Après une bonne nuit de sommeil et un début de journée passée à chercher de quoi se sustenter et à discuter dans la cour de notre appartement, nous prenons finalement le chemin du complexe Ungdomshuset. Il s’agit en fait d’une sorte de squat culturel bâti sur cinq grands principes :
"No Racism, No Sexism, No Homophobia/Heterosexism, No Violence, No Hard Drugs" et fonctionnant sur la base du volontariat et du non-profit. Malgré le caractère Punk/Anar/DIY du bâtiment et de la communauté qui le gère, l’ensemble du site se veut incroyablement professionnel avec notamment deux salles qui n’ont pas à rougir en matière d’accueil, de place ou de qualité face à ce que l’on peut trouver aujourd’hui dans une ville comme Paris.
Peu de chose ont donc changé comparativement à 2012 si ce n’est que l’entrée ne se fait plus par le côté nord du complexe mais par le sud. De même, les différents stands de merch ont été délocalisés à l’extérieur, dans une petite impasse attenante. Une bonne initiative qui permet de gagner de l’espace à l’intérieur même du complexe mais qui implique de montrer désormais patte blanche à chaque allées et venues (et il y en a eu). A l’intérieur d’Ungdomshuset on retrouve cette vaste cours qui, en entrant par le sud, laisse découvrir en face un premier bâtiment. Il s’agit en fait de la plus petite des salles, la fameuse Dødsmaskinen, dans laquelle auront lieu pour la première année des concerts. On y trouve également un bar, des tables et un baby-foot pour le plus grand plaisir de certains Français. A noter que la diffusion des quelques films d’horreur a par conséquent été délocalisé dans un autre endroit que je n’ai même pas vu du festival...
Au centre du complexe, cette grande cours conviviale constituée majoritairement de sièges en bois. Des amas de rondins disposés de façon plus ou moins pyramidale avec au centre de grandes tables de pique-nique. En face de ces tables, le stand vegan distribuant burger, chili, hot-dog et barquette de frites à un prix dérisoire et à sa droite le stand des cocktails et des fameux Wizard Sticks. Inutile de vous faire un dessin, tout le monde aura compris de quoi il s’agit.
A gauche du complexe au fond (toujours en entrant par le sud), on trouve la salle principale, celle dans laquelle avait lieu jusqu’à présent tous les concerts. C’est d’ailleurs le seul véritable point noir de cette dernière édition puisque les festivaliers doivent désormais "courir" pour pouvoir assister aux concerts de la Dødsmaskinen. La salle étant plus petite en terme de capacité que le nombre total de festivaliers, je vous laisse imaginer les quelques problèmes que cela pouvait poser. Là où lors des précédentes éditions nous avions trente minutes pour prendre l’air, se poser, discuter et prendre à manger, il faut désormais faire des choix judicieux et surtout être en bonne condition physique pour supporter de passer plusieurs heures debout. Dommage même si dans la plupart des cas, les shows n’ont évidement par tous duré une heure. Bref, maintenant que vous vous figurez plus ou moins la configuration des lieux, passons à ce qui nous amène ici.
RITUAL NECROMANCY (17h00 – 18h00 / Main Stage)
Ce sont donc les Américains de
RITUAL NECROMANCY qui ouvrent le bal pour cette seconde journée. Ce groupe originaire de Portland et signé sur Dark Descent est l’auteur d’un premier album particulièrement efficace, le très bon
Oath Of The Abyss et vient tout juste de sortir un nouveau EP intitulé
Void Manifest. Adepte d’un Death Metal dense et obscur, j’avais hâte d’assister à la prestation de ce trio prometteur. Premier constat qui sera d’ailleurs quasiment le même pour chacun des groupes du festival, le son sur la main stage est particulièrement bon. Tant mieux car il faut bien cela pour pouvoir apprécier la musique de
RITUAL NECROMANCY et comprendre ce qu’il s’y passe.
