Farsot - Life Promised Death
Chronique
Farsot Life Promised Death
FARSOT sort un quatrième album en 25 ans d’existence. On a connu pire, mais il faut tout de même avouer qu’on est dans la moyenne très, très, très basse des groupes de black metal. Faisons tout de même attention aux chiffres, car même si les Allemands se sont réunis en 1999, ce n’était qu’en 2007 qu’ils avaient sorti leur premier méfait. Et je ne pense pas me tromper en affirmant que ce llll avait eu un bon succès, mais aussi qu’il est resté leur plus belle réussite. Insects (2011) et Fail·Lure (2017) ont eu leurs fans, mais il y manquait quelque chose pour retrouver la puissance du premier. En tout cas, c’est ce que je ressentais… et c’est encore une fois ce que je ressens avec le petit nouveau : Life Promised Death.
En fait, ce qui m’avait particulièrement plu lors des débuts du groupe, c’était leur capacité à créer des ambiances à la fois belles et torturées. Les mélodies étaient là mais il y avait une majorité de vocaux désespérés, nerveux ou à fleur de peau… Désormais, le chanteur s’est « amélioré », mais n’arrive plus à varier les sensations de l’époque. Il fait certes beaucoup plus appel à des parties susurrées ou même à du chant clair, mais sans parvenir à y glisser beaucoup d’émotion.
Il en résulte des morceaux très bien écrits mais manquant un peu d’âme. C’est un peu le même problème que chez les autres Allemands de SECRETS OF THE MOON, qui sonnaient un peu trop doux, qui étaient un peu trop policés. Il y a dans ce nouveau FARSOT une belle démonstration de composition, une envie évidente de trouver le bon riff, le bon son, le bon rythme, mais il y manque une certaine dimension, un certain relief, une certaine part d’improvisation.
Attention, mon objectif n’est que d’expliquer ce qui m’empêche de mettre ces sept compositions au niveau du premier album. Je mets donc le doigt sur ce qui me dérange, mais il ne faudrait pas croire que les qualités sont nulles. Le travail parvient tout de même à faire taper du pied et le cerveau appréciera les compositions fluides et énergiques.
Le groupe prouve également que s’il a une base black metal il n’est pas que ça, et il apporte des éléments modernes, un peu post, dans sa mixture. C’est aussi le cas dans son imagerie, et dans le clip qu’il a sorti récemment pour soutenir l’album. « Nausea » emmène ainsi l’auditeur dans un monde urbain, nocturne, déprimant, et hanté par des humains qui aimeraient sans doute être n’importe où d’autre qu’à leur place…
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