Anata - The Infernal Depths Of Hatred
Chronique
Anata The Infernal Depths Of Hatred
Nous sommes ici en 1998 : la Suède vient de perdre son titre de hockey sur glace aux JO de Nagano (médaille remporté par les Tchèques), mais surtout, la Suède encore sous le charme de la scène de Gothenburg est en pleine effervescence de groupe de métal labellisés (preuve de qualité) death mélodique. Heureusement pour nous, il reste d’irréductibles suédois qui sont loin de se conformer à ce genre grandissant.
Après cette brève présentation du contexte venant en au fait. Je me replonge dans mes souvenirs et je vous fais revivre ma découverte de ce The Infernal Depth Of Hatred.
Un cd de death unanimement félicité par la critique ? Bizarre tout le monde à l’air de s’en foutre. Ah oui, c’est étrange pourtant c’est un groupe suédois et en plus il est signé sur un label français. Ça aurait du éveiller un certain engouement. Ça semble louche tout ça. Bon y’a qu’a écouter pour se faire une idée.
- Lecture première piste
Tiens c’est pas du death mélodique dégoulinant d’harmonisations à la tierce, ça rappellerai plutôt le death métal burné comme il se doit cette affaire. Une batterie qui martèle, des guitares aux riffs étranges et un chant bien hargneux sachant moduler. C’est bien plaisant tout ça. Voyons voir la suite.
- Lecture 2eme piste
Ah y’a aussi un p’tit côté mélodique apporté par les guitares bien bien bien, ça bastone toujours en même temps c’est excellent tout ça.
- Poursuit la lecture
Incroyable le reste est du même acabit.
Des breaks en son Clair sur certain titres (Under Azure Skies, Slain Upon His Altar, Aim Not At The Kingdom High), une intro ayant l’efficacité d’un oignion pour faire sortir la larmichette (Slain Upon His Altar) et même l’ajout d’instruments additionnels pour enrichir l’atmosphère des morceaux (Under Azure Skies, Those Who Liked The Wounds Of Christ). Les émotions sont belles et bien là, pas de doute.
Des courts solos s’intégrants bien aux morceaux (Released When You Are Dead, Vast Last / Infernal Gates), des parties d’une agressivité chaotique soutenues par une batterie laissée en mode rouleau compresseur, quelques passages plus posés pour nous permettre de souffler (Released When You Are Dead, Those Who Lick The Wounds Of Christ), Y’a de la diversité dans cette affaire là, c’est extrêmement plaisant.
- Ouvre le livret
J’suis sur le cul le mec fait la guitare et le chant en même temps, balaise le Schälin. (Ça doit être une technique de moine bouddhiste.)
- Arrêt du disque
J’en reviens pas ; il n’y a rien à jeter, peut être le regret de ne pas entendre un peu plus de variations à la batterie, mais pour le reste : la basse use d’incursions à bon escient les guitares proposent des duels de mélodies mais s’unissent parfaitement pour les harmonisations. C’est rondement bien mené pour un premier album.
De plus l’atmosphère qu’il renferme, cette alliance entre la brutalité (du death US) et la mélodie (du death suédois) ne saurait se trouver mieux utiliser et la production permet de le savourer pleinement. A l’image de la pochette le cataclysme déclenché par le groupe permet de balayer d’un simple souffle les éventuels rivaux.
Que dire de plus ?
Chapeau bas messieurs les suédois. Je comprends mieux pourquoi on a perdu aux JO de Nagano le titre de Hockey : une pierre angulaire à la fois.
J’apprends en plus qu’ils ont sortis d’autres albums de qualité ce qui confirme que ce n’est pas la chance des débutants avec celui là ! Je crois que j’ai trouvé un bon filon.
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