Il est encore tôt mais la salle est déjà bien remplie. Pour ma part, je rentre très vite dans le set bien evil des Américains. Mené par un Justin Friday sympathique mais qui sur scène semble comme possédé et qui, pour le coup, parait tout de suite moins souriant, le groupe enchaine les titres en faisant la part belle à son premier album sans oublier pour autant de nous présenter ceux de son nouveau EP. Malgré le manque de communication, on sent que les membres de
RITUAL NECROMANCY sont contents d’être là, devant ce public non pas danois mais européen. Un public qui le lui rend bien et semble se montrer particulièrement réceptif face à ce Death Metal primitif et blasphématoire. Si on compte quelque temps mort entre chaque morceau, difficile de ne pas se laisser maltraiter par ces riffs evil, cette basse nerveuse et ces assauts rythmiques punitifs. Une belle entrée en matière.
BOMBS OF HADES (18h00-19h00 / Dødsmaskinen)
Les Suédois de
BOMBS OF HADES ne font pas partie de mes groupes favoris. Bien que menés par quelques "légendes" du Death Metal suédois telles que Jonas Stålhammar (God Macabre, ex-Utumno, ex-Abhoth) et Butch Ekman (ex-Abhoth), j’ai toujours trouvé leur musique sympathique mais loin d’être renversante. En matière de revival old school il y a, je trouve, nettement plus convaincant. Quoi qu’il en soit, j’étais tout de même curieux de les voir et suffisamment en forme pour ne pas rechigner à me rendre dans la Dødsmaskinen.
BOMBS OF HADES se met ainsi rapidement en place alors que le public se masse petit à petit devant la scène et dans la salle. Au son de la fameuse pédale HM-2, le groupe va délivrer un Death Metal efficace, parfaitement exécuté et particulièrement entrainant mais aussi sans surprise. C’est pourquoi, après quinze/vingt minutes d’un bon moment non pas mémorable mais au moins agréable, je décide d’aller goûter à nouveau à la lumière du jour et ainsi retrouver mes compagnons de route pour aller explorer les quelques bacs des tables de merch.
KRYPTS (19h00 – 20h00 / Main Stage)
Séduit par un très bon premier album (
Unending Degradation) mais aussi par une prestation incroyable lors du Wolf Throne Festival en 2013, il était impensable que je le loupe le set des Finlandais de
KRYPTS. Si Antti Kotiranta a depuis coupé ses cheveux, c’est bien là le seul changement significatif qu’ai connu
KRYPTS depuis. Il semblerait également que Rami Simelius (également dans Stench Of Decay) soit désormais de toutes les prestations live. Une bonne nouvelle quand on voit le niveau du garçon qui malgré un mutisme saisissant sait jouer de son instrument. Bref, difficile de passer après la prestation du Wolf Throne et si
KRYPTS n’a pas fait mieux, il a au moins fait aussi bien. Son Death Metal particulièrement lourd et écrasant a encore une fois fait des ravages. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes à headbanger au son des riffs massifs des Finlandais. Une ambiance de mort et de caveau humide flotte ainsi dans l’atmosphère alors que résonne (enfin) les premiers accords de l’incroyable "Open The Crypt", probablement mon titre préféré de
KRYPTS avec ce riff sinistre et cette rythmique entêtante. La setlist m’a semblé identique à celle du Wolf Throne Festival avec notamment les excellents "Blessed Entwinement", "Dormancy Of The Ancient", "Day Of Reckoning" et "Beneath The Archaic". Malgré un jeu de scène inexistant,
KRYPTS possède un charisme indéniable, notamment le jeune Antti Kotiranta qui, se tenant droit et fier, balance le genre de growl profond et puissant qui impose le respect. Encore une fois, je suis sous le charme de la prestation des Finlandais qui savent se montrer brutaux sans négliger l’ambiance. Parfait, encore une fois...
