Il y a beaucoup de groupes récents que je suis de près, que je scrute à la loupe. Mais il y en a certains que je place au-dessus des autres et qui me foutent les poils, m’ayant offert les plus belles écoutes de ces dernières années. Je pense à
GRIMA,
AARA,
LE PROCHAIN HIVER,
DAUÞUZ,
SEVEROTH... et deux, trois autres...
BILWIS n’est pas encore dedans. Normal, la formation allemande n’avait sorti qu’un album jusqu’à maintenant, en 2022. J’avais d’ailleurs mis un 9/10 à ce
Pan, une note totalement méritée et que je ne regrette pas vu le nombre d’écoutes que j’ai enchaînées encore par la suite. Par contre, j’attendais un second album pour savoir si le talent dégoté par Northern Silence Productions allait enfoncer le clou ! Et le voilà, il est arrivé et je peux faire mes constatations.
Côté pochette, parfait, elle est magnifique. Tout le monde l’aura compris, elle représente le fameux joueur de flûte de Hamelin, dont la légende a été principalement popularisée et rendue célèbre dans le monde entier grâce aux frères Grimm. Hamelin, qui se dit donc
Hameln en allemand, est le nom de cet album. Il contient 9 nouvelles compositions et celles-ci nous replongent en 1284, lorsqu’un dératiseur a été embauché par un village pour dératiser un village. Il a employé son instrument de musique, une flûte, pour attirer et noyer les rats dans la rivière qui arrose la ville. Mission accomplie, sauf qu’il n’est pas payé comme il le devait. Il décide donc de se venger en hypnotisant cette fois-ci tous les enfants du village qu’il entraîne vers la mort...
BILWIS a eu une bonne idée de reprendre cette histoire car même si elle ne sonnait pas très « black metal » à la base, elle permet d’éviter une thématique trop banale.
Visuel et thématique validés. La musique maintenant. Excellente elle aussi. Ouf ! On retrouve toujours un black metal sombre porté par des vocaux grondants et accusateurs, mais éclairé par moments par des envolées salvatrices. L’album n’est pas avare en mélodies percutantes, qui viennent frapper l’esprit dès la première écoute. C’est surtout un solo flirtant avec le progressif qui se démarque du reste, placé sur « Trutz, Blanke Hans »,. Il vient idéalement relancer le morceau et apporte une petite originalité inattendue. Et c’est là que je peux expliquer ma note de l’album, inférieure d’un demi-point à celle du précédent. Hameln est excellent, mais pas ultime comme son prédécesseur. Il en reprend la plupart des éléments, mais un très léger cran en-dessous, avec moins de surprises dévastatrices. Du coup, on jubile un peu moins qu’avec Pan. Ce n’est pas une déception parce que l’envie de réécouter l’album est bel et bien présente et que le plaisir reste évident, mais
Pan avait plus de force, un poil plus.
Alors
BILWIS arrive-t-il à entrer dans le club très select des groupes que j’ai cités dans mon introduction ? Oui. Evidemment. Mais j’attends une petite étincelle supplémentaire sur la suite !
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