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Kold - Det falmede håb
Chronique
Kold Det falmede håb
Il y a deux ans, j’avais trouvé le premier album de ces Danois particulièrement réussi, parce qu’il parvenait à imposer rapidement des ambiances et des paysages magnifiques. Par contre, il a fallu que je relise ma chronique pour m’en souvenir, car j’avais complètement oublié que je l’avais écouté… et apprécié ! J’hésite donc à dire du bien de son successeur, car il se pourrait que le même phénomène se répète : je vais aimer, puis ne plus y penser dès que je serai passé à autre chose.
Ce serait bien possible, d’ailleurs, car j’ai eu exactement la même réflexion avant de lancer l’écoute : « Le nom du groupe (KOLD) est mauvais, il n’a aucune originalité et rappelle d’autres formations », « la pochette n’a rien de particulier et ne donne pas spécialement envie d’écouter ». Et puis, dès les premières minutes, la même surprise : « Mais c’est excellent tout ça ! », « Quel grand écart entre le visuel et la musique ! ». Je n’ai eu que des impressions positives, et je suis persuadé que n’importe qui d’autre en aurait eues aussi.
Det falmede håb commence par une introduction somme toute banale de deux minutes, avant d’enchaîner sur cinq compositions enchanteresses. Le black metal est atmosphérique, mais adopte une approche, un son et des évolutions résolument modernes, qui pousseront certains à l’associer au « post-black ». Ils n’auraient pas tout à fait tort. Mais ce n’est pas ce qui compte le plus : l’essentiel, c’est la capacité des Danois à créer, une fois encore, des ambiances fortes, traversées de sentiments variés et puissants. Les morceaux sont pleins de mouvements : de violentes bourrasques succèdent à des moments de calme salvateur. La beauté, elle, ne disparaît jamais.
Les titres des morceaux confirment la sensibilité recherchée par les musiciens. Tout est interprété en danois, et les traductions révèlent qu’il est question de « Tout ce que nous avions aimé », « Le passé révolu », « Ce que tu as oublié », « Le soleil se couche »… Même le titre de l’album, L’espoir évanoui, évoque une certaine fragilité.
C’est un très beau travail, et l’on comprend vite pourquoi le label Vendetta l’a pris sous son aile, lui qui s’occupe déjà de SHAGOR, ERNTE, ILD ou encore ILDSKÆR. Ce label a décidément le don de repérer les formations qui maîtrisent l’art de l’équilibre entre force et sensibilité.
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