Metal Magic Part VII - 3ème Jour
Live report
Metal Magic Part VII - 3ème Jour Aura Noir + Bullet + Cult of Fire + Demon Head + Desolation Angels + Dynamite + Ear Danger + Hell's Domain + Nekromantheon + Protector + Rob Coffinshaker + Screamer + Solstice + Venenum
Le 12 Juillet 2014 à Fredericia, Danemark (Ungdommens Hus)
Samedi 12 juillet 2014
C'est reparti pour le 3ème et dernier jour de ce Metal Magic 2014, 7ème du nom. Arrivé comme d'habitude un peu en avance au Ungdommens Hus, je profite de la promo "une bière achetée une bière offerte" de 11 à 13 pour me rafraîchir le gosier, même s'il fait déjà beaucoup moins chaud en ce samedi. Quelques nuages couvrent en l'effet l'astre du jour et je ne vais pas m'en plaindre. Espérons que ça dure!
DEMON HEAD (indoor, 12h00)
On commence en douceur et à l'intérieur avec un jeune groupe danois nommé DEMON HEAD qui joue du doom/rock 70s à la Black Sabbath et compagnie. Autant dire que si vous connaissez un peu mes goûts, vous savez que ça n'a pas été le meilleur concert du fest en ce qui me concerne. Mais comme souvent en live, surtout en début de journée, le set du combo ne m'est pas paru trop désagréable. C'est certes trop mou pour moi mais à cette heure-ci avec une bière à la main et quasiment personne dans la salle, le groove sombre et pépère de DEMON HEAD passe sans trop de problème. Le petit chanteur anorexique a un look particulier avec ses cheveux courts sauf 2-3 très longs dreadlocks à l'arrière et semble assez timide voire effacé quand il s'adresse au public mais il a une bonne bouille. L'un des guitaristes à l'ampli Orange est lui habillé comme s'il jouait dans Germinal! Les autres membres ont davantage la tête de l'emploi pour ce type de musique. Pas ma came mais j'ai vu pire, même dans mes styles de prédilection!
EAR DANGER (outdoor, 12h50)
Ah ça, c'est davantage mon rayon! EAR DANGER est un vieux groupe de heavy metal issu de la scène néerlandaise, pas la plus connue mais qui comptait tout de même quelques représentants notables dans le sillage de la NWOBHM (Picture, Martyr, Vortex, Sad Iron...). Formé en 1981, EAR DANGER ne sortira que quelques démos dans les années 1980 avant de se rattraper depuis 2011 et la production de deux full-length dont Warrior Soul fraîchement débarqué du label français Emanes Metal Records (Hürlement, Elvenstorm, Infinite Translation, Sanctuaire, etc.) et qui sera logiquement mis à l'honneur avec pas mal d'extraits, entre autres "I Am Your Enemy", "Bound By The Law (Of Heavy Metal)" et "City On Fire" en tomber de rideau. Je fais mon connaisseur mais en fait, je n'avais jusqu'ici jamais écouté la moindre note des Bataves en lesquels j'avais toutefois pleine confiance pour envoyer du bon vieux heavy des familles. Si à première vue EAR DANGER tape plutôt dans la 2ème division (toujours le même riff, compositions sans grand relief, manque de charisme et de personnalité), le niveau est suffisamment correct, les rythmiques dynamiques (quelques traces de power/speed) et les morceaux efficaces, pour passer un bon moment. Pas de chance par contre, l'un des guitaristes est malade et a dû rester agoniser dans les loges. Malgré tout, le trio forcé s'en est plutôt bien tiré avec entre autres de bons solos de la part du guitariste survivant (ça sweepe même par moment!), malgré la faute de goût vestimentaire impardonnable (les sandales devraient être interdites, même sans chaussettes!). Quant au frontman guitariste, qui a meilleur goût que son collègue à en juger par son t-shirt Bathory, son chant, même quelconque, passe plutôt bien aussi. Bilan donc positif pour EAR DANGER qui a réussi à me donner envie de me pencher sur son catalogue.
HELL'S DOMAIN (indoor, 13h45)
Comptant dans ses rangs d'anciens membres d'Exmortem et Koldborn, j'attendais des thrasheux HELL'S DOMAIN un show bien bourrin. Genre du thrash teuton evil et sans pitié. Pas vraiment en fait. Car le thrash des Danois se révèlent assez soft et accessible, à l'image de vocaux à moitié chantés. Ça reste du thrash (tchouka-tchouka!), d'influence Bay Area mais ce n'était pas ce que j'attendais. Les compositions s'avèrent en plus génériques, sans génie, et deviennent vite redondantes malgré la livraison fréquente de mid-tempos headbangants. Alors même si ça passe (le thrash en live, même passable, reste le genre le plus efficace), je préfère suivre l'affaire de loin et décide de rester affalé sur la table au fond de la salle en sirotant une Carlsberg bien fraîche. Ce n'était pas la première et ça ne sera pas non plus la dernière!
SCREAMER (outdoor, 14h45)
La révélation de la journée pour ma part. J'ai eu l'impression d'entendre les excellents Enforcer, alors forcément! Le heavy metal très typé Iron Maiden de SCREAMER se fait cependant moins speed/thrash et moins Satan que leurs compatriotes suédois. Mais leur niveau de jeu s'en approche. Des riffs efficaces à la pelle, des rythmiques entraînantes, un chant aigu accrocheur, des solos inspirés plein de bonnes mélodies et un jeu de scène dynamique m'ont convaincu d'écouter d'urgence leurs albums. J'étais d'ailleurs prêt à me jeter dessus au stand de merch mais pas de bol, ces cons n'avaient ramené que du vinyle! Je vois que les Scandinaves sont signés chez High Roller Records, ça ne m'étonne pas! Le label allemand a en effet une roster plus qu'alléchante (Cloven Hoof, Züül, Antichrist, Deep Machine, Witchburner...). Tant pis pour les albums en tout cas, ce n'est que partie remise!
VENENUM (indoor, 15h45)
Je commence à être un habitué des concerts de VENENUM puisque c'est déjà mon troisième après le Klub et le Wolf Throne. Et comme à l'accoutumée, les Allemands ont fait une belle démonstration de death metal old-school "atmosphérique" en plongeant leur auditoire dans une ambiance prenante de crypte hantée. Le groupe alterne avec brio des longues plages mid/down-tempo aérées de leads horrifiques et des séquences thrashies qui bourrent, à l'image de leur fin de concert apocalyptique toujours aussi. Si j'avais un reproche ou deux à faire toutefois, ce serait d'abord au niveau du son, pas aussi bon que d'habitude (la batterie sonnait de façon étrange). Et à force de voir le groupe jouer le même set, on se dit qu'il serait vraiment temps qu'ils pondent un nouvel album ou au moins une nouvelle sortie pour se renouveler. Mais ne faisons pas la fine bouche car VENENUM, nouveau disque ou pas, ça bute!
DYNAMITE (outdoor, 16h45)
Du AC/DC like. Sympa, efficace, avec un bon son puissant pas trop fort et une basse bien groovie. Je reconnais que c'est plutôt bien fait mais ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Ce genre de hard rock bas du front m'ennuie vite, même après plusieurs bières, sauf quand il s'agit des maîtres australiens (ou de leurs compatriotes d'Airbourne qui m'avaient scotché au Sonisphere 2011). Je suis tout ça de loin, assis sur un banc devant le stand de merch puis finis par retourner à mon hôtel déposer des affaires et m'affaler un quart d'heure sur mon lit histoire de prendre des forces pour la suite.
CULT OF FIRE (indoor, 17h45)
La suite, c'est en effet CULT OF FIRE. Je ne voulais rater pour rien au monde la prestation des Tchèques. Leur dernier album, मृत्यु का तापसी अनुध्यान, est une pure merveille de black metal intelligent et racé aux thématiques hindoues intéressantes. Le tout en conservant le quotient obligatoire de brutalité. Je ne suis d'habitude pas un grand fan de BM mais quand c'est fait de cette manière, on ne peut que s'incliner! Surprise, je trouve les portes d'entrée de la salle intérieure closes. Le groupe effectue les préparatifs de sa cérémonie dans le plus grand secret. C'est cool mais du coup, le début du concert prend du retard. Quand enfin nous pouvons rentrer, on découvre le décor ultra occulte de la scène. Des autels à l'effigie de Kali sur lesquels sont disposés crânes, bougies, encens et illustrations. Le cadre idéal pour la musique de CULT OF FIRE. Le quatuor arrive sagement sur scène une dizaine de minutes plus tard, arborant ses fameuses capirotes et robes bordeaux (non, ce n'est pas le Ku Klux Klan!). Impressionnant! Captivant sera l'adjectif que j'emploierai pour décrire le concert en lui-même. Les conditions ne sont pas aussi bonnes que sur album (son des guitares un peu brouillon sur les parties enlevées) et il est donc plus difficile de se plonger dans l'univers des Slaves malgré la déco ésotérique. Il n'empêche, CULT OF FIRE fascine. Il y avait d'ailleurs beaucoup de monde venu assister à cette curiosité. Bien leur en a pris. Qu'elle bourre sur de la blastouille ou qu'elle se fasse plus posée et mélodique, carrément hypnotique (la plupart du temps) par le biais de tremolos inspirés et de dissonances ambiancées, la musique du combo fait mouche et nous transporte (certes moins que sur CD) tout le long du set. Et on se rend compte que le rituel touche déjà à sa fin lorsque le groupe lance "काली मां", conclusion parfaite pour un set non pas parfait (j'aurais voulu être transcendé davantage) mais diablement prenant.
