chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

God Dethroned - Passiondale

Chronique

God Dethroned Passiondale
Il y a tant de choses à dire sur ce nouveau God Dethroned ! Il sera déjà de bon ton de rappeler que « Passiondale » est quand même le 8e album d'un groupe qui a déjà plus de 15 ans de carrière derrière lui et une belle discographie à son actif : il n'est pas trop tard pour vous y mettre, mais il y a du rattrapage dans l'air. Ce nouvel album, bien que peu surprenant dans le fond, apporte dans la forme son lot de changements, notamment au sein du line-up : alors qu'on croyait Arien Van Weesenbeek (batterie) bien intégré au sein du groupe (ceux qui l'ont vu lors de la tournée de 2006 avaient pu voir son enthousiasme sur scène), voilà qu'on apprit l'année dernière qu'il quittait le groupe pour rejoindre…. Epica ! Heureusement, il fut vite remplacé par une vieille connaissance, Roel Sanders, qui fit partie du groupe de 97 à 2000 (et fut présent sur l'un des meilleurs albums du groupe, « Bloody Blasphemy »), et qui rejoint donc le bercail après quelques années d'errance chez Inhume (excusez du peu). Inutile de vous dire que « Passiondale » reste autrement moins brutal qu'un « Decomposing From Inside », mais bien plus que les 2 derniers albums du Dieu Dethroné !
Autre changement un peu moins profitable à mon sens, le départ d'Isaac Delahaye (lead guitare), lui aussi présent depuis de nombreuses années au sein de la formation Batave, remplacé par la charmante Susan Gerl. Cependant, et nous le verrons dans la chronique, son charmant minois ne compense pas sa discrétion, et c'est un atout sur lequel God Dethroned ne peut plus compter…

Fidèle au poste, inébranlable et leader incontesté du groupe, Henri Sattler est toujours la tête de proue du groupe, cumulant les fonctions de guitariste / chanteur, de parolier, et ayant amené en plus cette fois ci le concept liant « Passiondale » à God Dethroned. En 2 mots, c'est au retour d'une beuverie en Belgique qu'il passât devant cet ancien site de la 1ere Guerre Mondiale, et les quelques vestiges de l'époque l'ont inspiré pour illustrer ce nouveau album retraçant les souffrances, craintes et incertitudes qui ont du animer les soldats présents à cette époque là. Avec ce concept guerrier, c'est naturellement qu'on découvre avec « Passiondale » un retour aux racines du groupe : un death / thrash particulièrement dynamique, toujours accompagné de nombreuses lignes mélodiques qui en relèvent l'intérêt. Plus de blasts, de tempos rapides, que sur le décevant « The Toxic Touch » : c'est aussi tout l'intérêt d'avoir fait évoluer le line-up, on sent que le retour de Roel Sanders a joué dans la brutalité des compositions, qui sans être aussi épiques qu'auparavant, bénéficient de nombreux passages blastés plus nombreux qu'à l'accoutumée. Peut être aussi qu'Arien était un peu limité, n'est pas Laureano qui veut…

Quiconque a apprécié God Dethroned sur ses précédents efforts ne sera pas étonné de retrouver les composantes habituelles du groupe : un habile mélange de riffs aux cadences impitoyables et de subtiles percées mélodiques, souvent cadencés de façon impitoyables. L'ombre de Slayer a toujours accompagné God Dethroned depuis sa création, et c'est sans surprise qu'on découvre une forte réminiscence des Américains sur « No Man's Land » et « No Survivors », par le biais de l'agencement des rythmiques guitares / batterie, au détour d'un riff ou tout simplement parce que Sattler ne sait jouer que des solos « à la Kerry King » (d'où l'importance d'un autre soliste pour contrebalancer). Les tempos rapides sont légion : du brutal démarrage de « Under A Darkening Sky » aux deux titres cités précédemment, le groupe a vraiment pris une cure de jouvence en rapatriant Roel Sanders au sein du giron familial : « Passiondale » est l'album le plus rapide et typé thrashy depuis « Into The Lungs Of Hell » quand même ! Mais Sattler and co n'en oublient pas pour autant la dimension mélodique : ainsi, « Passiondale », « Fallen Empires » ou les instrumentaux d'intro et d'outro « The Cross of Sacrifice » / « Artifacts of The Black War » comprennent tous leur part d'accroches mélodiques, même si il faut bien le reconnaître, les mélodies sont souvent bien moins inspirés que le passé (Isaac, reviens !!). Le point culminant de l'album est le titre phare « Poison Fog », qui démarre de façon extrêmement brutale avant de calmer de façon très subtile le jeu au bout de 2 minutes, amenant l'auditeur vers un passage atmosphérique, où surprise….un chant clair masculin apparaît, des nappes de claviers l'accompagnent… vers un retour bienvenu des passages blastés, avant de s'achever par un magnifique (et l'un des seuls de ce genre) solo aérien… Ce titre est une belle surprise, et rappelle par sa structure un peu plus complexe des chansons épiques dont God Dethroned nous régalait à la fin des années 90 avec « The Grand Grimoire » ou « Soul Capture 1562 ». Quitte à se rappeler d'anciens titres, le refrain de « Behind The Enemy Lines » ressemble beaucoup à « Sart In Your Wounds »…ben alors Henri en passe d'inspiration pour le coup ?

