated


FLESHROT (18h-18h40, Midi Theater)

Ayant déjà vu Beneath The Massacre à de nombreuses reprises, je décide de rester dans la même salle pour attendre le set de Fleshrot, remplaçant de Sarcolytic, et ainsi le voir en entier, les Canadiens ne finissant leur show qu'à 18h10 dans le complexe principal. J'avais entre-aperçu les Anglais en 2009 ici même et ils m'avaient déjà tapé bien botté. Depuis, il y a eu Traumatic Reconfiguration, une des meilleures surprises de l'année dernière. Malheureusement, tout le monde n'a pas l'air au courant et c'est dans une salle presque vide que les Londoniens vont commencer leur concert. Ça se remplira par la suite mais l'affluence restera le point noir du show. Je pense que les gens se font une fausse idée de Fleshrot. Leur look (bassiste au short de basket Beneath The Massacre (mais arborant un t-shirt Osculum Obscenum!), cheveux courts, boucles d'oreilles douteuses...) et leurs précédents méfaits peuvent faire croire à un énième groupe de deathcore mais il n'en est rien. Depuis Traumatic Reconfiguration, c'est du pur brutal death que nous envoie la formation UK! Et pas du brutal death de fillettes, preuve en sont ces 40 minutes de bombardement intensif. Gros blasts, riffs bien evil, chant guttural à souhait, shrieks de possédés avec quelques passages mid-tempos bien groovy, lourds et headbangants, solos bien ficelés, niveau technique plus que satisfaisant, il y avait de quoi trouver son bonheur en cette fin d'après-midi. Fleshrot peut mieux faire niveau charisme et n'ose pas trop se lâcher encore (on les sent un peu stressés), on note également un petit manque d'échange avec le public (peu réceptif et peu nombreux il faut dire) mais le show est bon, rien que par la qualité des compos. Des compos pour la majeure partie issues du petit dernier Traumatic Reconfiguration bien sûr. Le quintette a joué uniquement deux anciens morceaux et on a bien senti la différence. Plus axés slam/groove/breakdowns, les vieux titres font pâle figure face à des machines de guerre comme "Essence Of Decay", "Inherent Perdition", "Dispossessed", "Purging Impurity" ou le morceau titre "Traumatic Reconfiguration". Bénéficiant en plus d'un son très convenable, Fleshrot a livré un très bon concert mais je n'en attendais pas moins. Les absents ont eu tort!

Setlist:

01. From The Abyss
02. Traumatic Reconfiguration
03. Drugged, Fucked, Dismembered
04. Dispossessed
05. Oblivion
06. Purging Impurity
07. Parasite
08. Inherent Perdition
09. Essence Of Decay


HATE ETERNAL (19h20-20h, Main Stage)

C'est avec un nouvel album sous le coude qu'Hate Eternal se présente aux nombreux spectateurs du 013. Un nouvel opus correct, plus modéré et mélodique qu'à l'accoutumée, mais qui aurait pu être mieux. Vous pourrez lire la chronique sur le site très bientôt. Rutan et ses deux acolytes (J.J. Hrubovcak désormais à la basse, Jade Simonetto toujours derrière les fûts) semblent un peu perdus sur la grande scène et niveau prestation scénique, on a connu plus vivace (l'ex-Morbid Angel se promène un peu quand il ne beugle pas et bouge la tête mais rien de bien excitant). Rien que pour ça, un deuxième guitariste ne serait pas de trop! Malgré ce vide, Hate Eternal en live, c'est comme sur CD, d'une brutalité et d'une intensité incomparables. Rares sont les groupes à dégager une telle brutalité, même en mid-tempo. Le son se fait quelque peu brouillon niveau guitares quand le compteur de BPMs s'affole, mais rien d'insurmontable, on finit par s'habituer. Je m'attendais à bien pire de toute façon. Rutan assure comme un chef, que ce soit au micro (un des meilleurs growlers de la scène) ou à la gratte, avec notamment des solos exécutés parfaitement. Et même quand il chute suite à une glissade malencontreuse, il se relève avec le sourire, fier et conquérant tel le phénix de son nouvel album! J.J. Hrubovcak épaule bien son frontman au chant avec growls et shrieks pour renforcer l'impact et la consistance des parties vocales. L'ex-Monstrosity, désormais chez Vile et Abraxas, se fait plus discret avec sa basse même si on l'entend toujours plus que sur CD. Quant à Simonetto, il a du talent mais sa performance manque de génie, de personnalité et je l'ai trouvé un peu juste sur les blasts qu'il doit tenir longtemps. Je regrette ainsi de n'avoir jamais vu le groupe avec Derek Roddy qui semblait plus créatif. Niveau setlist, du lourd avec "Behold Judas", "I, Monarch" et son intro hypnotique, et l'ultra radical "King Of All Kings" en final histoire d'assommer pour de bon les rares survivants. Les Américains n'ont évidemment pas oublié qu'ils sortaient un nouveau disque dans quelques jours, on a ainsi eu le droit au morceau-titre "Phoenix Amongst The Ashes" (sombre, brutal et au refrain majestueux) et à "Haunting Abound" qui porte très bien son nom avec son riff mid-tempo principal qui vous hante pendant des jours. Soit deux des meilleurs morceaux du petit nouveau qui passent avec brio le cap du live. Ma foi un bon concert, non pas en terme de spectacle, ici assez pauvre, mais en terme d'ambiance et d'intensité. Éprouvant!


