Ildfar - Nattemørkets kall
Chronique
Ildfar Nattemørkets kall
Bon, c’est la deuxième fois que je parle de ce groupe norvégien donc pas besoin d’en refaire la biographie. Pardon ? Tu as oublié ? tu as raté ça ? Quelle mémoire de merde dis-moi ! C’était pourtant hier ou presque… Mai 2021. Bon… Alors vite fait hein ! ILDFAR est un groupe qui prétend être né en 1994 mais qui n’a jamais rien sorti avant 2021. C’est un one-man band tenu par Thomas Aamodt, alias Favn, et la seule certitude, c’est qu’il a été actif en 2006 au sein de WITHER, groupe dans lequel il partageait l’affiche avec Azrael (ATRA MORS, ETHEREAL FOREST…).
Était-il vraiment actif en 1994 ? Il aurait pu. Pas nécessairement pour son âge mais pour ses ambiances. On va y retrouver un black metal froid mais bien saupoudré de claviers. Ils donnent d’ailleurs des airs de BURZUM à ces compositions généralement excitées. Certaines sont plus agressives et sans compromis, comme « Helvetes porter » qui pour le coup va se rapprocher de DARKTHRONE. On trouve finalement une certaine variété le fond de ces 42 minutes, mais toujours en restant dans un black metal à l’ancienne. Les claviers ne sont pas envahissants et bien répartis, totalement absents de certains morceaux, tandis que c’est parfois une guitare acoustique qui vient ajouter son petit grain de sel aux atmosphères.
Un autre point qui me plaît beaucoup, c’est l’effort apporté dans les différents types de vocaux. Tour à tour agressifs ou plaintifs, ils parviennent à intensifier les sentiments transmis. Les effets ajoutés sur « The Realm of Frost » et « In the Forest They Whisper » me déchirent le cœur.
Par contre, deux petites choses me chagrinent : la pochette ne m’évoque pas suffisamment de sensations, ou du moins pas autant que la musique, et j’aurais aimé un poil moins de titres. Il y en a 10, dont deux instrumentaux, et alors que j’aurais aimé m’en réjouir, je me retrouve un peu perdu, n’arrivant pas à tous les savourer. J’avais déjà formulé cette dernière remarque lors de la chronique de l’album précédent, mais j’ai à nouveau ressenti une longueur à l’écoute de ce Nattemørkets kall. C’est cependant moins pénalisant qu’en 2021 car les trois derniers morceaux sont parmi les meilleurs. L’attention et le plaisir reviennent donc finalement à leur top à ce moment-là et tout le négatif est oublié.
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