ATARAXY (20h00 – 21h00 / Dødsmaskinen)
Pas le temps de trainer puisque ce sont ensuite les Espagnols d’
ATARAXY qui jouent dans la Dødsmaskinen. J’avais de grosses attentes vis-à-vis de leur prestation car
Revelations Of The Ethereal est l’un de mes albums préférés de 2012. Si le groupe va très vite se mettre en place, les débuts seront cependant un peu chaotiques... Je ne sais pas si c’est le groupe qui n’est pas très à l’aise en live ou s’il s’agit d’un manque d’expérience mais on va sentir à deux ou trois reprises un Javi quelque peu perdu et agacé. Rien de grave, tout juste quelques loupés ici et là (la batterie sur "Necrotic Shadow Of Decay" par exemple), mais la pression reste palpable. Toutefois cela ne va pas empêcher
ATARAXY de délivrer une prestation peut-être pas inoubliable mais tout de même de bonne facture avec une setlist principalement tournée autour de son premier album. Ainsi, les ambiances vaporeuses et funestes ressenties à l’écoute de
Revelations Of The Ethereal seront ici parfaitement retranscrites et cela pour mon plus grand bonheur.
ATARAXY enchaîne ainsi les titres avec conviction et le public semble tout à fait adhérer au Death Metal du groupe ibérique même si on pourra leur reprocher une prestation manquant peut-être de moments forts. Une absence de charisme compensée en partie par d’excellentes compositions retranscrites fidèlement. Si mon avis demeure plutôt positif, j'aimerai toutefois les revoir pour effacer de mon esprit ces quelques points négatifs.
IMPRECATION (21h00 – 22h00 / Main Stage)
IMPRECATION fait partie de ces quelques groupes du festival que je n’avais jamais pris le temps d’écouter auparavant. Il faut dire que la chronique de
Satanae Tenebris Infinita par Keyser n’invitait pas spécialement à la découverte malgré le sceau du label Dark Descent apposé au dos de ce nouvel album. Je me rends donc dans la grande salle par curiosité mais aussi parce que je sais que le groupe américain se fait plutôt rare en Europe. Deux bonnes raisons d’assister au show des Texans. Et bien m’en a pris car j’en garde un excellent souvenir. En plus des cierges de chaque côté de la scène,
IMPRECATION arbore quelques accessoires vestimentaires de très bon gout à commencer par ces nombreux bracelets cloutés et ces vêtements de cuir. A voir ces quatre musiciens sur scène, on sait d’emblée qu’on ne va pas beaucoup rigoler. Et en effet,
IMPRECATION n’est pas là pour enfiler des perles, assénant rapidement avec aisance et puissance un Death Metal evil et blasphématoire dans la plus pure tradition texane. Je ne connais aucun des titres joués ce soir, mais je suis rapidement séduit par la recette des Américains. Des riffs sinistres et malsains, de nombreux blasts qui n’en finissent pas de pleuvoir sur la tronche du public, des ralentissements lourdingues pour accentuer l’effet blasphématoire, des leads maléfiques, un growl très guttural associé à quelques cris démoniaques et bien sur des lignes de basse tendues et nerveuses. Le groupe connait assurément son sujet et tient la scène comme il se doit notamment grâce à un David Herrera qui n’hésite pas à mettre les formes dans l’attitude, les gestes et les postures. Le public de la Main Stage s’est donc très vite laissé prendre au jeu avec une activité plutôt soutenue devant la scène (pogo, headbanging...). Le succès sera tel qu’
IMPRECATION reviendra rapidement le temps d’un petit rappel bien senti.
DETEST (22h00 – 23h00 / Dødsmaskinen)
Après avoir enchainé cinq concerts et notamment cette grosse dernière claque qu’a été
IMPRECATION, je décide de prendre l’air et me rendre au stand de merch. Les petits gars d’
IMPRECATION sont déjà sur place et je constate que les prix sont particulièrement abordables. On se demande même, mes collègues et moi, si le groupe ne s’est pas planté quelque part en comparaison des prix pratiqués sur les autres stands. Après vérification auprès des intéressés, il n’en est rien et je décide donc de faire l‘acquisition de la compilation
Theurgia Goetia Summa et de l’album
Satanae Tenebris Infinita pour seulement huit euros. Encore une fois, malgré la chronique peu enthousiasmante de Keyser, j’aurai eu tort de me priver à ce prix. Bref, tout ça pour vous dire que dehors il fait bon et que je n’ai pas le courage de retourner m’enfermer dans une salle. Je n’ai donc pas vu
DETEST, groupe Danois qui figure pourtant parmi les vétérans de la scène Death Metal locale. Tant pis... Dommage... Je ne sais pas... En tout cas une chose est sure, ça fait du bien de pouvoir se poser et manger un morceau.