NECROPHAGIA (21h40-22h30, Midi Theatre)

J'ai un peu honte de l'admettre, je ne connais rien du tout à Necrophagia, pourtant un des pionniers du death metal. Je ne peux même pas citer un seul morceau, pour vous dire! C'est donc poussé par ma curiosité et mon désir de me cultiver que je choisi de retourner au Midi Theatre. Une façon aussi de remercier le groupe d'avoir poireauté 24h dans un aéroport pour pouvoir jouer ici. Une belle preuve d'intégrité et de respect pour les fans! Malheureusement, ma rencontre avec Necrophagia sera de courte durée puisque je ne suis resté que deux titres, le temps de m'apercevoir que les rythmiques pataudes du groupe, ses riffs simplistes ultra banals et son groove old-school soporifique ne sont pas pour moi. J'aurais pu patienter davantage, voir si les Américains allaient accélérer un peu ou rien que pour Killjoy, figure emblématique de la scène US (Cabal, ça c'était bon!) mais j'ai préféré aller discuter dehors avec mes confrères belges de Metalchroniques.fr puis me rediriger vers le 013 où m'attendait un vrai groupe de légende...


AUTOPSY (22h45-23h45, Main Stage)

...du nom d'Autopsy, vous connaissez? Bon, je ne vais pas faire mon fanfaron. Comme je l'ai dit dans la chronique d'Herpes, je ne suis pas le plus grand fan du groupe. J'apprécie, mais à petites doses. Mais la présence de tous les fans de death metal était requise ce soir, Autopsy ayant influencé une tripotée de combos, y compris mes chouchous d'Incantation. Impossible donc de rater l'occasion de voir un des combos cultes du death US et le public l'a bien compris en s'entassant dans une Main Stage remplie à ras-bord. 21 ans que la bande de Reifert n'avait pas traîné ses guêtres du côté des Pays-Bas, nul doute que beaucoup de fans devaient attendre ce moment depuis des années, sans trop y croire. Autopsy va même nous faire patienter encore un peu plus en commençant son show avec 15 minutes de retard, seule entorse à un emploi du temps sinon respecté à la règle tout au long du fest. Mais l'attente valait le coup car les papys du death sont en forme. Pas de reformation bidon ici, on sent que la passion anime encore le quintette. Certes, le nouveau bassiste Joe Allen (ex-Abscess et Von) ne bouge pas beaucoup et Danny Coralles a du prendre 20 kilos mais les deux musiciens ont la banane et Eric Cutler est à fond, secouant sa tignasse encore bien garnie comme s'il avait 20 ans à nouveau. Mais celui qui fait le show, c'est bien Chris Reifert, qui a su, lui, conservé sa ligne. Première fois que je vois un groupe dont le chanteur est aussi le batteur et je peux vous dire que c'est sacrément impressionnant. Surtout que le chauve se donne à fond sur son kit en cognant sur les toms comme pour rattraper le temps perdu. Tout en growlant de son timbre vicieux caractéristique, même si l'Américain a un peu perdu dans ce domaine. Côté musique, Autopsy nous a délivré un set death metal old-school à mort avec des titres contrastés entre rythmiques d-beat entraînantes, chuka-chuka furieux qui ont déclenché tout un tas de pogos, riffs mid-tempo groovy et tellement poisseux qu'ils ont dû éclabousser les premiers rangs, et parties doomy écrasantes accompagnées de leads mélodiques sombres et vicieuses. C'est certes simpliste et un peu dépassé aujourd'hui mais c'est sale, ça colle, et c'est foutrement accrocheur, d'autant que le son se révèle à la hauteur. Autopsy se concentre surtout sur ses deux albums cultes Severed Survival (plus véloce) et Mental Funeral (plus doomy) avec des titres comme "Critical Madness", "Severed Survival", "Twisted Mass Of Burnt Decay" ou "Dead", prenant tout de même le temps de nous offrir un nouveau morceau du nom de "Always About To Die" tiré de Macabre Eternal prévu pour fin mai et naviguant dans les mêmes thèmes festifs.