Dans ce concert de louanges, j'ai quand même deux regrets principaux : le départ d'Isaac, dont les solos et surtout la touche mélodique manquent terriblement (il a balisé par le passé certains des meilleurs titres du groupe, notamment sur « The Lair Of The White Worm ») ; et l'apparition du chant clair sur « No Survivors » et « Poison Fog » qui me fait un peur peur pour la suite. Si sur « Poison Fog » cela passe tout seul car bien amené, on ne peut pas en dire d'autant de « No Survivors » dont ce passage, au milieu de ce déferlement de brutalité, ressort comme un poil sur la pinte de bière. J'espère vraiment que cela restera une expérimentation propre à cet album, et que le prochain sera au moins aussi brutal et inspiré, sans s'ennuyer avec des ajouts pas toujours de bons goûts… L'un dans l'autre, ce n'est qu'un détail heureusement insignifiant qui ne compromet pas le plaisir de nos retrouvailles avec les Hollandais : « Passiondale » est très correct, efficace et digeste (38 mn !) ; mais je reste nostalgique de l'époque « The Lair Of The White Worm », d'où une note un peu en deçà pour équilibrer. Rendez vous au prochain album pour je l'espère un line-up plus intégré dans la composition…

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

von_yaourt citer
von_yaourt
25/04/2009 16:07
note: 7.5/10
Globalement d'accord avec toi, même si pour moi Passiondale est bien meilleur que The Lair Of The White Worm qui devenait naze passés les trois premiers morceaux. Là c'est l'inverse : seuls les trois derniers morceaux sont nazes sur ce nouvel opus. Et effectivement, pour moi aussi les passages en "vrai" chant clair sont un moins.

Je suis enchanté par le retour de Roel qui fait une superbe prestation, et ravi du départ d'Arien et d'Isaac qui n'ont fait que niveler les compositions par le bas. Quant à Susan elle n'a pas enregistré l'album il me semble, elle n'est arrivée qu'après.

Bref, un bon album pour moi, bien qu'il faille que je l'écoute plus (j'attends de l'avoir physiquement pour ça), et même si il n'atteint pas le niveau qu'ils avaient avant de se vautrer avec les deux précédents albums.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
God Dethroned
Death / Thrash Mélodique
2009 - Metal Blade Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (4)  7.88/10
Webzines : (26)  8.1/10

plus d'infos sur
God Dethroned
God Dethroned
Death Mélodique - 1991 - Pays-Bas
  

tracklist
01.   The Cross of Sacrifice  (01:05)
02.   Under a Darkening Sky  (03:59)
03.   No Man's Land  (03:14)
04.   Poison Fog  (06:39)
05.   Drowning in Mud  (03:44)
06.   Passiondale  (04:05)
07.   No Survivors  (03:51)
08.   Behind Enemy Lines  (03:38)
09.   Fallen Empires  (04:49)
10.   Artifacts of the Great War  (02:57)

line up
parution
27 Avril 2009

voir aussi
God Dethroned
God Dethroned
The Toxic Touch

2006 - Metal Blade Records
  
God Dethroned
God Dethroned
Under The Sign of the Iron Cross

2010 - Metal Blade Records
  
God Dethroned
God Dethroned
Into the Lungs of Hell

2003 - Metal Blade Records
  
God Dethroned
God Dethroned
Illuminati

2020 - Metal Blade Records
  
God Dethroned
God Dethroned
The World Ablaze

2017 - Metal Blade Records
  

Essayez aussi
Dagon
Dagon
Terraphobic

2009 - Bombworks Records
  
Revocation
Revocation
Netherheaven

2022 - Metal Blade Records
  
Kalmah
Kalmah
For The Revolution

2008 - Spikefarm Records
  
Skeletonwitch
Skeletonwitch
Devouring Radiant Light

2018 - Prosthetic Records
  
Taetre
Taetre
The Art

1998 - DieHard Music
  

Destruction
Eternal Devastation
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique
Conquer or Perish European Tour 2024
Exhumation + Initiation + V...
Lire le live report