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Belenos + Melechesh

Live report

Belenos + Melechesh Le 18 Octobre 2014 à Rilleux La Pape, France (MJC O Totem)
Voilà un mini festival qui a de la gueule ! Organisé non pas pour que les organisateurs puissent se remplir les poches et se baigner dans des piscines de diamants (on sait que vous roulez tous dans des Ferrari en or massif, les orgas de concerts métal, ne nous mentez pas !!), mais pour collecter des fonds en faveur d’une association humanitaire (OSD, Ostéopathie Solidarité Développement), c’est donc avec la douce sensation d’avoir fait une B.A. que je me suis retrouvé ce samedi 18 octobre à la MJC O Totem de Rilleux la Pape, à 20 mn de Lyon. Le festival démarrait à 13h30 et voyait défiler pas loin de 9 groupes au total, ayant des contraintes perso et ayant surtout pris ma place pour BELENOS et MELECHESH (bien que j’aurai adoré que MUMAKIL soit à l’affiche comme c’était le cas initialement), j’arrivais avec mes acolytes sur les coups de 20h, devant une des rares salles de concerts de la région où je n’avais pas encore traîné les pieds au fil des années…organisé un peu comme le CCO de Villeurbanne (un grand accueil qui faisait office de bar et de merchandising, la salle proprement dite se trouvant au fond d’un couloir), la MJC O Totem a une capacité d’accueil très acceptable (j’estime à 200-300 personnes en se serrant un peu) et à l’avantage d’être bien entretenue et bien accueillante. Une petite foule fumait sa bière et buvait sa clope à l’entrée, nous devions être entre 100 et 150 à peu près à avoir refusé les invitations à un barbecue, une bar mitzvah ou à une soirée échangiste à tendance SM, pour privilégier une sombre salle de concert enfumée en cette belle journée ensoleillée et aux températures douces.

Le temps d’attraper une bière ou deux, et un léger brouhaha commence à s’échapper du fond du couloir. Ni une ni deux nous voilà dans la salle, que nous découvrons spacieuse et à l’acoustique très acceptable, alors même que BELENOS démarre son set devant un public clairsemé. Je ne connais d’eux que « YEN SONN GARDIS », que j’avais révisé méticuleusement avant cette date ; pas de bol pour moi je découvre ce soir que les Bretons ont une sacrée discographie derrière eux, et au final je n’aurai retrouvé qu’un titre du dernier album. Pas plus mal pour autant, cela m’a permis de découvrir une musique ambitieuse et contrastée, qui fait la part belle aux arpèges sans négliger les nappes de blasts propre au genre extrême. Le son est cristallin, et présage du meilleur pour la suite (je n’aurai pas plus me tromper…*teasing*) ; les zicos assurent (mention très bien au batteur), et Loïc le frontman assure la communication avec la *foule*… qui elle ne communiquera pas beaucoup, voire même pas du tout, à l’exception d’occasionnels applaudissements en fin de morceau. Enfin, je ne jugerai pas, si je m’étais pris 7 concerts dans la tronche depuis 13h30, y’a moyen que je sois moyen réceptif à ce qui se passe sur scène, surtout passé le 5e litre de bière. Au milieu des titres entendus ce soir, je retiendrai un « Par Belenos » très accrocheur et qui réveillera partiellement le public, et je sais que furent également joué « Morfondu », « Terre de Brume », ainsi qu’un nouveau morceau de l’album qui devrait sortir l’été prochain, et qui m’a marqué par sa longueur (dépassant allègrement les 10 mn) et par sa richesse d’ambiances. Je ressors de ce concert conquis par BELENOS, porteur de belles ambiances et à la discographie que je découvre riche et varié, ne reste plus qu’à s’y plonger sérieusement.