CENTINEX (23h00 – 24h00 / Main Stage)
Second couteau issu de la scène Death Metal suédoise du début des années 90,
CENTINEX s’est reformé il y a tout juste quelques mois après avoir initialement splitté en 2006. Il y avait donc du monde pour assister à ces retrouvailles avec ce groupe qui compte en son sein des membres et ex-membres d’Interment, Demonical, Moondark ou Diabolical. Rompu à l’exercice de la scène depuis déjà un paquet d’années (il n’y a qu’à voir le nombre impressionnant de groupes dans lesquels jouent ou ont joué chaque membre de
CENTINEX pour s’en rendre compte), les Suédois enflammeront rapidement les planches de la main Stage. Il faut dire que le Death Metal old school de
CENTINEX à défaut d’être original sait se montrer suffisamment efficace en live pour motiver les troupes. Ainsi le public, toujours aussi motivé malgré l’heure tardive, se laissera très vite attraper par la musique particulièrement catchy et entrainante des Suédois. Du Death Metal bien gras élevé à la fameuse HM-2 et au tchouka-tchouka et mené de front par un Alexander Högbom qui connait parfaitement son boulot et n’hésite jamais à haranguer la foule dans des attitudes parfois un poil trop mainstream. Et si les autres musiciens se montrent plus discrets, il n’y a pas grand-chose à leur reprocher tant ça joue propre et bien. Sverker Widgren, même s’il se cache derrière ses longs cheveux en impose par ses riffs massifs et sa stature. De même pour son compère de Demonical, le grand blond de Martin Schulman qui torture sa basse avec force et précision. Derrière, les choses semblent plus décontractées avec un Kennet Englund toujours aussi sympathique et détendu. Sa bouille de gars sympa ne doit pourtant pas faire oublier qu’il sait très bien comment cogner sur ses peaux. Bref,
CENTINEX livrera en ce vendredi soir une prestation impeccable grâce à un Death Metal efficace et à une présence scénique indiscutable. Le groupe profitera également de cette occasion pour nous présenter quelques titres de leur nouvel album intitulé
Redeeming Filth et dont la sortie est prévue pour le mois de novembre sur Agonia Records. Un bon moment au son d’une musique sans surprise mais qui en live fait parfaitement le travail.
AUROCH (00h00 – 01h00 / Dødsmaskinen)
Retour dans la Dødsmaskinen pour assister à l’une de mes plus belles claques du week-end. Le groupe canadien
AUROCH évolue sous la forme d’un trio et est composé pour les 2/3 par des membres de Mitochondrion qui ont juste changé d’instruments. On retrouve ainsi à la guitare Sebastian Montesi dont la coupe de cheveux aura pas mal fait jaser et Shawn Hache à la basse. Le groupe originaire de Vancouver dont le nouvel album vient de sortir sur Profound Lore et Dark Descent va en l’espace d’une petite demi-heure annihiler presque toute concurrence grâce à un Death/Black étrange n’appartenant qu’à lui. Un mélange évoquant une rencontre entre des groupes tels que Mitochondrion, Antediluvian, Abyssal, Ritual Necromancy... et une musique chaotique et technique, presque Noise, pour ces sonorités dissonantes et alambiquées et ce jeu ultra nerveux. Une claque sonore immédiate grâce à des compositions vicieuses et extrêmement incisives épaulées par un double growl particulièrement massif.
