Ce putain de groupe n’en finira donc plus de partir et de revenir ? On ne sait plus s’il est toujours actif, s’il revient juste pour quelques compositions, si celles-ci sont nouvelles ou tombées d’un vieux tiroir, si ceci, si cela... On ne sait même plus qui est dans le projet d’ailleurs. Enfin si, on sait qu’il y a Blake Judd, le gros vilain arnaqueur est l’âme de
NACHTMYSTIUM depuis 2000 et il semble incapable de véritablement mettre fin à son bébé. La formation a été considérée active de 2000 à 2013, est revenue dès 2014 pour une petite année, pour quelques mois en 2016, puis a semblé véritablement de retour entre 2017 et 2020 pour s’éteindre encore une fois et repointer le bout de son nez en 2024, avec ce nouvel album.
Désormais, Judd se crédite aux guitares, au synthé, au piano et aux vocaux et annonce être accompagné de Ken Sorceron à la basse (
ABIGAIL WILLIAMS), Francesco Miatto à la batterie (
CHARUN), Andrew Markuszewski pour quelques parties vocales (il faisait déjà les guitares dans le groupe dès les années 2000) et Matt Thomas pour certaines parties aux guitares. Le label est une nouvelle fois Lupus Lounge, comme sur l’EP sorti en 2018 :
Resilient, comme quoi on peut rester près de 6 ans avec Judd sans s’embrouiller ni se faire dérober tous ses biens…
Oui, je remets encore le couvert sur ces histoires qui remontent pourtant à 2013, mais elles ont eu de forts impacts sur le groupe, sur les formations qui travaillaient jusqu’à lors avec Judd et évidemment sur les fans eux-mêmes. Nombreux sont ceux qui ne veulent plus s’intéresser à
NACHTMYSTIUM ou ceux qui écouteront avec un apriori négatif et ne parviendront pas à le surpasser, comme avec
INQUISITION ou
PESTE NOIRE pour d’autres raisons…
Pourtant cet album mérite d’être écouté, et il mérite même d’être vénéré vu la qualité des compositions. Tous les morceaux sont excellents avec des solos mélodiques dévastateurs qui font un bien fou aux oreilles. C’est simple, les 7 titres sont irrésistibles, avec en plus des vocaux qui hurlent des paroles qui restent en tête. Judd a encore ce talent pour trouver des titres à ses morceaux et crier au bon moment, de manière audible, ces mots-là. Ici, on entend parfaitement et on se met à grogner en chœur des « Conquistadoooooor », « Predator Phoenix », « Survivor’s Remorse »… Tout fonctionne et tout est imparable.
C’est fort et j’avoue ne pas comprendre les critiques ou réserves qui se sont manifestées.
NACHTMYSTIUM balance du très lourd, du très efficace. Peut-être que c’est trop instantané et catchy pour certaines oreilles, mais les miennes ont jubilé sans temps mort durant 45 minutes.
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