Le temps d’attraper une bière ou deux (ceci est officiellement un CTRL C / CTRL V du paragraphe précédent) et nous retournons dans la salle pour la tête d’affiche, MELECHESH. Je suis fan depuis « Sphynx », et trouve que le groupe n’a fait que se bonifier au fil des années, déviant d’un black bien aride des débuts à des influs thrash beaucoup plus immédiates et marquantes, sans laisser de côté la coloration Moyen-Orientale. C’est donc avec beaucoup d’attentes que j’étais venu pour eux ce soir, qui plus est (à ma connaissance), leur premier passage dans la capitale des Gaulles. Et pourtant ça s’annonçait déjà comme un concert compliqué, quand un grand gaillard prit le micro (Will Hien c’était toi ?) pour nous annoncer que le groupe n’avait plus de batteur depuis quelques jours seulement (un départ surprise ?). De ce fait, le concert n’aurait pas du avoir lieu, et au dernier moment Kevin Paradis (SVART CROWN entre autres) avait pu apprendre en 3 jours ( !) une partie du set et les dépanner pour ce soir. OK, on va bien voir ce que ça donne alors même que les musiciens montent sur scène, tous cagoulés comme des guerriers du désert à l’exception d’Ashmedi qui brandit fièrement sa magnifique guitare 12 cordes (qu’il ne gardera malheureusement que pour les 2 premiers morceaux avant de passer sur une Flying V), son crâne chauve et son bouc de 10 cm (ça nous fait lui et moi un point commun, et je ne parle pas de la 12 cordes). Ouvrant les hostilités sur « Illumination : The Face of Shamash », une parfaite mise en condition avec sa prodigieuse montée en puissance, le show ne pouvait qu’envoyer du lourd…s’il n’y avait eu d’emblée un gros problème de son, la batterie couvrant complètement les guitares sur l’ensemble du morceau. Situation d’autant plus frustrante que la richesse de MELECHESH provient bien de ses prodigieux riffs, qui confèrent à la musique du combo une aura magique que j’aurais bien aimé vivre de près ce soir là…un peu partout sur scène et dans la fosse on s’agite pour faire comprendre à l’ingé son qu’il devrait monter les guitares, ce qu’il finira par faire pour « Sacred Geometry », le second titre. Cela tombe bien, le passage à 1mn26 (version studio) étant l’un des plus heavy de leur dernier album en date, et qui commencera à faire secouer quelques nuques chevelus ou pas ici et là dans la salle, avec même (ho joie) un semblant de début de pogo. Malheureusement, Ashmedi prit pour le reste du set une autre guitare, la fameuse Flying, et le son des guitares retomba au niveau des pâquerettes sans que l’ingé son ne le réalise semble t-il, ce qui fit que la suite et fin du set fut de nouveau noyé par la batterie, qui ceci dit en passant étant bien tenu par mr Paradis, Kevin de son prénom. Et alors que les titres défilaient et que je me laissais doucement porter par ces riffs issus de l’ancien temps et le jeu de scène énergique d’Ashmedi et de ses comparses, voilà qu’il annonce déjà le dernier morceau du set ?!! « Rebirth of the Nemesis », titre d’ouverture du magistral album « Emissaries », petit joyau indispensable d’une setlist de MELECHESH, pour ça je suis conquis…Will Hien viendra faire les chœurs sur la toute fin du titre, ça envoie c’est clair mais…mais…après seulement 6 titres tu nous annonces déjà la fin ?!!! Vu la durée moyenne des chansons, le groupe a du jouer 40 mn à tout péter avant de quitter définitivement la scène, petit espoir d’un rappel, le public est chaud mais finalement rien…nous quittons la salle un brin dépité, mais conscient qu’avec les galères de batteur le groupe a préféré assurer le minimum syndical, on aurait pu ne pas du tout les voir jouer (on se rassure comme on peut). Sans doute aussi que l’heure tardive pour ceux qui prenaient le dernier bus a aussi du jouer, MELECHESH ayant entamé avec 30 mn de retard sur l’horaire prévu son set ; sans compter les soucis de niveaux sonores déjà évoqués…Pour avoir regardé sur setlist.fm, le groupe joue d’ordinaire en moyenne 11 voire 12 titres, nous n’en aurons ce soir droit qu’à 7 en tout…

Mais ne restons pas sur une fin négative, j’ai passé un bon moment malgré une fin en queue de poisson, et bravo encore aux orgas pour une telle affiche qui plus est adossée à une association qui fait du bien autour d’elle, c’est finalement rare dans notre univers. Frustré je suis de n’avoir pas pu jouir d’un show entier de MELECHESH, dans de meilleures conditions, j’espère ardemment que leur nouvel album qui sort de façon imminente va les ramener en terres Lyonnaises, qu’on puisse jouer la seconde mi-temps…

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