Ultra Vomit - M. Patate
Chronique
Ultra Vomit M. Patate
Ca m’énervait vraiment de les voir en interview dans ce fabuleux webzine sans avoir la moindre petite chronique : de quoi je parle ? (pour ceux qui sont assez abrutis pour pas avoir vu le titre) Mais des non moins fabuleux Ultravomit et de leur fabuleux album Mr Patate qui sera désormais gros niqué dans ce fabuleux webzine, fabuleux, non ?
En gros, pour les plus mathématiciens de nos lecteurs,
Ultravomit = (gronibard)Nantais x Son énorme / Connerie intense
Pour les moins pythagoriciens et plus littéraires, Ultravomit, c’est la finesse de l’esprit Scholastique et dionysiaque généralement associé à Largepoitrine (c’est Gronibard en politiquement correct) en tant qu’interprétation ontologique du monde qui nous entoure, associé à un nombre de décibels qui ferait passer le démarrage d’un A380 pour une flatulence d’ecclésiastique (enfin à part pour le Pape, qui en lâche certains qui font du bruit, mais lui il triche, son anus artificiel est rouillé, alors ça fait plus de bordel forcément.)
En résumé, c’est du grind, qui est à Mozart ce que le beaujolais nouveau est au Château Yquem 82, ou au Figeac 71 : c’est gros, gras, ça tâche et quand on en abuse, ça fait mal au ventre.
Mais là, point d’intros piquées au Grand Détournement, ou à des pornos ECO + doublés façon malgache, mais des reprises à la con, une bonne dose de stupidité crasse mais tellement réjouissante, des chansons courtes (c’est quand même du grind, je vous prie de ne pas l’oublier. Merde c’est pas dur à se rappeler…ça pour retenir le nom de la première démo d’Immaurtaule, ça y’a du monde…c’est pas possible..) donc, des chansons courtes, mais néanmoins groovy. On retrouve moins l’ambiance potache de Bronigard (c’est Gronibard pour les dyslexiques), du type on-fait-toujours-la-même-chose-pour-toutes-les-chansons, qui est marrante au départ, et gonflante à la longue. La on sent qu’il se sont cassé le cul pour composer, ils ont dû passer au moins, pfffff je sais pas moi, 1’30…1’40 pour composer les riffs.
Reste que même si c’est rigolo, on n’écoute pas que pour la reprise du générique de Max & Compagnie, ou I like to vomit, parodie hilarante du ‘I like to move it’, qui a fait la joie de toutes les boums des chroniqueurs de ce webzine, avant qu’ils découvrent Metallica, ACDC. (Putain merde, y’a pas d’éclair pour mettre entre AC et DC, fait chier.) J’en arrive à réellement apprécier les chansons, ça bouge bien, ça hurle à tous les étages, c’est du bon.
Autre élément qui fait ressortir le combo Nantais, autre le fait qu’ils soient Nantais, ce qui est déjà pas mal, mais bon y’en a d’autres des Nantais, et même des qui font ressortir que dalle, donc ce qui les fait ressortir de la masse informe des groupes de grind pipicacapopocuculprout pompés sur Anal Cunt, c’est aussi ce son massif, qu’on entend rarement pour ce style de musique, où le canon du genre, c’est plutôt ‘micro dans la chasse d’eau pour la voix’- qui est généralement à chier, ça tombe bien,- et ‘batterie dans le garage à côté de la Fiat Punto Modèle Luca Turilli, avec les bas de caisses violet, et les jantes alu 17 pouces.’
Bref, viendez pour la déconne, restez pour la musique. Mention spéciale à Captain Igloo (parce que ses poissons panés me font effectivement gerber) à Bouba, bouba, mon petit ourson, nostalgie oblige, et une souris verte. Et je conseille d’aller sur le site, ne serait-ce que pour regarder Judas Prost, magnifique clip à côté desquels les clips de Mylène Farmer ou de Kyo ont l’air de videos de démonstration de déboucheur d’évier multifonctions chez Castorama.
Bite, couille nichon Arthur
(Je sais, je sais, c’est gratuit mais ça fait toujours plaisir.)
| $am 21 Janvier 2005 - 3884 lectures |
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