DESOLATION ANGELS (outdoor, 18h45)
Nom souvent cité dans le milieu des connaisseurs de la NWOBHM, je n'avais pourtant jamais prêté attention à DESOLATION ANGELS. Erreur désormais réparée! L'excellente prestation des Anglais m'a en effet vite convaincu. Des compositions inspirées aux riffs typiques mais efficaces au jeu de scène dynamique qui donne bien la pêche, il n'y avait presque rien à jeter dans le set de DESOLATION ANGELS que j'ai savouré de bout en bout. Histoire de chipoter, j'aurais apprécié plus de vitesse. J'ai en tout cas pu découvrir les classiques du groupe ("Valhalla"!) et entendre de nouveaux morceaux issus de son EP Sweeter The Meat (les très catchies "Archangel" et "Set Your Spirit Free"!). Quel plaisir d'entendre ce bon vieux heavy viril de motard qui me fait penser à tous ces combos talentueux issus de la NWOBHM qui n'ont jamais eu le succès qu'ils auraient mérité! Content que certains comme DESOLATION ANGELS se reforment, ça permet aux retardataires comme moi de se rattraper! Très bon set des Britanniques donc, en particulier du nouveau chanteur (seul les deux guitaristes sont d'origine), un vrai frontman! Inutile de dire que je me suis empressé d'acheter leur nouvel EP qui tourne en boucle depuis!
NEKROMANTHEON (indoor, 19h45)
Là, il y en a eu de la vitesse! Je n'en attendais pas moins de la part NEKROMANTHEON que j'avais déjà eu le plaisir de voir en première partie d'AURA NOIR. Tchouka-tchouka à n'en plus finir, vocaux agressifs, riffs acérés, enchaînement quasi non-stop, le thrash des Norvégiens ne fait pas dans le détail. Ça bourre de A à Z et les passages mid-tempos ne sont là que pour travailler la nuque et repartir de plus belle. C'est con, c'est simple, c'est pas du tout original mais putain qu'est-ce que ça fait du bien! La bière ingurgitée toute la journée commence en plus à faire son effet, parfait pour ce type de musique bas du front qui prend tout son sens en live. Si j'apprécie Obliteration (qui partage deux de ses membres) en live, je préfère nettement NEKROMANTHEON qui me fait bien plus d'effet.
BULLET (outdoor, 20h45)
À force de faire des concerts, on finit par avoir presque tout vu. J'avais là aussi déjà croisé le prochain groupe, BULLET. C'était en ouverture de Grand Magus. Et j'avais bien tripé dessus, même sans connaître. Il faut dire qu'il n'y a pas besoin de présentations pour prendre du plaisir sur la musique des Suédois, d'une simplicité et d'une efficacité indécentes. En gros, c'est du AC/DC avec une voix à la Accept et quelques touches de NWOBHM. Mais ce soir, à mes oreilles, c'est surtout du AC/DC. J'ai l'impression de revoir DYNAMITE qui avait balancé la même sauce toute à l'heure et m'avait vite ennuyé. BULLET, malgré ses qualités, m'a fait le même effet. La faute sans doute à NEKROMANTHEON (difficile de passer après si on n'élève pas davantage l'intensité). En conséquence, je vais me poser sur une table et me sustenter, après avoir négocier sévère pour choper un ticket pour le buffet grill. Tous avaient soit-disant été vendus mais il restait des tas de bouffe. Et moi, je n'aime pas le gaspillage. Du coup, mes compagnons et moi nous sommes fait servir deux fois, par des jolies mamans danoises très sympathiques. On mange, on boit, on fume, on raconte des conneries sous l'effet de l'alcool (au moins 20 bonnes minutes à rigoler sur une anecdote concernant du rosé pamplemousse au Hellfest, allez comprendre!). Et finalement...
