God Dethroned - The Lair of the White Worm
Chronique
God Dethroned The Lair of the White Worm
A peine un an après
« Into the Lungs of Hell », God Dethroned est de déjà de retour avec un nouvel album et un line up entièrement revu et corrigé. Henri « le Serpent King » Sattler (chant / guitare) s’affirme désormais comme le leader incontesté du groupe après le départ des derniers membres originels, et il a su recruté des remplaçants de talent, à commencer par Isaac Delahaye, arrivé depuis peu au poste de guitariste, et qui a apposé des solos particulièrement inspirés sur pratiquement tous les titres de l’album (« Nihilism »et « The Lair of the White Worm » en tête). Le batteur Arien déjà présent sur « Into the Lungs… » confirme qu’il est parfaitement à sa place dans le groupe, son jeu étant rempli de petites subtilités et d’une utilisation de la double très judicieuse, et pour ce qui est de blaster il n’a pas perdu la main !
« On peut changer une équipe qui gagne, mais si c’est la recette qui marche généralement on la garde ». C’est la réflexion qu’a du se faire le groupe au moment de composer ce nouvel opus, qui ne dévie pas du cap fixé depuis les 3 derniers albums : mêler agressivité et mélodie dans un combat permanent pour savoir qui l’emportera. Au final c’est souvent la brutalité qui gagne la manche, les mélodies n’étant distillées qu’avec parcimonie, mais quand elles débarquent soudainement c’est toujours magnifique (« Nihilism », décidément le meilleur titre de l’album). Le groupe s’est quand même fendu d’un sublime titre mid-tempo, « Rusty Nails », tout en mélodies accrocheuses et qui fait le lien entre le carnage auditif de la première et seconde partie de l’album.
Globalement « The Lair of the White Worm » est donc plus mélodique, plus inspiré et plus varié que son prédécesseur qui était un rien décevant. Les mélodies sont toujours de mises (« Nihilism », le début de « Arch Enemy Spain », « Rusty Nails »), les titres rapides également (le reste de « Arch Enemy Spain », « Loyal to the Crown of God Dethroned », « Salt in your Wounds »), et si le chant du Serpent King se veut encore un peu plus proche du black qu’auparavant on reste en terrain conquis. Tous les compos sont servis par une production magistrale, digne des meilleures sorties actuelles, et qui est la meilleur dont ai jamais bénéficié le groupe jusqu’alors. S’il fallait émettre un reproche à cet album, outre sa non prise de risques flagrante, c’est la légère baisse de qualité des trois derniers titres de l’album, qui manquent un peu de saveur après un début haut en couleur. Mais dans l’ensemble, « The Lair of the White Worm » reste du très bon God Dethroned, le parfait compromis entre la brutalité de
« Ravenous » et l’aspect thrashisant d’
« Into the Lungs of Hell ».
God Dethroned poursuit donc son chemin sans se soucier des modes actuelles, avec un line-up remis à neuf et la même constance de qualité dans son Death / Thrash. « The Lair of the White Worm » est tout ce qu’il y a de plus classique dans le style, mais la dizaine d’années d’expérience derrière pour trouver des mélodies et des riffs de tueurs fait la différence auprès de la concurrence. Un album qui mérite une place de choix dans votre discothèque.
| Chri$ 26 Novembre 2004 - 2634 lectures |
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3 COMMENTAIRE(S)
citer | Chri$ 21/10/2006 09:14 | note: 8/10 | ajout de quelques mp3, pour montrer à ceux qui découvriraient le groupe avec "the toxic touch", à quel point l'album d'avant est bien plus énorme |
citer | A force de l'écouter il me lasse un peu plus vite que les autres qd même...
bien mais il sauraient pu mieux faire. |
citer | Chri$ 26/11/2004 | note: 8/10 | sortie prévue fin novembre en édition limitée avec un DVD bonus de 50 min comprenant des itws du groupe. |
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3 COMMENTAIRE(S)
21/10/2006 09:14
09/03/2006 17:27
bien mais il sauraient pu mieux faire.
26/11/2004