Lock Up - Play Fast Or Die
Chronique
Lock Up Play Fast Or Die (Live)
(Live In Japan)
Dans la famille « Grind qui bute », je demande Lock Up. Les plus férus de super groupes se souviendront que ce projet créé en 2000 a rassemblé dans ses rangs des noms que tout métalleux qui se respecte a appris à apprécier : de Peter Tägtgren (Hypocrisy, Pain) à Tomas Lindberg (At The Gates, The Crown, The Great Deceiver) en passant par Shane Embury (Napalm Death) ou Nick Barker (Dimmu Borgir), Lock Up n'a vu passer que du beau monde, fermement décidé à nous faire saigner les conduits auditifs de la plus belle des manières.
Ce live est parfaitement représentatif de ce qu'à proposé Lock Up sur ses deux albums (« Pleasure Pave Sewers » en 2000 et
« Hate Breeds Suffering » en 2002), alignant à part égale des titres des deux opus. Le parfait best of en quelque sorte, en attendant un hypothétique 3ème album. Auparavant uniquement disponible au Japon ou il a été enregistré en 2002, on peut en effet supposer que sa récente ressortie dans nos contrées ou en import américain est un hommage franc et sincère à Jesse Pintado (RIP), qui en était le principal compositeur de Lock Up. Se situant en effet dans la droite lignée de Napalm Death, Lock Up est tout à fait recommandé à qui apprécie le blast à tout va et les titres qui ne s'étirent pas en longueur.
Ce live d'une vingtaine de titres pour 45 petites minutes n'aurait pu mieux retranscrire la férocité du groupe sur scène : le son est dantesque, avec un Nick Barker aussi rapide et magistral qu'il est triggé (mais le son de caisse claire n'est pas désagréable à l'oreille) ; la section rythmique Pintado / Embury assure avec une mise en place absolument parfaite ; et Tompa joue son rôle de meneur à la perfection. Les titres s'enchantement de façon soutenu, le groupe jouant les compos encore plus rapidement que sur album, redonnant cet aspect d'urgence qui manque un peu sur « Hate Breed Suffering », malgré la vitesse déjà impressionnante. Le rythme sans compromission devient pratiquement insoutenable dès le 10ème,
« Hate Breeds Suffering », qui voie Tompa poussé dans ses derniers retranchements aux niveaux des hurlements, et que dire de l'enchaînement sans répit de « Leech Eclipse » et « Broken World » (le premier titre introduit par une remarque ironique de Tompa, « this next one is a fast song…well, ain't they all ? ») ? Le groupe calme un peu la sauce avec l'instrumental « Slow Bleed Gorgon », avant de conclure à des cadences supersoniques avec le dantesque « Cascade Leviathan ». Le public, le 5ème acteur de cette soirée, est on ne peut plus présent, et Tompa n'aura de cesse de remercier le public japonais de son accueil.
Plus qu'un seul best of en live, « Play Fast or Die » est un dernier hommage des amis de Pintado, et Lock Up est en tout cas un projet grind bien plus crédible que ce qu'est devenu Terrorizer sur « Darker Days Ahead ». Si vous ne devez avoir qu'un album (hors Napalm Death) dans votre discothèque en hommage à Pintado, ce live de Lock Up fera parfaitement l'affaire. Pour les autres, c'est l'occasion de découvrir les furieuses compos d'un projet Grind plus que crédible et talentueux, en espérant avoir une suite un jour…
| Chri$ 5 Juillet 2007 - 2044 lectures |
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