PROTECTOR (indoor, 21h55)
...et finalement je rate PROTECTOR. Pas que je sois un gros fan des Allemands, je les connais à peine d'ailleurs. Mais j'aurais tout de même voulu les voir. Je suis sûr que leur thrash/death m'aurait mis la patate. Impossible malheureusement de me lever de mon banc. Désolé pour les amateurs du combo, il n'y aura donc pas de report sur PROTECTOR. Sur les 38 groupes présents dans le cadre du Metal Magic, je n'en aurais esquivé que trois (LASERGUYS, BLACK SABBATH TRIBUTE et donc PROTECTOR). Une performance que j'estime déjà très satisfaisante. Oui, j'aime bien me congratuler! Qui le fera sinon?!
AURA NOIR (outdoor, 22h55)
Encore un groupe que j'avais déjà rencontré. Pas du tout un problème de les revoir tant AURA NOIR m'avait mis une claque au Nouveau Casino en 2012. Il n'y avait pas de raison que ça change ici, surtout avec un son souvent exemplaire à l'extérieur. Résultat: la même qu'il y a deux ans! Putain, qu'est-ce que ça bourre! Ce genre de thrash plus ou moins blackisant au riffing 80s génial (Slayer, Kreator, Sodom...) me rend fou, que ce soit sur les séquences en tchouka-tchouka accéléré ou les mid-tempos à vous faire le coup du lapin. Les guitaristes Aggressor (qu'on retrouve avec joie après le show épique de INFERNÖ) et Blasphemer (ex-Mayhem) enchaînent les riffs jouissifs quand le batteur de session Kristian Valbo (Obliteration) maltraite ses fûts comme jamais. Quel carnage! On appréciera aussi l'alternance des vocaux entre Aggressor (typé rock n' roll à l'arrache genre Venom/Motörhead) et Apollyon (davantage shriekés et BM) qui apporte une diversité bienvenue. Et malgré la violence du propos, le son reste d'une rare clarté! Près d'une heure d'un show d'une intensité jubilatoire, AURA NOIR a bien mérité son statut de tête d'affiche du festival.
SOLSTICE (indoor, 0h05)
J'aurais préféré le groupe de death/thrash floridien du même nom. Il faudra se contenter des doomsters anglais. Je sais que le combo jouit d'une popularité importante parmi les fans de doom épique mais n'étant pas un grand amateur ni connaisseur du genre (je me limite aux maîtres Candlemass) mon excitation n'était pas folle. D'autant qu'après b>AURA NOIR, je savais que SOLSTICE allait plutôt m'endormir. J'ai malgré tout réussi à déplacer ma carcasse éméchée jusqu'à l'intérieur. Pure curiosité. Et qui sait, on n'est jamais à l'abri d'une révélation, d'un coup de foudre, d'une découverte inattendue. Ce ne fut pas le cas. Je reconnais la bonne science du riff et le feeling mélodique indéniable des Britanniques mais je n'ai pas accroché. Le chant, notamment, m'a laissé indifférent. Je tiens 10-15 minutes puis retourne dehors écouler mes derniers tickets boissons et tailler le bout de gras avec un danois qui viendra s'incruster à notre table et nous raconter entre autres sa haine des Allemands. Ah les festivals et ses rencontres surprenantes!
ROB COFFINSHAKER (indoor, 1h15)
Le Metal Magic touche à sa fin et c'est désormais l'heure du tout dernier groupe. Pour clôturer le festival, les organisateurs ont choisi un dépaysement total après trois jours de bons gros metal. Une très bonne idée que d'inviter ROB COFFINSHAKER, chanteur de The Coffinshakers, groupe finlandais très appréciable de hellbilly/dark country. Le bonhomme est venu seul ce soir (même si mon taux d'alcoolémie me faire voir deux personnes sur scène!), uniquement accompagné de sa guitare acoustique. Le tout fait très concert intimiste. Fait amusant, la salle n'a jamais été aussi remplie! Et les spectateurs jamais aussi enthousiastes entre chaque morceau, applaudissant avec vigueur le musicien qui n'en demandait pas tant! On ne peut toutefois pas les blâmer tant le timbre de baryton de l'artiste impressionne et envoûte. Je ne sais pas si ROB COFFINSHAKER a repris des chansons populaires ou s'il a proposé ses propres compositions vu ma méconnaissance de son répertoire, sans doute un peu des deux, mais j'ai profondément apprécié ce final sur cette note chaleureuse et décalée.