AUROCH ne cherche pas à séduire mais bien à tout détruire grâce à des titres tendus et abrasifs. Un sentiment d’urgence palpable du début à la fin et sublimé par une présence scénique impressionnante. Si Zack Chandler, jeune batteur de vingt-deux ans, n’a pas à rougir de ses collègues, ce sont pourtant bien eux qui portent le groupe grâce à un charisme impressionnant. Que ce soit Sebastian ou Shawn, les deux garçons imposent d’emblée le respect. L’air fier et menaçant, le regard froid et terrible presque halluciné, tout de noir vêtus et sans fioriture aucune, ils subjuguent par la puissance qui émane de leur personne. Moment indéfinissable, il me semblait en sortant de la salle difficile de me raccrocher à quoi que ce soit. Ayant écouté l’album plusieurs fois depuis, je comprends finalement ce sentiment tant la musique des Canadiens n’a rien de facile ni d’accessible. Pour autant, cela ne m’a pas empêché de trouver leur prestation absolument incroyable. Succession de mandales d’une violence inouïe. Un spectacle froid, noir et hypnotique aussi vicieux que jubilatoire. Bien que le set ne m’ait pas semblé durer vingt-cinq minutes, je me réjouis à l’idée de les revoir dans une semaine à Saint-Germain-en-Laye.
GOD MACABRE (01h00 – 02h00 / Main Stage)
Pour clôturer cette seconde journée, les organisateurs du Kill-Town Death Fest nous ont encore gâtés avec la présence de
GOD MACABRE, groupe suédois formé à la fin des années 80 et qui malheureusement n’a jamais eu la reconnaissance qu’il mérite à cause d’un album sorti deux années trop tard (difficile en effet de passer après Entombed, Dismember, Grave et Unleashed). Toujours est-il que si le groupe a loupé le coche il y a maintenant une vingtaine d’années, 2014 semble lui sourire avec notamment la nouvelle réédition de son album
The Winterlong par Relapse Records. Du pain béni pour les gens comme moi qui cherchaient à mettre la main sur ce disque depuis maintenant quelques années. Bref, tout ça pour dire que malgré l’heure tardive il y a naturellement beaucoup de monde pour assister au retour sur les planches de
GOD MACABRE. Avec un album et un EP en poche, la setlist semble évidente et effectivement, on retrouvera l’intégralité des titres de
The Winterlong et du EP
Consumed By Darkness à l’exception du titre instrumental "Lamentation". Alors que j’avais eu des échos plutôt mitigés de leur récente prestation au Party San, j’ai été soulagé de voir qu’il n’en était rien ce soir. Probablement plus à l’aise sur une petite scène, Per Boder et ses acolytes donnent vraiment l’impression d’être impliqués et surtout contents d’être là. Le son des guitares semble tout droit sorti du Sunlight Studio, tronçonnant ainsi à tout va sur les riffs de titres comme "Consummed By Darkness", "Into Nowhere", "Lost", "Spawn Of Flesh" ou encore "In Grief". Derrière les fûts, Tobias Gustafsson (également batteur chez Torture Division) donne la mesure et fait se balancer les têtes de toute l’assemblée plutôt ravie de ce qui se passe devant ses yeux. Passée plutôt inaperçu entre le nouveau titre "Life’s Verge" et "Ceased To Be",
GOD MACABRE nous gratifiera d’une reprise de ses compatriotes de Carnage avec l’excellent "The Day Man Lost". Un hommage évident pour un groupe qui n’a probablement pas été sans influencer
GOD MACABRE dans sa jeunesse. Au final, le groupe nous aura offert une excellente prestation au son d’un Death Metal suédois tout ce qu’il y a de plus typique. Vingt ans après, les membres de
GOD MACABRE se portent plutôt bien et semblent toujours être habités par cette même passion dévorante. Après cinquante minutes de show, je quitte donc la salle tout à fait réjoui, le sourire aux lèvres et avec le sentiment d’avoir vécu un moment rare.
Il est tard, plus de deux heures du matin, et malgré la promesse d’un bon moment en compagnie des DJ Lovechild & Sweet Danger dans la Dødsmaskinen, je préfère passer mon chemin pour rentrer m’affaler dans mon canapé lit et tomber rapidement dans les bras de Morphée. La suite demain pour de nouveaux concerts…
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