Heaven Shall Burn + Hypocrisy + Dying Fetus + Bleed From Within
Live report
Heaven Shall Burn + Hypocrisy + Dying Fetus + Bleed From Within Le 25 Novembre 2013 à Lyon , France (Ninkasi-Kao)
Avant toute chose, je dois un grand merci à Mediatone pour avoir organisé cette fabuleuse date. Maintenant, la review: En ce frigorifique lundi, vous aviez le choix, en fonction de votre localisation géographique, entre deux soirées métal particulièrement sexy : à ma gauche, nos amies Parisiennes pouvaient mouiller leur culotte sur une réincarnation de Death, lors de la tournée hommage au regretté Chuck Schuldiner. A ma droite, au sein de la Capitale des Gaulles et plus précisément du Ninkasi KAO, les Lyonnais étaient conviés à un spectacle pour les Vrais Hommes : Dying Fetus / Hypocrisy. Virile comme affiche pour le coup non ? Ah on me susurre dans mon audioprothèse que l’affiche comprenait également deux autres groupes…pas au courant.
Bref, avec une ouverture des portes à 19H30, relativement tardive pour une affiche aussi dense, toutes les constellations étaient parfaitement alignées pour que je ne loupe pas, pour une fois, les premières parties…. Et comme vous vous en doutez, j’ai donc loupé Bleed From Within. Mes excuses à l’unique fan du groupe qui consulte encore de temps à autre Thrashocore.
MAIIIIISSS…je n’ai pas loupé Dying Fetus. Et tant mieux. Quel plaisir que de revoir le trio en pleine forme, qui avec un temps de jeu extrêmement court (à peine plus de 30 m’a-t-il semblé), a assuré à la perfection sa prestation. Que dire qui n’est pas déjà été maintes et maintes fois répété sur John Gallagher, icône du BDM, alignant avec une aisance déconcertante solos, rythmiques, sweeps et tutti quanti, tout en growlant comme si chaque concert était le dernier ? Que rajouter sur la presta d’un Trey Williams, qui, s’il est passé à la coupe hivernale « cheveux courts de gentil garçon », n’a rien perdu de son énergie et de sa rapidité à supporter les tempos délirants du combo NY ? Et que même dans une allée sombre avec un scooter prêt à démarrer, je n’irai pas traiter Sean Beasley de fan de One Direction tant sa carrure et sa présence en imposent ? Dying Fetus n’est pas le bon client si vous aimez votre métal sautillant et interagissant un max avec un public ; par contre niveau prestation technique et puissance de feu le trio se pose en vainqueur de la prise de contrôle de la scène ce soir là, atomisant un public relativement jeune et visiblement peu coutumier d’une telle brutalité. Je regrette toutefois que le court show n’ai pas inclus « Kill your Mother / Rape Your Dog », qui du haut de sa minute trente n’aurait pas beaucoup empiété sur le temps de jeu d’Hypocrisy.
From Womb to Waste / Your Treachery Will Die With You / One Shot, One Kill / Praise the Lord (Opium of the Masses) / Killing on Adrenaline / In the Trenches
Cette transition juste parfaite me permet de vous narrer dans ce nouveau paragraphe la prestation d’Hypocrisy : magistrale. Oui je sais, j’ai déjà dit beaucoup de bien de DF, mais ce soir là, Hypo était dans un bon jour, Peter était de bonne humeur, et malgré un line up plus réellement authentique (Mikael Hedlund ayant du laisser sa place au dernier moment à un bassiste de transition dont le nom m’échappe), le public, visiblement plus connaisseur d’Hypo que de DF (triste France !), a fait office de 5e membre du groupe et a réservé aux Suédois un accueil digne de ce nom. Du coup BAM seconde meilleure presta du groupe de toutes les fois où je les aient vu, le top restant leur concert avec Exodus en première partie pour la tournée de « Virus ». Peter, portant un TS ample qui semble masquer un début de bide à bière (on y passera tous), était le King de la soirée, et si ses deux acolytes de substitution aux instruments à cordes faisaient juste le strict minimum, il ne m’est pas possible de passer sous silence la bonhomie tranquille d’Horgh, métronome infaillible et indispensable du groupe. J’étais placé à droite de la scène avec une bonne vue sur son jeu, et sa tranquillité à assurer les parties (relativement simples il est vrai) batteries d’Hypocrisy aussi rapides que mid-tempo fait clairement parti du show, pendant que Peter assurait le lien avec le public. Les deux acolytes m’ayant accompagné à ce concert et ne connaissant pas bien Hypo m’ont dit : « c’est mou » à l’issue du concert. Alors oui il est vrai que la setlist était très orientée mid-tempo, et qu’à l’exception de « Tales of thy Spineless » et de « Adjusting the Sun » (quel morceau génial putain !!), les morceaux étaient plutôt des tubes du genre « pousse la chansonnette et regarde Peter hurler plus fort que ta mère quand tu te mouches dans les rideaux ». Mais n’empêche, c’était génial, mais trop court (40 mn ?). Et y’a même un mini wall of death pendant « Eraser », si c’est pas la classe ça.
End of Disclosure / Tales of Thy Spineless / Fractured Millennium / Fire in the Sky / 44 Double Zero / WarPath / Eraser / Adjusting the Sun / Roswell 47
La soirée s’est donc terminée là. Bon en fait je vous ai pas tout dit, la tête d’affiche a du annuler…Bon OK : il restait un groupe. Heaven Shall Burn. J’aime bien, ceci dit, sisi…j’ai même eu un album à une époque, acheté d’occaz, puis revendu / donné / perdu intentionnellement… allez c’est bon c’est bon j’en parle. Il me reste donc à vous parler de la presta des Allemands d’HSB, que mon confrère Mitch chronique courageusement depuis des années. Ne croyez pas que je sois hermétique à ce genre de Metalcore / Death Mélodique qui a sur le papier tout pour me plaire, mais là ce soir, après DF et Hypo, j’aurai donné beaucoup pour voir le chanteur se chopper une grippe, le batteur se faire mordre par une araignée radioactive et l’un des guitaristes décider de se reconvertir brutalement dans le Rap US…et qu’on voit davantage des groupes de première partie (sauf Bleed From Within, faut pas déconner). Donc malgré tout, si vous aimiez le genre, y’avait de bonnes choses à voir : un chanteur en chemise rouge ( !) plutôt humble, qui a remercié le public et les groupes les accompagnant, des zicos qui assurent l’occupation de la scène avec juste ce qu’il faut de gimmick métal, une interprétation sans faille, du gros son… mais je ne me forcerai pas à en dire plus, ne connaissant que très mal le groupe et ses compos. Si, j’ai quand même particulièrement kiffé leur reprise d’Edge of Sanity, « Black Tears », qui m’a réveillé d’un profond coma peuplé de pintes de bières ambrées. Un rappel expédié en deux chansons, dont une nouvelle reprise de Hate Squad d’après setlist.fm, et alors que les lumières étaient toujours éteintes et que les setlists des concerts précédents annonçaient un dernier rappel sur « Voice of the Voiceless » (le seul titre dont je connaissais à peu près la teneur), après quelques minutes de flottement les lights se sont rallumés pour signifier la fin définitive de la soirée, problème de temps de jeu dépassé surement ? Reste en tout cas une bien belle soirée dans l’ensemble, mais très frustrante me concernant car les deux groupes que je venais voir n’ont que peu joués et trop bien que je n’ai pas encore envie de les revoir…
| Chri$ 26 Novembre 2013 - 1362 lectures |
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