Les festivals, c'est toujours comme ça. On les attend pendant des mois et une fois qu'on y est, on ne voit pas le temps passer! Le Metal Magic n'échappera pas à la règle. D'autant qu'il s'agit d'un des meilleurs festivals que j'ai pu faire. J'ai passé un très bon moment au Hellfest 3 semaines avant mais je me suis senti bien plus à ma place ici, dans un cadre moins stressant et plus intimiste, sans touriste, bouffon ou aspect commercial. J'y ai pu savourer les groupes dans de bien meilleures conditions, en particulier au niveau du son. Comme quoi il n'y a pas besoin d'avoir beaucoup de moyens pour bien faire sonner des concerts. Clairement un festival que j'aimerais beaucoup refaire. Si vous ne connaissez pas encore le Metal Magic et que ce report vous a donné envie de vous y rendre, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas! Quant à moi, c'est avec tristesse (et un bon mal de crâne!) que je repars de l'hôtel le lendemain pour regagner mes pénates. Avant cela, j'ai pu faire un petit saut à la "plage" le matin et mettre les pieds dans la mer Baltique, assis sur un ponton, même si le temps laissait à désirer (quelques gouttes et pas mal de vent). Personne pour nous emmerder (à part quelques méduses!), des souvenirs plein la tête. Je me suis fait aussi un dernier plaisir sur la route du retour en m'arrêtant à Oberhausen en Allemagne, pas loin de la frontière néerlandaise. C'est qu'il y avait une finale de coupe du monde de football qui se jouait au Brésil bordel de merde! C'est pas un fest qui allait m'empêcher de voir ça! Et c'est même encore mieux d'assister à cet événement dans un bar chez l'un des deux pays participants, qui finira à ma plus grande joie par l'emporter au bout du suspense. Bravo l'Allemagne! Dès lors, ce ne sera pas un concert de metal mais de klaxons qui m'accompagneront jusqu'à l'autoroute, direction la France.
Les +:
- l'affiche (la meilleure selon mes goûts)
- le son (à quelques très rares exceptions près)
- les concerts (aucune déception, plein de bonnes surprise)
- l'organisation au poil
- le public (pas de boulet, pas de bourrin, pas de touriste, pas de clown, mention spéciale tout de même à la robe de chambre à patches!)
- l'emplacement dans une ancienne gare et ses décors (metal et punk mais propre)
- le prix raisonnable de la nourriture et de la boisson
- les Hell Hours, mon foie ne vous remercie pas!
- le côté pépère à la cool qui permet de vivre le fest comme l'on souhaite
- l'hôtel très recommandable, où séjournaient d'ailleurs quelques groupes croisés au petit déjeuner (Dark Quarterer, Cult Of Fire, Portrait, Desolation Angels, etc.)
Les -:
- la chaleur parfois difficile à supporter lors des shows extérieurs, surtout après un Hellfest déjà épuisant à ce niveau. Heureusement, le dernier jour s'est montré plus clément!
- le manque de distros
| Keyser 3 Août 2014 - 4976 lectures |
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2 COMMENTAIRE(S)
citer | Aaaaaaah Aura Noir, un des meilleurs concert qu'il m'ait été donné de voir ! Une putain de claque ! Je ne connaissais pas du tout ce groupe, j'étais tellement sur le cul que j'ai quitté leur concert en plein milieu pour aller m'acheter le dernier t-shirt qu'il restait à leur stand merch !
Ah quand quelques chroniques de leurs magnifiques albums sur Trasho d'ailleurs ? ;-)
Sinon, super live-report Keyser, excellent boulot comme d'hab, ça donne vraiment envie d'y aller ! |
citer | Raaaa, tu as fait l'impasse sur Protector. Dommage, j'aurai bien aimé lire ton compte-rendu.
Et oui, j'adore ce genre de fest à taille humaine pour lesquels il n'y a pas besoin de courrir dans tous les sens et tu peux prendre le temps de vivre, discuter, échanger... Bref, en profiter. |
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2 COMMENTAIRE(S)
22/01/2015 17:14
Ah quand quelques chroniques de leurs magnifiques albums sur Trasho d'ailleurs ? ;-)
Sinon, super live-report Keyser, excellent boulot comme d'hab, ça donne vraiment envie d'y aller !
04/08/2014 10:06
Et oui, j'adore ce genre de fest à taille humaine pour lesquels il n'y a pas besoin de courrir dans tous les sens et tu peux prendre le temps de vivre, discuter, échanger... Bref, en profiter.