Le Neurotic Deathfest se termine ainsi sur un concert jouissif et ce fût un véritable honneur que d'avoir vu au moins une fois Autopsy. Très peu de concerts vu aujourd'hui (5-6 sur 21!) mais tous m'ont mis une claque (à part Necrophagia). La liste des groupes non vus est donc assez conséquente: Vulvectomy (rien à branler), Defiled (vu l'horreur qu'est le nouvel album des Japonais, je n'allais pas perdre mon temps), Rompeprop (aussi groovy que chiant et répétitif), Viscera Trail (inconnu au bataillon), Decapitated (je connais très mal leur discographie), Macabre (infect!), Soreption (qui?), Cripple Bastards (je ne connais que de nom), Pathology (générique à mort), Carnivore Diprosopus (de l'ultra guttural brutal moshing death metal, comme je l'appelais jadis, sans intérêt), Birdflesh (naze), Grave (mauvais souvenir), Obituary (soit c'est chiant soit c'est génial, je n'avais pas envie de tenter ma chance), Wormed (déjà vu la veille et 1h ça me paraissait un peu long pour le style) et Benighted (raté encore une fois mais Autopsy a fini trop tard et j'avais mal aux pattes).


Bilan

Que retenir de cette nouvelle édition? Qu'elle est à nouveau une réussite, que ce soit au niveau de l'affiche (même si elle me bottait moins que les précédentes, il faut avouer que ça restait assez énorme), du son ou de l'affluence (un peu moins de monde qu'en 2010 il m'a semblé toutefois, pas un mal). L'ajout d'une deuxième salle s'est finalement avéré une très bonne idée puisque elle a permis de commencer plus tard et de finir plus tôt, ce qui me va très bien. On pourra par contre toujours regretter ces chevauchements dommageables, heureusement que l'affiche m'attirait moins cette année (j'aurais préféré me faire le Death Feast!) et que les choix se sont fait moins cornéliens. Je n'ai d'ailleurs jamais mis les pieds dans la toute petite Stage01! De toute façon, rien ne vaut un festival avec une seule scène!

Concernant les à-côtés, le père Ruud pourrait varier la nourriture (toujours la même depuis que je viens). Les Néerlandais ne sont pas réputés pour leur gastronomie mais quand même! L'inflation a en plus fait des siennes et c'est devenu vraiment cher pour ce que c'est. Et je suis de moins en moins fan du système de jetons. Par contre niveau merchandising, c'était la fête du slip grâce à tout un hall dédié juste en face du 013 où les groupes ont pu vendre leur attirail. Rotten Rollex Records était également présent (merci pour le magnifique t-shirt Suffocation d'ailleurs!), tout comme la boutique Goddess Of Desire qui proposait entre autre pas mal de girlies. Dans l'arène principale, Revenge était à nouveau de la partie. Les Français de Listenable Records faisaient eux leur première apparition.

Amis bourrins, je ne peux que vous conseiller de faire au moins une fois le voyage (à peine 5h pour les Parisiens), tant le Neurotic Deathfest s'est imposé au fil des ans comme un rendez-vous incontournable. Qu'on soit amateur de brutal death, de death old-school, de death technique, de death/grind ou de slam death, on y trouve forcément son compte. Il s'agit certes d'un festival indoor qui n'a pas le même charme qu'un vrai festival en plen air (au pire allez au camping du zoo avec lequel le NDF est désormais partenaire si vous voulez retrouver une ambiance plus "metal", plus conviviale) mais c'est aussi l'occasion de flâner dans les rues de Tilburg, ville à dimension humaine sympathique. Vous aurez même peut-être la chance de me croiser! À l'année prochaine alors?

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