Watchmaker - Erased From The Memory Of Man
Chronique
Watchmaker Erased From The Memory Of Man
Au même titre que les épidémies de gastro ou les pannes du métro Lyonnais, il semblerait que les albums de Watchmaker suivent une certaine saisonnalité. Certes, « Kill.Fucking.Everyone » leur précédent album datait initialement de 2003, mais Earache avait récupéré les droits chez Willowtip pour nous faire saigner les oreilles dès le printemps de l’an de grâce 2005. Et voilà qu’accompagnant la venue de l’hiver (et donc de la recrudescence des gastros (et des pannes techniques sur la ligne D ((bien qu’on puisse affirmer sans conteste que ce genre d’événements « indépendants de notre volonté » (dixit les TCL eux-mêmes) soient fréquents quelque soit la période de l’année)) et oui j’aime les parenthèses (allez une autre pour la peine)))… un nouvel album de Watchmaker vient donc de sortir.
Watchmaker, ou le chaos sonore fait grind. Point de paroles dans le livret, il est même à se demander si une quelconque expression écrite est délivrée par le groupe à l’exception du nom de chaque titre, tant les hurlements de fou furieux dont nous ponctuent Brian Livotti sur ces 26 et quelques minutes ressemblent à du pur yaourt et sont « difficilement » compréhensibles. (Et c’est un euphémisme). Ses compagnons s’évertuent quand à eux à produire la musique la plus bruyante qu’il soit, y mêlant quelques riffs presque blacks, un peu de crust, et surtout une bonne dose de « bordel sonore ». Les qualificatifs les plus appropriés ici seraient donc « chaotique », « bruyant », « foutrement agressif » et « sacrément vindicatif » (« bestialement dévastateur » peut aussi être envisagé). Les 18 titres s’enchaînent comme des écologistes néo-hippies à un arbre prochainement déraciné, et ne comprennent aucun temps de répit. Je vous incite au passage à augmenter le volume sur le dernier titre, vos voisins seront ravis de la petite surprise auditive qui conclut le morceau (et l’album).
Avant de conclure, il est intéressant de noter que Watchmaker arrive à être suprêmement agressif sans user et abuser des blasts, la violence dégagée venant surtout des cris de démence de son chanteur.. Comme quoi le blast n’est pas la seule manifestation d’une certaine brutalité en matière de musique. Moi aussi j’en apprends tous les jours, merci Thrashocore !
Bref, à « écouter » (« à subir » diront certains), c’est de l’« Extreme Music For Extreme People » comme disait papy Morbid Angel…
| Chri$ 6 Décembre 2005 - 1364 lectures |
|
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo